Aussi, c’est confiant que le député sortant aborde ce second tour. « Le trou est fait, il sera difficile à combler. Je ne suis pas inquiet, car j’ai déjà battu cette droite alliée au Front National. Je ne vois pas comment cette victoire pourrait nous échapper », indique Paul-André Colombani. Quant à envisager une défaite, ce dernier considère que ce serait « un retour en arrière pour la Corse ».
Seule ombre au tableau toutefois, l’abstention, qui culmine à 57,13%, « même si cela est général sur le territoire », tempère Paul-André Colombani.
Pour tenter de juguler cette abstention, il promet d’aller « à la rencontre des habitants sur le terrain, de mobiliser les électeurs ». Et particulièrement dans le sixième canton d’Ajaccio - rattaché à la deuxième circonscription. « Il faut prendre en compte les diverses demandes de ces quartiers », pour Paul-André Colombani. Et, à l’avenir « revoir le découpage de ce sixième canton ».