Force Ouvrière exige la revalorisation de l'Indemnité Compensatoire pour Frais de Transport (ICFT). Cette prime, versée par l'administration publique aux agents de la fonction publique Territoriale, Hospitalière et d'État en Corse, ainsi qu'aux personnels des organismes sociaux est communément appelée "indemnité vie chère". Un nom en référence à la compensation financière du coût estimé de l'insularité, et donc de la perte de pouvoir d'achat des habitants de l'île de beauté. "On entend parler depuis des mois de pouvoir d'achat, l'inflation explose cette année et cet ICFT reste toujours le même !", s'insurge Matthieu Caillaud, secrétaire de FO Fonction Publique.
L'indemnité, créée en 1989 à la suite de mouvement sociaux, est passée de 440 € à 886 € en 1995. Mais depuis, les évolutions sont rares. Après négociations auprès du préfet de Corse de l'époque, M. Bouillon, l'ICFT a atteint un montant de 1076 € qui n'évolue plus depuis novembre 2011. "Sur cette période, l'inflation a atteint un taux cumulé de près de 15%, rappelle Matthieu Caillaud. En 1989, c'est la cherté de la vie qui nous a amené à obtenir cette prime, mais la situation actuelle est bien pire en terme de pouvoir d'achat !"
Force Ouvrière, qui lutte déjà pour l'extension de l'ICFT aux salariés du secteur privé et aux retraités, demande le rattrapage de cette explosion de l'inflation grâce à une revalorisation minimale de 15% de l'indemnité.
FO veut rencontrer le préfet de Corse
Le syndicat la justifie aussi par l'ampleur que représentante la fonction publique en Corse. "Les trois versants représentent près de 30.000 salariés, c'est 2 à 3% de plus que la moyenne nationale, martèle le secrétaire de FO. Le nombre de collectivités locales supérieur à la moyenne nationale et le tourisme impliquent des structures plus développées et cette revalorisation est donc légitime."
Parmi ses revendications, Force Ouvrière souhaite aussi l'indexation de cette "indemnité vie chère" sur l'inflation, "d'une logique naturelle", dixit le syndicaliste, et demande à rencontrer le Préfet de Région, M. de Saint-Quentin. "Il y a beaucoup de discussions en ce moment entre élus locaux et nationaux concernant l'avenir de la Corse, et nous avons toute notre place pour exiger un volet social car il n'est pas présent, regrette Matthieu Caillaud. Nos revendications peuvent très bien s'inscrire dans ce cadre."
La dernière rencontre d'une intersyndicale avec le Préfet de Corse-du-Sud sur ce sujet remonte à 2009. A l'époque, dans un courrier adressé à FO, M. Bouillon avait annoncé une revalorisation de l'ICFT et son indexation sur le point fonction publique pour les deux années suivantes. Mais à la fin de son mandat, en 2011, cette évolution a pris fin.
L'indemnité, créée en 1989 à la suite de mouvement sociaux, est passée de 440 € à 886 € en 1995. Mais depuis, les évolutions sont rares. Après négociations auprès du préfet de Corse de l'époque, M. Bouillon, l'ICFT a atteint un montant de 1076 € qui n'évolue plus depuis novembre 2011. "Sur cette période, l'inflation a atteint un taux cumulé de près de 15%, rappelle Matthieu Caillaud. En 1989, c'est la cherté de la vie qui nous a amené à obtenir cette prime, mais la situation actuelle est bien pire en terme de pouvoir d'achat !"
Force Ouvrière, qui lutte déjà pour l'extension de l'ICFT aux salariés du secteur privé et aux retraités, demande le rattrapage de cette explosion de l'inflation grâce à une revalorisation minimale de 15% de l'indemnité.
FO veut rencontrer le préfet de Corse
Le syndicat la justifie aussi par l'ampleur que représentante la fonction publique en Corse. "Les trois versants représentent près de 30.000 salariés, c'est 2 à 3% de plus que la moyenne nationale, martèle le secrétaire de FO. Le nombre de collectivités locales supérieur à la moyenne nationale et le tourisme impliquent des structures plus développées et cette revalorisation est donc légitime."
Parmi ses revendications, Force Ouvrière souhaite aussi l'indexation de cette "indemnité vie chère" sur l'inflation, "d'une logique naturelle", dixit le syndicaliste, et demande à rencontrer le Préfet de Région, M. de Saint-Quentin. "Il y a beaucoup de discussions en ce moment entre élus locaux et nationaux concernant l'avenir de la Corse, et nous avons toute notre place pour exiger un volet social car il n'est pas présent, regrette Matthieu Caillaud. Nos revendications peuvent très bien s'inscrire dans ce cadre."
La dernière rencontre d'une intersyndicale avec le Préfet de Corse-du-Sud sur ce sujet remonte à 2009. A l'époque, dans un courrier adressé à FO, M. Bouillon avait annoncé une revalorisation de l'ICFT et son indexation sur le point fonction publique pour les deux années suivantes. Mais à la fin de son mandat, en 2011, cette évolution a pris fin.