Le tour du monde de la foi d'Etienne Meloni.
Originaire de Pino dans le Cap Corse, Etienne Meloni, 63 ans, a suivi un cursus scolaire presque banal, en Corse et sur le continent, pour devenir ingénieur. De retour en Corse, il créera plusieurs entreprises dont certaines à la pointe de la technologie comme la téléphonie par exemple.
Sportif il pratique football, course à pied, cyclisme, natation … et c’est justement alors qu’il nageait au large de Bastia que lui vient l’idée de faire le tour de la Corse à la nage. Par défi. En 2004 il enchainera ainsi un triple tour de Corse : Un premier à la nage (500 km), un deuxième à vélo (650 km) et le dernier à la course à pied (650 km). Bien d’autres défis suivront les années suivantes.
Passionné de voyage il se retrouve un jour de 2013 au pied de l’Everest. Lors de l’ascension il est victime d’un AVC du cortex auditif. « J’aurais dû mourir. Mais j’ai reçu un message, un message du Christ qui me disait que ma mission sur terre n’était pas finie mais au contraire débutait ». La foi, ce « challengeur-créateur » comme il aime à se qualifier, il soupçonne de l’avoir toujours eue en lui. « Je pense que j’avais cette graine de la foi en moi. La foi en moi, la foi en les autres. J’avais cette graine en moi, elle s’est manifestée sur l’Everest, comme une apparition. Je me suis retrouvé au couvent Saint-Antoine à Bastia, je ne sais pas comment. Les épreuves sont des révélateurs de ce qu’on est dans une deuxième vie ».
Une seconde vie dans la foi
Une seconde vie débute ainsi pour l’entrepreneur corse qui tout en continuant ses activités professionnelles avec succès s’implique dans la foi chrétienne : retraites, bénévolat dans des associations caritatives, aumônier en milieu pénitentiaire, école de prières … Sollicité par le Président de la Corse du Sud de l’EDC, Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, il crée et prend la présidence de l’antenne de Haute Corse, fixant son siège au couvent St Antoine sur les hauteurs de Bastia. « Les EDC sont des structures œcuméniques qui regroupent des entrepreneurs ayant une fibre bienveillante, humaine avec notion du bien commun en entreprise. Des entreprises à réalités économiques certes, mais dont le profit à tout prix et débridé n’est surtout pas une priorité. Une structure qui mêle le business, le modèle économique, le partage, le don, la formation, la prière et la religion ».
Etienne Meloni exercera la fonction de Président des EDC de la Haute Corse pendant 5 ans avant de passer le flambeau. Sa « nouvelle vie » l’entraine depuis octobre dernier dans un « Tour du monde de la foi, des religions et des croyances ». Un drôle de défi. « Je me suis aperçu que les gens n’avaient pas connaissance de toutes les religions qui existaient dans le monde et de leurs différences. Je me suis plongé dans le sujet. Il y en a plus de 200 ! Des religions monothéistes, polythéistes, anciennes, disparues, lointaines ou proches ».
Toutes ces religions seront ainsi expliquées dans un livre à paraitre début mars, une sorte d’abécédaire illustré avec un blason de chaque religion. « Mais ensuite j’ai voulu aller plus loin. J’ai voulu rencontrer ces gens qui pratiquaient ces religions et voir les liens qui les unissent ou qui les séparent. Je me suis donc fixé l’objectif de visiter 26 pays, d’être confronté à 40 religions pour témoigner ».
Depuis plusieurs mois Etienne Meloni a donc entrepris un tour du monde perlé, région par région, continent par continent. A peine vient-il de rentrer du Pérou qu’il repart au Liban. «Je passe 15 jours dans chaque pays. Avant de partir je prends contacts avec des locaux pour rencontrer des gens qui pratiquent la religion du pays ». Etienne a déjà visité plus de 20 pays, de la Laponie au Pérou en passant par le Sénégal, le Népal, la Chine, la Grèce…. Si les deux-tiers de son challenge ont été relevés, il lui reste encore une bonne dizaine de contrées à visiter. Autant de belles rencontres, autant de témoignages comme il en a fait jusqu’ici.
Mais sa foi reste-t-elle inébranlée par ces rencontres. « J’avais en effet peur d’être un peu secoué, ébranlé par certaines rencontres. Aussi suis-je guidé par un conseiller spirituel, le Père François-Dominique du couvent St Antoine de Bastia. A travers tous ces contacts, je constate aujourd’hui qu’il y a plus de ponts qui nous réunissent que de murs qui nous séparent».
Après le Liban, notre homme de foi poursuivra par la Bosnie-Herzégovine, puis l’Ethiopie, « le centre de l’humanité » souligne E. Meloni. Lui restera alors la Malaisie et l’Australie.
Un défi qui, on s’en doute, a un coût. Et quand on évoque le sujet sa réponse fuse : « Connaissez-vous le prix d’achat moyen d’une voiture ? C’est 35 000 €. J’ai une voiture qui date de 17 ans et je ne me déplace qu’en moto. Ce voyage représente l’achat de 2 voitures et j’ai contracté un petit prêt pour l’assurer ».
Après un premier livre à paraitre à la fin de ce mois, un deuxième suivra racontant son périple. Tous les bénéfices étant reversés à l’Association Saint-Antoine.
Sportif il pratique football, course à pied, cyclisme, natation … et c’est justement alors qu’il nageait au large de Bastia que lui vient l’idée de faire le tour de la Corse à la nage. Par défi. En 2004 il enchainera ainsi un triple tour de Corse : Un premier à la nage (500 km), un deuxième à vélo (650 km) et le dernier à la course à pied (650 km). Bien d’autres défis suivront les années suivantes.
Passionné de voyage il se retrouve un jour de 2013 au pied de l’Everest. Lors de l’ascension il est victime d’un AVC du cortex auditif. « J’aurais dû mourir. Mais j’ai reçu un message, un message du Christ qui me disait que ma mission sur terre n’était pas finie mais au contraire débutait ». La foi, ce « challengeur-créateur » comme il aime à se qualifier, il soupçonne de l’avoir toujours eue en lui. « Je pense que j’avais cette graine de la foi en moi. La foi en moi, la foi en les autres. J’avais cette graine en moi, elle s’est manifestée sur l’Everest, comme une apparition. Je me suis retrouvé au couvent Saint-Antoine à Bastia, je ne sais pas comment. Les épreuves sont des révélateurs de ce qu’on est dans une deuxième vie ».
Une seconde vie dans la foi
Une seconde vie débute ainsi pour l’entrepreneur corse qui tout en continuant ses activités professionnelles avec succès s’implique dans la foi chrétienne : retraites, bénévolat dans des associations caritatives, aumônier en milieu pénitentiaire, école de prières … Sollicité par le Président de la Corse du Sud de l’EDC, Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, il crée et prend la présidence de l’antenne de Haute Corse, fixant son siège au couvent St Antoine sur les hauteurs de Bastia. « Les EDC sont des structures œcuméniques qui regroupent des entrepreneurs ayant une fibre bienveillante, humaine avec notion du bien commun en entreprise. Des entreprises à réalités économiques certes, mais dont le profit à tout prix et débridé n’est surtout pas une priorité. Une structure qui mêle le business, le modèle économique, le partage, le don, la formation, la prière et la religion ».
Etienne Meloni exercera la fonction de Président des EDC de la Haute Corse pendant 5 ans avant de passer le flambeau. Sa « nouvelle vie » l’entraine depuis octobre dernier dans un « Tour du monde de la foi, des religions et des croyances ». Un drôle de défi. « Je me suis aperçu que les gens n’avaient pas connaissance de toutes les religions qui existaient dans le monde et de leurs différences. Je me suis plongé dans le sujet. Il y en a plus de 200 ! Des religions monothéistes, polythéistes, anciennes, disparues, lointaines ou proches ».
Toutes ces religions seront ainsi expliquées dans un livre à paraitre début mars, une sorte d’abécédaire illustré avec un blason de chaque religion. « Mais ensuite j’ai voulu aller plus loin. J’ai voulu rencontrer ces gens qui pratiquaient ces religions et voir les liens qui les unissent ou qui les séparent. Je me suis donc fixé l’objectif de visiter 26 pays, d’être confronté à 40 religions pour témoigner ».
Depuis plusieurs mois Etienne Meloni a donc entrepris un tour du monde perlé, région par région, continent par continent. A peine vient-il de rentrer du Pérou qu’il repart au Liban. «Je passe 15 jours dans chaque pays. Avant de partir je prends contacts avec des locaux pour rencontrer des gens qui pratiquent la religion du pays ». Etienne a déjà visité plus de 20 pays, de la Laponie au Pérou en passant par le Sénégal, le Népal, la Chine, la Grèce…. Si les deux-tiers de son challenge ont été relevés, il lui reste encore une bonne dizaine de contrées à visiter. Autant de belles rencontres, autant de témoignages comme il en a fait jusqu’ici.
Mais sa foi reste-t-elle inébranlée par ces rencontres. « J’avais en effet peur d’être un peu secoué, ébranlé par certaines rencontres. Aussi suis-je guidé par un conseiller spirituel, le Père François-Dominique du couvent St Antoine de Bastia. A travers tous ces contacts, je constate aujourd’hui qu’il y a plus de ponts qui nous réunissent que de murs qui nous séparent».
Après le Liban, notre homme de foi poursuivra par la Bosnie-Herzégovine, puis l’Ethiopie, « le centre de l’humanité » souligne E. Meloni. Lui restera alors la Malaisie et l’Australie.
Un défi qui, on s’en doute, a un coût. Et quand on évoque le sujet sa réponse fuse : « Connaissez-vous le prix d’achat moyen d’une voiture ? C’est 35 000 €. J’ai une voiture qui date de 17 ans et je ne me déplace qu’en moto. Ce voyage représente l’achat de 2 voitures et j’ai contracté un petit prêt pour l’assurer ».
Après un premier livre à paraitre à la fin de ce mois, un deuxième suivra racontant son périple. Tous les bénéfices étant reversés à l’Association Saint-Antoine.
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