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Cette décision est attendue en Corse, après la mort le 22 mars d'Yvan Colonna des suites de son agression par un autre détenu au sein de la maison centrale d'Arles. C'est la troisième fois que Pierre Alessandri, 63 ans, fait une telle demande. Il avait été transféré dans la prison de Borgo le 11 avril avec Alain Ferrandi, autre membre du commando condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Érignac.
En réponse à ses deux premières demandes, en octobre 2019 puis en juillet 2021, le tribunal d'application des peines antiterroriste avait donné son feu vert, mais le parquet national antiterroriste (Pnat) avait contesté la décision, ensuite infirmée en appel. L'aménagement de peine prévoit que Pierre Alessandri travaille à l'extérieur en journée et dorme le soir au centre pénitentiaire de Borgo. Approuvée en première instance le 24 février, sa demande d'aménagement de peine avait été aussitôt frappée d'un appel suspensif du parquet.
Un "détenu particulièrement signalé"
Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, arrêtés en 1999, avaient été condamnés en 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 18 ans, pour leur participation à l'assassinat du préfet Claude Érignac le 6 février 1998, à Ajaccio. Incarcérés depuis mai 1999, ils sont libérables depuis mai 2017. La décision concernant une demande similaire d'aménagement de peine avec régime de semi-liberté présentée par Alain Ferrandi sera rendue le 19 mai.
Leur transfert en Corse, réclamé de longue date par leur famille et des élus de Corse et du continent, avait été rendu possible par la levée le 11 mars, "dans un esprit d'apaisement", de leur statut de "détenu particulièrement signalé" (DPS) par le premier ministre Jean Castex, une dizaine de jours après l'agression mortelle le 2 mars d'Yvan Colonna. Un "détenu particulièrement signalé" est un détenu qui présente une particulière dangerosité ou pour lequel existent des risques d'évasion.
La détention de Pierre Alessandri s'est déroulée sans incident, comme celle d'Alain Ferrandi. Avant leur transfert en Corse, ils étaient tous deux détenus à la maison centrale de Poissy. La Corse ne compte aucune maison centrale, le seul type de structures pénitentiaire habilitées à accueillir des DPS. L'agression puis la mort d'Yvan Colonna avait provoqué de vives tensions en Corse, beaucoup estimant qu'elle n'aurait pas eu lieu s'il avait été détenu sur l'île.
En réponse à ses deux premières demandes, en octobre 2019 puis en juillet 2021, le tribunal d'application des peines antiterroriste avait donné son feu vert, mais le parquet national antiterroriste (Pnat) avait contesté la décision, ensuite infirmée en appel. L'aménagement de peine prévoit que Pierre Alessandri travaille à l'extérieur en journée et dorme le soir au centre pénitentiaire de Borgo. Approuvée en première instance le 24 février, sa demande d'aménagement de peine avait été aussitôt frappée d'un appel suspensif du parquet.
Un "détenu particulièrement signalé"
Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, arrêtés en 1999, avaient été condamnés en 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 18 ans, pour leur participation à l'assassinat du préfet Claude Érignac le 6 février 1998, à Ajaccio. Incarcérés depuis mai 1999, ils sont libérables depuis mai 2017. La décision concernant une demande similaire d'aménagement de peine avec régime de semi-liberté présentée par Alain Ferrandi sera rendue le 19 mai.
Leur transfert en Corse, réclamé de longue date par leur famille et des élus de Corse et du continent, avait été rendu possible par la levée le 11 mars, "dans un esprit d'apaisement", de leur statut de "détenu particulièrement signalé" (DPS) par le premier ministre Jean Castex, une dizaine de jours après l'agression mortelle le 2 mars d'Yvan Colonna. Un "détenu particulièrement signalé" est un détenu qui présente une particulière dangerosité ou pour lequel existent des risques d'évasion.
La détention de Pierre Alessandri s'est déroulée sans incident, comme celle d'Alain Ferrandi. Avant leur transfert en Corse, ils étaient tous deux détenus à la maison centrale de Poissy. La Corse ne compte aucune maison centrale, le seul type de structures pénitentiaire habilitées à accueillir des DPS. L'agression puis la mort d'Yvan Colonna avait provoqué de vives tensions en Corse, beaucoup estimant qu'elle n'aurait pas eu lieu s'il avait été détenu sur l'île.