Eric Simoni, leader d'Un Alba Nova per Bastia, conduit la liste nationaliste de l'union Corsica Libera - PNC aux élections municipales bastiaises.
- Vous étiez déjà candidat pour Corsica Libera en 2014. Pourquoi avez-vous décidé de rempiler ?
- Nous avons la volonté de renforcer, au niveau municipal, la démarche de Pè a Corsica, qui a été validée par une majorité absolue de Corses, et de donner une efficacité et une globalité à l’action, y compris de l’Assemblée de Corse. Cela nous semble quelque chose de logique et de particulièrement important au moment où des forces hostiles au projet national corse se déploient un peu partout. Après la visite du président Macron notamment, on s’aperçoit qu’il y a une volonté des forces du passé de se réorganiser pour entraver la marche de notre peuple vers son émancipation. Nous avons, donc, décidé de nous présenter au niveau municipal, comme nous l’avions déjà fait à Bastia avec le comité Alba Nova de Corsica Libera.
- Mais cette fois-ci avec le PNC ?
- Oui. Nous avons été rapidement rejoints par le PNC. Nous avons décidé de porter cette démarche pour maintenir une cohérence globale et de la décliner au niveau municipal pour lui donner plus de puissance. En même temps, il y a à Bastia des projets qui sont de mauvais projets et qu’il faut contrer à tous prix, particulièrement celui d’un port à la Carbonite. Nos relais à l’Assemblée de Corse font que nous sommes la seule force actuellement qui peut soulever ce problème. Ce sont ces enjeux importants de l’élection municipale qui ont décidé les militants, les sympathisants, les gens qui ont, de tous temps, appuyé la démarche nationale. Comme j’ai mené, il y a 6 ans, la campagne d’Alba Nova, ils ont jugé que j’étais le plus à même de continuer ce travail.
- Depuis 2014, Bastia est une municipalité nationaliste avec une majorité Femu. Comment vous positionnez-vous par rapport à elle ?
- Nous avons la volonté de renforcer, au niveau municipal, la démarche de Pè a Corsica, qui a été validée par une majorité absolue de Corses, et de donner une efficacité et une globalité à l’action, y compris de l’Assemblée de Corse. Cela nous semble quelque chose de logique et de particulièrement important au moment où des forces hostiles au projet national corse se déploient un peu partout. Après la visite du président Macron notamment, on s’aperçoit qu’il y a une volonté des forces du passé de se réorganiser pour entraver la marche de notre peuple vers son émancipation. Nous avons, donc, décidé de nous présenter au niveau municipal, comme nous l’avions déjà fait à Bastia avec le comité Alba Nova de Corsica Libera.
- Mais cette fois-ci avec le PNC ?
- Oui. Nous avons été rapidement rejoints par le PNC. Nous avons décidé de porter cette démarche pour maintenir une cohérence globale et de la décliner au niveau municipal pour lui donner plus de puissance. En même temps, il y a à Bastia des projets qui sont de mauvais projets et qu’il faut contrer à tous prix, particulièrement celui d’un port à la Carbonite. Nos relais à l’Assemblée de Corse font que nous sommes la seule force actuellement qui peut soulever ce problème. Ce sont ces enjeux importants de l’élection municipale qui ont décidé les militants, les sympathisants, les gens qui ont, de tous temps, appuyé la démarche nationale. Comme j’ai mené, il y a 6 ans, la campagne d’Alba Nova, ils ont jugé que j’étais le plus à même de continuer ce travail.
- Depuis 2014, Bastia est une municipalité nationaliste avec une majorité Femu. Comment vous positionnez-vous par rapport à elle ?
- La municipalité en place n’est pas nationaliste ! C’est une association hétéroclite avec des Nationalistes à sa tête, mais où il n’y a pas que des Nationalistes, Mr Tatti en faisait partie avant de la quitter. Aujourd’hui, les Bastiais sont pris en otage entre le maire de Bastia et le président de la CAB (Communauté d’agglomération de Bastia) qui est, en même temps, président du SYVADEC, on voit ce que cela donne au niveau des déchets et des collectes à effectuer. Face à cela, nous pensons qu’il faut renforcer la présence nationale. Pè a Corsica est véritablement l’arme qui permettrait de la renforcer, de renforcer la cohérence d’une démarche autour d’un projet national corse qu’on pourrait décliner au niveau municipal. C’est cela que nous proposons aujourd’hui, c’est ce que nous avons toujours proposé, c’est ce qui fait que beaucoup de gens se retrouvent dans notre démarche. Ils viennent nous dire : « C’est vous qui avez raison ! C’est comme ça qu’il faut faire ! C’est la bonne méthode ! ». Cela n’exclut pas l’ouverture qui est, d’ailleurs, prévue dans le contrat Pè a Corsica. Mais une ouverture sur des forces et des individus qui prennent la mesure de ce qu’il faut faire pour la Corse et qui adhérent à cette démarche, la seule possible pour sortir la Corse de l’ornière.
- Mais comment vous situez-vous par rapport au maire sortant, à ce partenaire devenu adversaire ? Clairement dans l’opposition ?
- Nous nous nous situons clairement dans le respect des engagements qui ont été pris devant les Corses et qui ont été validés par une majorité absolue. Pè a Corsica n’appartient pas à une composante en particulier, que ce soit Corsica Libera, le PNC ou Femu, elle nous engage tous. Nous voulons retrouver ce cap-là, le renforcer et peser de toutes nos forces pour que cette orientation soit respectée définitivement.
- Mais comment vous situez-vous par rapport au maire sortant, à ce partenaire devenu adversaire ? Clairement dans l’opposition ?
- Nous nous nous situons clairement dans le respect des engagements qui ont été pris devant les Corses et qui ont été validés par une majorité absolue. Pè a Corsica n’appartient pas à une composante en particulier, que ce soit Corsica Libera, le PNC ou Femu, elle nous engage tous. Nous voulons retrouver ce cap-là, le renforcer et peser de toutes nos forces pour que cette orientation soit respectée définitivement.
- Vous dites être en désaccord sur certains enjeux portés par la municipalité. Quels regards portez-vous sur son bilan ?
- Nous nous projetons sur une vision positive de ce qu’il faut faire et nous voulons rassembler toutes les bonnes volontés. Nous ne serons pas de ceux qui tirent à boulets rouges sur tout ce qui passe ou de ceux qui se mettent dans des postures faciles d’opposition systématique parce que l’action vient des autres. Nous savons très bien que gérer une ville comme Bastia, qui est confrontée à diverses problématiques, n’est pas simple. La critique est aisée, mais l’art est difficile ! Des choses ont été faites, mais dans un manque de cohérence globale qui nous inquiète beaucoup. Notamment sur un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Ce manque de cohérence vient peut-être du fait que des alliances hétéroclites ont été mises en place et que nous récoltons l’héritage de l’indécision, de la procrastination et de l’opposition stérile pour des considérations d’ordre subalterne. Nous préconisons la prise en compte de l’intérêt national au niveau de la Corse et de l’intérêt des Bastiais avant tout.
- Le sujet est le projet du port de la Carbonite ?
- Oui ! Quand une municipalité prend la décision de ne rien décider par rapport au port de commerce actuel ou pire, d’ouvrir petit à petit la porte à un projet sur le site de la Carbonite, c’est, pour nous, une aberration ! Ce projet est aux antipodes du développement que nous voulons pour la Corse et pour Bastia ! Nous avons, d’ailleurs, été rejoints sur ce point par beaucoup de gens. Dans le même temps, cette municipalité développe d’autres projets qui sont en contradiction avec un port à la Carbonite. Pourquoi faire une voie douce, un Spassimare, un aldilonda… pour arriver sur le site de l’Arinella qui sera sacrifié pour faire un port de commerce ? C’est incohérent ! Pourquoi envisager un aménagement de la gare de Bastia avec éventuellement une extension ferroviaire sur Toga et le port actuel si on déplace le port à la Carbonite ? Le projet de la gare est pertinent, nous appuierons la municipalité si elle va dans ce sens. Il y a tout un tas de choses qui ne tiennent pas debout !
- Au-delà du combat contre le projet de la Carbonite, quelle est votre priorité pour Bastia ?
- Le sujet du port est vraiment très important parce qu’il renvoie à beaucoup d’autres choses, à notre vision du développement et du tourisme que nous voulons pour la Corse, de la préservation de l’environnement, notamment avec le problème des posidonies… Il renvoie aussi à un manque de cohérence que l’on retrouve dans l’ensemble du projet urbain. Même si on s’inscrit dans un projet cœur de ville et qu’on obtient des améliorations, il faut mener une politique globale, donner un sens, c’est-à-dire, à la fois, une signification et une orientation au projet que l’on porte pour la ville. Il faut faire une ville qui nous ressemble et qui nous rassemble. Il faut arrêter la politique qui consiste à faire table rase de l’existant pour construire des choses que même ailleurs on ne veut plus ! Cette philosophie globale se traduit dans les faits. Les problèmes, chaque fois on le voit, viennent de ce manque de vision et de stratégie globales pour la ville.
- Quels sont les axes forts de votre programme ?
- Nous faisons un tas de propositions concrètes, comme sur le logement, par exemple, qui est une question, à la fois, économique et sociale. Il faut une politique urgente pour le logement social, mais aussi une politique sociale du logement, ce qui est un autre aspect des choses. Il faut fixer les gens en ville, la rendre attractive pour des couples qui n’ont pas droit à des aides sociales, mais pas suffisamment de moyens pour s’installer en ville. Cela permettra de relancer la vraie économie, et pas l’économie spéculative. Il faut se méfier des lobbies qui font pression pour satisfaire des appétits immédiats au détriment de l’intérêt général. La réussite économique, c’est aussi la réussite sociale ! A cet égard-là, le lobby autour du projet de la Carbonite – on en revient toujours là – fait partie des choses que nous combattons parce que nous pensons qu’il va à l’encontre de l’intérêt des Bastiais et de la Corse en général. Il y a aussi la question de l’inter-modalité. Nous pensons qu’il faut piétonniser progressivement le centre-ville, mais en ayant résolu en amont certains problèmes, notamment la création de parkings et l’utilisation du train comme un véritable métro urbain et péri-urbain.
- Quelles mesures urgentes faudrait-il prendre à Bastia ?
- Déjà en matière de logement, il faut exiger des conditions d’attribution équivalentes pour tous les bailleurs sociaux parce que souvent, des décisions paraissent arbitraires. Les Corses sont de plus en plus exclus des attributions de logements. Ils sont concurrencés au niveau des moyens par une politique de l’argent-roi. Lorsque nous disons qu’il faut trois ans de résidence – ce qui est applicable à droit constant – pour avoir droit aux aides extralégales octroyées par la Collectivité ou la municipalité, ce sont des mesures que l’on peut prendre immédiatement en faveur des Corses.
- On va vous rétorquer qu’il y a discrimination ?
- Non ! Aujourd’hui, c’est notre peuple qui est discriminé par la loi de l’argent qui veut faire des Corses une population de SDF sans racines, de gens qui seraient finalement des exclus sur leur propre terre. C’est, pour nous, extrêmement urgent de répondre à ces besoins-là. Il faut, aussi, booster tout ce qui peut développer économiquement la ville. Des entrepreneurs sont complètement asphyxiés par la parafiscalité, la fiscalité à l’usu francese, on doit demander des moratoires pour certains. Il faut mettre en place des mesures qui permettent aux toutes petites structures, qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, d’être exonérées des cotisations foncières des entreprises. Nous ne voulons pas que la véritable économie – celle dont Bastia et la Corse ont besoin pour se développer -, soit sacrifiée sur l’autel d’intérêts particuliers et de l’économie spéculative.
- Nous nous projetons sur une vision positive de ce qu’il faut faire et nous voulons rassembler toutes les bonnes volontés. Nous ne serons pas de ceux qui tirent à boulets rouges sur tout ce qui passe ou de ceux qui se mettent dans des postures faciles d’opposition systématique parce que l’action vient des autres. Nous savons très bien que gérer une ville comme Bastia, qui est confrontée à diverses problématiques, n’est pas simple. La critique est aisée, mais l’art est difficile ! Des choses ont été faites, mais dans un manque de cohérence globale qui nous inquiète beaucoup. Notamment sur un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Ce manque de cohérence vient peut-être du fait que des alliances hétéroclites ont été mises en place et que nous récoltons l’héritage de l’indécision, de la procrastination et de l’opposition stérile pour des considérations d’ordre subalterne. Nous préconisons la prise en compte de l’intérêt national au niveau de la Corse et de l’intérêt des Bastiais avant tout.
- Le sujet est le projet du port de la Carbonite ?
- Oui ! Quand une municipalité prend la décision de ne rien décider par rapport au port de commerce actuel ou pire, d’ouvrir petit à petit la porte à un projet sur le site de la Carbonite, c’est, pour nous, une aberration ! Ce projet est aux antipodes du développement que nous voulons pour la Corse et pour Bastia ! Nous avons, d’ailleurs, été rejoints sur ce point par beaucoup de gens. Dans le même temps, cette municipalité développe d’autres projets qui sont en contradiction avec un port à la Carbonite. Pourquoi faire une voie douce, un Spassimare, un aldilonda… pour arriver sur le site de l’Arinella qui sera sacrifié pour faire un port de commerce ? C’est incohérent ! Pourquoi envisager un aménagement de la gare de Bastia avec éventuellement une extension ferroviaire sur Toga et le port actuel si on déplace le port à la Carbonite ? Le projet de la gare est pertinent, nous appuierons la municipalité si elle va dans ce sens. Il y a tout un tas de choses qui ne tiennent pas debout !
- Au-delà du combat contre le projet de la Carbonite, quelle est votre priorité pour Bastia ?
- Le sujet du port est vraiment très important parce qu’il renvoie à beaucoup d’autres choses, à notre vision du développement et du tourisme que nous voulons pour la Corse, de la préservation de l’environnement, notamment avec le problème des posidonies… Il renvoie aussi à un manque de cohérence que l’on retrouve dans l’ensemble du projet urbain. Même si on s’inscrit dans un projet cœur de ville et qu’on obtient des améliorations, il faut mener une politique globale, donner un sens, c’est-à-dire, à la fois, une signification et une orientation au projet que l’on porte pour la ville. Il faut faire une ville qui nous ressemble et qui nous rassemble. Il faut arrêter la politique qui consiste à faire table rase de l’existant pour construire des choses que même ailleurs on ne veut plus ! Cette philosophie globale se traduit dans les faits. Les problèmes, chaque fois on le voit, viennent de ce manque de vision et de stratégie globales pour la ville.
- Quels sont les axes forts de votre programme ?
- Nous faisons un tas de propositions concrètes, comme sur le logement, par exemple, qui est une question, à la fois, économique et sociale. Il faut une politique urgente pour le logement social, mais aussi une politique sociale du logement, ce qui est un autre aspect des choses. Il faut fixer les gens en ville, la rendre attractive pour des couples qui n’ont pas droit à des aides sociales, mais pas suffisamment de moyens pour s’installer en ville. Cela permettra de relancer la vraie économie, et pas l’économie spéculative. Il faut se méfier des lobbies qui font pression pour satisfaire des appétits immédiats au détriment de l’intérêt général. La réussite économique, c’est aussi la réussite sociale ! A cet égard-là, le lobby autour du projet de la Carbonite – on en revient toujours là – fait partie des choses que nous combattons parce que nous pensons qu’il va à l’encontre de l’intérêt des Bastiais et de la Corse en général. Il y a aussi la question de l’inter-modalité. Nous pensons qu’il faut piétonniser progressivement le centre-ville, mais en ayant résolu en amont certains problèmes, notamment la création de parkings et l’utilisation du train comme un véritable métro urbain et péri-urbain.
- Quelles mesures urgentes faudrait-il prendre à Bastia ?
- Déjà en matière de logement, il faut exiger des conditions d’attribution équivalentes pour tous les bailleurs sociaux parce que souvent, des décisions paraissent arbitraires. Les Corses sont de plus en plus exclus des attributions de logements. Ils sont concurrencés au niveau des moyens par une politique de l’argent-roi. Lorsque nous disons qu’il faut trois ans de résidence – ce qui est applicable à droit constant – pour avoir droit aux aides extralégales octroyées par la Collectivité ou la municipalité, ce sont des mesures que l’on peut prendre immédiatement en faveur des Corses.
- On va vous rétorquer qu’il y a discrimination ?
- Non ! Aujourd’hui, c’est notre peuple qui est discriminé par la loi de l’argent qui veut faire des Corses une population de SDF sans racines, de gens qui seraient finalement des exclus sur leur propre terre. C’est, pour nous, extrêmement urgent de répondre à ces besoins-là. Il faut, aussi, booster tout ce qui peut développer économiquement la ville. Des entrepreneurs sont complètement asphyxiés par la parafiscalité, la fiscalité à l’usu francese, on doit demander des moratoires pour certains. Il faut mettre en place des mesures qui permettent aux toutes petites structures, qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, d’être exonérées des cotisations foncières des entreprises. Nous ne voulons pas que la véritable économie – celle dont Bastia et la Corse ont besoin pour se développer -, soit sacrifiée sur l’autel d’intérêts particuliers et de l’économie spéculative.
- L’autre sujet est la CAB qui entretient aujourd’hui des relations difficiles avec la ville. Comment voyez-vous l’avenir commun ?
- Les difficultés viennent de l’hostilité du président de la CAB à l’égard du maire de Bastia et inversement. C’est l’héritage là encore d’un attelage hétéroclite. Cela prouve la nécessité de renforcer l’axe Pè a Corsica. Si cet axe est renforcé, ces problèmes seront derrière nous. Aujourd’hui, si les intercos jouent le jeu, nous développerons en Corse une politique globale efficiente malgré les blocages que nous rencontrons. Cette politique répondra aux besoins des Corses en matière de développement économique et de problèmes sociaux. Elle structurera une réalité par rapport à la légalité étrangère que l’on veut nous imposer depuis toujours. La CAB aura bien entendu son rôle à jouer d’autant plus qu’elle a bénéficié d’un transfert important de compétences qui n’appartiennent plus aujourd’hui à la municipalité. Bastia doit impulser les bonnes orientations. L’harmonisation des relations avec la CAB se fera au bénéfice de tout le monde. Sortir de l’opposition actuelle est aussi une urgence.
- Pour revenir au scrutin, pensez-vous renouveler le bon score réalisé en 2014 ?
- Je suis très peu enclin aux pronostics. L’important, au-delà des considérations de pulitichella, c’est de porter des projets et de faire entendre notre voix. Si les Bastiais ont compris – charge à nous de leur faire comprendre et d’être convaincants – l’importance des enjeux, ils nous donneront suffisamment de poids pour que nous arrivions à réorienter les choses dans le bon sens et à écarter les mauvais projets. L’important, au-delà de mettre en place une politique alternative, et pas seulement une alternance, est de sauver Bastia.
- Que comptez-vous faire pour le 2nd tour ? Envisagez-vous de soutenir le maire sortant ? Y-a-t-il eu des discussions ?
- Notre démarche est claire. Nous voulons renforcer l’axe Pè a Corsica, qui n’exclut pas l’ouverture. Nous voulons écarter un certain nombre de spectres qui se profilent au-dessus de Bastia pour sauver notre ville, encore une fois celui du projet de la Carbonite. Sur la base de ces options, nous discuterons avec qui voudra bien discuter avec nous. Nous privilégierons les engagements pris devant les Corses, donc, en dehors d’un cadre qui respecterait ses engagements, nous ne pouvons pas concevoir d’alliances quelconques. Nous voulons des garanties sur les projets et les idées, le reste ne nous intéresse pas.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Les difficultés viennent de l’hostilité du président de la CAB à l’égard du maire de Bastia et inversement. C’est l’héritage là encore d’un attelage hétéroclite. Cela prouve la nécessité de renforcer l’axe Pè a Corsica. Si cet axe est renforcé, ces problèmes seront derrière nous. Aujourd’hui, si les intercos jouent le jeu, nous développerons en Corse une politique globale efficiente malgré les blocages que nous rencontrons. Cette politique répondra aux besoins des Corses en matière de développement économique et de problèmes sociaux. Elle structurera une réalité par rapport à la légalité étrangère que l’on veut nous imposer depuis toujours. La CAB aura bien entendu son rôle à jouer d’autant plus qu’elle a bénéficié d’un transfert important de compétences qui n’appartiennent plus aujourd’hui à la municipalité. Bastia doit impulser les bonnes orientations. L’harmonisation des relations avec la CAB se fera au bénéfice de tout le monde. Sortir de l’opposition actuelle est aussi une urgence.
- Pour revenir au scrutin, pensez-vous renouveler le bon score réalisé en 2014 ?
- Je suis très peu enclin aux pronostics. L’important, au-delà des considérations de pulitichella, c’est de porter des projets et de faire entendre notre voix. Si les Bastiais ont compris – charge à nous de leur faire comprendre et d’être convaincants – l’importance des enjeux, ils nous donneront suffisamment de poids pour que nous arrivions à réorienter les choses dans le bon sens et à écarter les mauvais projets. L’important, au-delà de mettre en place une politique alternative, et pas seulement une alternance, est de sauver Bastia.
- Que comptez-vous faire pour le 2nd tour ? Envisagez-vous de soutenir le maire sortant ? Y-a-t-il eu des discussions ?
- Notre démarche est claire. Nous voulons renforcer l’axe Pè a Corsica, qui n’exclut pas l’ouverture. Nous voulons écarter un certain nombre de spectres qui se profilent au-dessus de Bastia pour sauver notre ville, encore une fois celui du projet de la Carbonite. Sur la base de ces options, nous discuterons avec qui voudra bien discuter avec nous. Nous privilégierons les engagements pris devant les Corses, donc, en dehors d’un cadre qui respecterait ses engagements, nous ne pouvons pas concevoir d’alliances quelconques. Nous voulons des garanties sur les projets et les idées, le reste ne nous intéresse pas.
Propos recueillis par Nicole MARI.