Mais qui n’a pas, déjà; entendu parler de ce chemin de Muntagnera, un de ces fameux sentiers de transhumance, vestige et symbole des échanges entre le Niolu et le Falasorma traversé par des milliers de bêtes et d’hommes ?
C’est l’un des inestimables joyaux du patrimoine insulaire, du fait de son histoire, mais aussi sa construction titanesque. Un sentier à l’architecture exceptionnelle en ouvrages d’art, des "ricciate" et des murs de soutènement en pierres sèches, façonnés à même le flanc de la montagne, un passage mis à l’honneur par le groupe A Filetta dans les années 1980.
Réalisé entre 1860 et 1865, c’est un chemin pavé et soutenu par des murs en pierres sèches.
Mais depuis plusieurs années, ce chemin a connu de nombreuses dégradations, que la tempête Ciaran a fini d'anéantir.
Aujourd’hui, très peu emprunté par les cycles de "muntagnera " et " d’impiaghjera", il fait cependant le bonheur des randonneurs qui souhaitent rejoindre notamment le refuge de Puscaghja, même s’il reste peu emprunté.
" Il y a quelques années, à la demande du maire Pascal Simeoni, était prévue la réhabilitation et la protection du territoire où se trouve le sentier avec sa classification "monuments naturels et des sites", explique Gérard Maestracci, 2e adjoint à la mairie de Mansu à propos de ce ,secteur d'une superficie de 1 690 hectares sur la commune de Mansu. On parle ici des vallées du Capu Tafunatu et du col de Caprunale.
" Début novembre, des crues et d’importantes pluies ont détruit certaines parties du sentier emportant pavages et murs en pierres. Il est dangereux à franchir aujourd’hui. Les dégâts sont vraiment importants " poursuit Jean-Roch Santucci, premier adjoint au maire.
Gilles Bicchierray, gardien du gîte de Puscaghja depuis 2020, connaît bien les lieux et assiste tous les ans un peu plus à sa transformation. "Caprunale est l’un des chemins les moins empruntés et l’un des plus difficiles. Mais son architecture est exceptionnelle. Je suis de Barghjana. Il y a 40 ans, je montais avec les cochons, le sentier était toujours entretenu. C’est vrai qu’il y a eu de gros dégâts avec la tempête, mais cela fait plusieurs années qu’il se dégrade. Par le manque d’entretien, du sentier et des évacuations d’eau, les nombreux hivers, les vaches, sont à l'abandon … Il n’y a pas que les intempéries qui sont en cause".
En 2020, les travaux de réhabilitation destinés au haut du sentier étaient prévus pour être exécutés dans un court délai pour un montant d’environ 300 000 €. Aujourd’hui, un nouvel appel d’offres - réhabilitation de la route forestière n°8, sentier de la transhumance - a été lancé. L'enveloppe des travaux devrait dépasser les 700 000€ pour ce projet porté par le comité de Massif.
Son président, Jean-Felix Acquaviva, devrait se rendre prochainement à Mansu pour échanger avec la population.
C’est l’un des inestimables joyaux du patrimoine insulaire, du fait de son histoire, mais aussi sa construction titanesque. Un sentier à l’architecture exceptionnelle en ouvrages d’art, des "ricciate" et des murs de soutènement en pierres sèches, façonnés à même le flanc de la montagne, un passage mis à l’honneur par le groupe A Filetta dans les années 1980.
Réalisé entre 1860 et 1865, c’est un chemin pavé et soutenu par des murs en pierres sèches.
Mais depuis plusieurs années, ce chemin a connu de nombreuses dégradations, que la tempête Ciaran a fini d'anéantir.
Aujourd’hui, très peu emprunté par les cycles de "muntagnera " et " d’impiaghjera", il fait cependant le bonheur des randonneurs qui souhaitent rejoindre notamment le refuge de Puscaghja, même s’il reste peu emprunté.
" Il y a quelques années, à la demande du maire Pascal Simeoni, était prévue la réhabilitation et la protection du territoire où se trouve le sentier avec sa classification "monuments naturels et des sites", explique Gérard Maestracci, 2e adjoint à la mairie de Mansu à propos de ce ,secteur d'une superficie de 1 690 hectares sur la commune de Mansu. On parle ici des vallées du Capu Tafunatu et du col de Caprunale.
" Début novembre, des crues et d’importantes pluies ont détruit certaines parties du sentier emportant pavages et murs en pierres. Il est dangereux à franchir aujourd’hui. Les dégâts sont vraiment importants " poursuit Jean-Roch Santucci, premier adjoint au maire.
Gilles Bicchierray, gardien du gîte de Puscaghja depuis 2020, connaît bien les lieux et assiste tous les ans un peu plus à sa transformation. "Caprunale est l’un des chemins les moins empruntés et l’un des plus difficiles. Mais son architecture est exceptionnelle. Je suis de Barghjana. Il y a 40 ans, je montais avec les cochons, le sentier était toujours entretenu. C’est vrai qu’il y a eu de gros dégâts avec la tempête, mais cela fait plusieurs années qu’il se dégrade. Par le manque d’entretien, du sentier et des évacuations d’eau, les nombreux hivers, les vaches, sont à l'abandon … Il n’y a pas que les intempéries qui sont en cause".
En 2020, les travaux de réhabilitation destinés au haut du sentier étaient prévus pour être exécutés dans un court délai pour un montant d’environ 300 000 €. Aujourd’hui, un nouvel appel d’offres - réhabilitation de la route forestière n°8, sentier de la transhumance - a été lancé. L'enveloppe des travaux devrait dépasser les 700 000€ pour ce projet porté par le comité de Massif.
Son président, Jean-Felix Acquaviva, devrait se rendre prochainement à Mansu pour échanger avec la population.
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