C’est une bonne nouvelle pour la Corse : malgré deux ans de crise sanitaire et la guerre en Ukraine avec notamment le retour d’un contexte inflationniste, l’emploi semble résister et poursuivre sa progression sur l'ile. C’est en tout cas ce qui ressort des derniers résultats publiés par l’Insee sur la conjoncture économique dans la région.
Les données publiées ce 12 juillet portent sur le 1er trimestre 2022. Pendant ces trois mois, le nombre d’emplois dépasse même les chiffres d’avant crise de fin 2019. En région, le niveau d’activité estimé à partir du nombre d’heures de travail rémunérées bondit en effet de 13,6 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021et il est nettement supérieur à celui d’avant-crise avec + 5,1 % sur l’île et + 2,8 % au niveau national par rapport à la même période de 2019.
L’emploi salarié insulaire toujours dynamique
Les données publiées ce 12 juillet portent sur le 1er trimestre 2022. Pendant ces trois mois, le nombre d’emplois dépasse même les chiffres d’avant crise de fin 2019. En région, le niveau d’activité estimé à partir du nombre d’heures de travail rémunérées bondit en effet de 13,6 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021et il est nettement supérieur à celui d’avant-crise avec + 5,1 % sur l’île et + 2,8 % au niveau national par rapport à la même période de 2019.
L’emploi salarié insulaire toujours dynamique
Avec + 4 500 emplois de plus sur un an, l’emploi augmente de + 3,7 . Au première trimestre la Corse région fait mieux qu’à l’échelle nationale l’emploi salarié régional augmente en effet de + 0,9 % par rapport au 4e trimestre 2021. Cette hausse est autant liée à celle de l’emploi privé (+ 0,9 %), que de l’emploi public (+ 0,8 %). La région totalise ainsi 127 200 emplois en fin de trimestre. La dynamique insulaire s’inscrit au-dessus de la tendance nationale bien orientée (+ 0,3 %). Le secteur de l'hébergement et de la restauration est particulièrement concerné par cette tendance puisque avec plus de 300 créations d'emploi (+ 2,7 %), suivi du transporter l'entreposage (+ 1,4 %) et du commerce et réparations automobiles (+ 0,9 %).
Le nombre de demandeurs d’emploi en baisse
Au 1ᵉʳ trimestre 2022, le nombre de demandeurs d’emploi décroît en Corse (- 3,4 %) par rapport au trimestre précédent. Ainsi, 19 320 personnes sont inscrites à pôle emploi et tenues de rechercher activement un emploi (catégorie A, B et C ; données corrigées des variations saisonnières). Ce repli trimestriel est légèrement supérieur à celui du niveau national (- 2,7 %). Le nombre de demandeurs inscrits en catégorie A, sans emploi et tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, recule de 2,6 %, pour le 2ᵉ trimestre consécutif.
Le nombre de demandeurs d’emploi en baisse
Au 1ᵉʳ trimestre 2022, le nombre de demandeurs d’emploi décroît en Corse (- 3,4 %) par rapport au trimestre précédent. Ainsi, 19 320 personnes sont inscrites à pôle emploi et tenues de rechercher activement un emploi (catégorie A, B et C ; données corrigées des variations saisonnières). Ce repli trimestriel est légèrement supérieur à celui du niveau national (- 2,7 %). Le nombre de demandeurs inscrits en catégorie A, sans emploi et tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, recule de 2,6 %, pour le 2ᵉ trimestre consécutif.
La baisse trimestrielle des demandeurs d’emploi A, B, C concerne toutes les tranches d’âges. Elle est plus marquée pour les personnes inscrites depuis plus d’un an (- 8 %), les moins de 25 ans (- 4,7 %) et les 50 ans ou plus (- 4,1 %).
En un an, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C régresse en Corse au même rythme qu’en France (- 8 %). Parallèlement, les inscriptions en catégorie A chutent de 13,6 % sur l’île.
En un an, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C régresse en Corse au même rythme qu’en France (- 8 %). Parallèlement, les inscriptions en catégorie A chutent de 13,6 % sur l’île.
Les créations d’entreprises en forte croissance
1 646 entreprises ont été créées en Corse au cours du 1ᵉʳ trimestre 2022, une progression de 11,2 % par rapport au trimestre précédent. Les services enregistrent une augmentation importante de nouvelles immatriculations sur l’île (+ 18,6 %). La construction progresse également (+ 11,7 %) suivie de l’industrie (+ 10,9 %). En revanche, dans le commerce-transport-hébergement-restauration, les créations se contractent (- 4 %).
Sur un an, la dynamique des créations insulaires (+ 16,8 %) est forte. Elle est toutefois essentiellement portée par les microentreprises (+ 42,1 %).
Le volume d’entreprises nouvelles dépasse de 26,7 % son niveau du 1ᵉʳ trimestre 2019, soit une progression supérieure à celle nationale (+ 22,8 %). Cependant les créations d’entreprises classiques demeurent 13,3 % au-dessous de leur niveau d’avant crise.
Le volume d’entreprises nouvelles dépasse de 26,7 % son niveau du 1ᵉʳ trimestre 2019, soit une progression supérieure à celle nationale (+ 22,8 %). Cependant les créations d’entreprises classiques demeurent 13,3 % au-dessous de leur niveau d’avant crise.
L'économie régionale reste contrainte par les tensions internationales
Si l'emploi se porte bien, le secteur de l’industrie souffre er se contracten de 3,1 % au 1ᵉʳ trimestre par rapport au trimestre précédent. Toutefois, sur un an, le rebond est de 19,2 % en Corse contre 25,9 % en France hors Mayotte. Les autorisations de construire sont nettement plus dynamiques en Haute-Corse, où elles progressent de 38,2 % sur un an, contrastant avec un repli de 5,9 % en Corse-du-Sud.
Au 1ᵉʳ trimestre 2022, avec 3 500 logements commencés en cumul annuel, le nombre de mises en chantier baisse de 1,8 % par rapport au trimestre précédent et de 0,7 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021. Le nombre de chantiers débutés est quasiment équivalent entre les deux départements mais, en termes d’évolution annuelle, la Haute-Corse se distingue encore avec une forte augmentation de 7,3 % en un an contre un repli de 7,8 % en Corse-du-Sud.
Un bilan touristique contrasté
Au 1ᵉʳ trimestre 2022, le transport de passagers augmente de moitié par rapport à celui de 2021. Le rebond est particulièrement important dans l’aérien où les flux progressent de 59 % contre 43 % dans le maritime. Toutefois, le transport de passagers se situe encore légèrement en deçà de son niveau d’avant crise ce trimestre (- 8 %). Le transport maritime affiche encore un repli de 11 % contre 6 % dans l’aérien, mais ce retrait est principalement marqué au mois de janvier.
Concernant l'hébergement, la fréquentation touristique dans les hôtels de la région, est inférieure de 6,4 % à celle du 1ᵉʳ trimestre 2019. Le repli de janvier est important (- 22,2 %) en lien avec le trafic de passagers. La fréquentation est ensuite stimulée avec les vacances d’hiver en février (+ 2,5 %). Par rapport à la même période de 2019, le recul de la fréquentation de la clientèle en provenance de l’étranger est encore très important en ce début d’année (- 35,9 %).
Concernant l'hébergement, la fréquentation touristique dans les hôtels de la région, est inférieure de 6,4 % à celle du 1ᵉʳ trimestre 2019. Le repli de janvier est important (- 22,2 %) en lien avec le trafic de passagers. La fréquentation est ensuite stimulée avec les vacances d’hiver en février (+ 2,5 %). Par rapport à la même période de 2019, le recul de la fréquentation de la clientèle en provenance de l’étranger est encore très important en ce début d’année (- 35,9 %).
Le montant des dépenses par carte bancaire creuse l’écart avec 2021
Les achats effectués par carte bancaire confirment leur dynamisme tout au long du 1ᵉʳ trimestre. Le montant de ces transactions dépasse celui du 1ᵉʳ trimestre 2019 et 2021. Ainsi, au cours de la semaine du 14 février, le montant des transactions par carte bancaire dépasse de 28 % son niveau de 2019 et de 17 % celui de 2021. Jusqu’à fin mars, l’excédent hebdomadaire des dépenses oscille entre 3 % et 18 % par rapport à la même semaine de 2021. L’essor des dépenses par CB reste nettement plus important en Corse qu’au niveau national au cours de l’ensemble de la période. Il traduit à la fois le dynamisme régional, mais aussi la transformation des habitudes de paiement locales.
En avril et mai, le rebond des transactions effectuées par rapport à la même période de 2021 sur l’île préfigurent une bonne avant saison touristique (entre + 33 % et + 49 %
En avril et mai, le rebond des transactions effectuées par rapport à la même période de 2021 sur l’île préfigurent une bonne avant saison touristique (entre + 33 % et + 49 %