Parmi les 260 000 jeunes qui ont participé à la course contre la faim, ce vendredi, 331 élèves de l’école primaire de Mezzana ont été "coachés" par leurs enseignants et ont couru pour la bonne cause.
Une sensibilisation réussite malgré le jeune âge
Pendant toute la semaine qui a précédé la course des séances de sensibilisation ont eu lieu à l’école pour toutes les classes.
Les intervenants bénévoles d’Action contre la Faim ont fait le déplacement pour sensibiliser les élèves au problème de la faim dans le monde. Les élèves ont découvert ainsi le quotidien des familles aidées par l’Association au Tchad, grâce notamment à un film tourné sur place.
Pour les écoliers, la sensibilisation est principalement axée sur la comparaison entre leur situation, et celle des jeunes Tchadiens du même âge.
« Cela leur permet de se rendre rapidement compte de la chance qu’ils ont de vivre dans un pays développé, mais surtout de leur montrer que leurs efforts ici pour récolter des dons aura un impact bénéfique direct sur ces enfants qui ont eu moins de chance qu’eux. » nous explique une enseignante.
A l’issue de la séance, les élèves sont devenus acteurs du projet. Il leur a été remis un tableau de parrainage.
A eux de le remplir, en trouvant des parrains
Le principe est simple. Le parrain fait une promesse de don, correspondant à la somme qu'il versera à l’écolier, en fonction du nombre de tours que ce dernier aura effectué. Ainsi, chaque promesse de don sera multipliée par le nombre de tours parcourus le jour de la course.
Une fois la course effectuée, le jeune coureur retourne voir ses parrains, récolte les dons (par chèques), puis la somme totale sera remise à Action Contre le Faim dont plus de 87% sera utilisé pour aider à lutter contre la faim au Tchad.
Malgré la chaleur, les jeunes écoliers de l’école de Mezzana ont redoublé leur motivation pour faire le plus de tours possibles.
Patricia Bosquet, déléguée départementale pour la Corse du sud d’Action Contre la Faim a salué les efforts des jeunes sportifs « Ils sont super motivés, les élèves d’écoles en générale du CP au CM2 ont gardé leur spontanéité et prennent plus facilement conscience de la situation des jeunes de leur âge. Alors que les plus vieux, collège et lycée, sont plus difficile à intéresser. Même si dans l’ensemble, on arrive toujours à piquer l’intérêt des jeunes et à les faire s’impliquer dans le projet.
C’est pour ça que je trouve que c’est une belle course, pour une belle cause, parce que ça leur fait prendre conscience que dans le monde il existe des inégalités, mais que malgré la distance on peut faire quelque chose pour les autres. De voir les enfants d’ici qui courent pour ceux de là-bas c’est formidable. ».
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