En Corse, la population augmente, mais cela ne se traduit pas sur la carte scolaire : « Les personnes qui arrivent ne sont pas en situation d’avoir des enfants en école maternelle ou élémentaire », ne peut que constater Bruno Benazech, le directeur académique de la Haute-Corse. Selon les prévisions de ses services, la rentrée scolaire prochaine dans le département se fera avec 80 élèves en moins par rapport à la rentrée 2023. Pourtant estime-t-il, « on a tendance à se stabiliser, car on subit une baisse constante depuis une bonne dizaine d’années avec parfois 150 à 200 élèves en moins. » Bruno Benazech dit être en relation avec l’Insee et selon ce qui en ressort, « une hausse des effectifs n’est pas attendue avant trois ou quatre ans ».
En tant que secrétaire départemental du FSU-SNUipp, Fabien Mineo est associé à la concertation à l’échelon départemental. Suite aux premières réunions de travail, il s’inquiète pour les seules écoles classées Réseau prioritaire renforcé (REP +) de la Haute-Corse, à savoir les écoles bastiaises du secteur de Saint-Joseph : Campanari, Joseph-Calloni et Charles-Andrei. « Pour les trois, il est prévu des mesures de fermeture alors que ça ne se justifie que sur Campanari », s’insurge-t-il. Fabien Mineo regrette aussi que soit étudiée la possibilité de créer un poste de conseiller pédagogique départemental en français. « Nous, on veut des enseignants devant les élèves, pas dans les bureaux… »
Et en milieu rural ?
En revanche, il se dit satisfait de constater que certains projets de fermeture en milieu rural ne sont plus d’actualité : « Deux étaient prévus, mais Bruno Benazech a été à l’écoute », salue le délégué syndical. Il alerte néanmoins sur « la problématique de l’érosion des élèves, comme dans le Cortenais ou la Castagniccia. Il y a de moins en moins de familles qui s’y installent. » Bruno Benazech se dit « attentif aux trajectoires sur deux à trois ans » de ces écoles d’une à trois classes en milieu rural, qui représentent la moitié de toutes les écoles de Haute-Corse. Dans l'ensemble, il ne confirme pas les inquiétudes relevées par les organisations syndicales, car tout peut encore évoluer. Mais « je considère que la carte scolaire que j’ai présentée lundi est plutôt équilibrée ». Il dit avoir notamment travaillé sur le dédoublement des grandes sections de maternelle des REP.
Une ultime discussion aura lieu ce lundi en présence des syndicats d’enseignants. « Si on vote contre la carte scolaire qui nous sera présentée, ça reporterait sa parution après les vacances de février, et personnellement, je ne le souhaite pas », confie Fabien Mineo qui se réserve néanmoins la possibilité de s’abstenir, notamment suite à une précédente réunion de travail qui a fait apparaître quelques tensions entre représentants syndicaux et les services académiques. « Des divergences d’analyse », nuance Bruno Benazech. Et c’est à l’issue du conseil départemental de l’Education nationale de ce jeudi que la carte scolaire 2024-2025 devrait être entérinée.
En Corse-du-Sud, l'instance se réunira un peu plus tard, le 13 mars. Pour l'heure, son directeur académique, Dominique Poggioli, ne souhaite pas s'exprimer. La tendance est également à la baisse dans ce département, puisque l'inspection académique s'attend à accueillir 40 élèves en moins dans le premier degré en septembre prochain.
En tant que secrétaire départemental du FSU-SNUipp, Fabien Mineo est associé à la concertation à l’échelon départemental. Suite aux premières réunions de travail, il s’inquiète pour les seules écoles classées Réseau prioritaire renforcé (REP +) de la Haute-Corse, à savoir les écoles bastiaises du secteur de Saint-Joseph : Campanari, Joseph-Calloni et Charles-Andrei. « Pour les trois, il est prévu des mesures de fermeture alors que ça ne se justifie que sur Campanari », s’insurge-t-il. Fabien Mineo regrette aussi que soit étudiée la possibilité de créer un poste de conseiller pédagogique départemental en français. « Nous, on veut des enseignants devant les élèves, pas dans les bureaux… »
Et en milieu rural ?
En revanche, il se dit satisfait de constater que certains projets de fermeture en milieu rural ne sont plus d’actualité : « Deux étaient prévus, mais Bruno Benazech a été à l’écoute », salue le délégué syndical. Il alerte néanmoins sur « la problématique de l’érosion des élèves, comme dans le Cortenais ou la Castagniccia. Il y a de moins en moins de familles qui s’y installent. » Bruno Benazech se dit « attentif aux trajectoires sur deux à trois ans » de ces écoles d’une à trois classes en milieu rural, qui représentent la moitié de toutes les écoles de Haute-Corse. Dans l'ensemble, il ne confirme pas les inquiétudes relevées par les organisations syndicales, car tout peut encore évoluer. Mais « je considère que la carte scolaire que j’ai présentée lundi est plutôt équilibrée ». Il dit avoir notamment travaillé sur le dédoublement des grandes sections de maternelle des REP.
Une ultime discussion aura lieu ce lundi en présence des syndicats d’enseignants. « Si on vote contre la carte scolaire qui nous sera présentée, ça reporterait sa parution après les vacances de février, et personnellement, je ne le souhaite pas », confie Fabien Mineo qui se réserve néanmoins la possibilité de s’abstenir, notamment suite à une précédente réunion de travail qui a fait apparaître quelques tensions entre représentants syndicaux et les services académiques. « Des divergences d’analyse », nuance Bruno Benazech. Et c’est à l’issue du conseil départemental de l’Education nationale de ce jeudi que la carte scolaire 2024-2025 devrait être entérinée.
En Corse-du-Sud, l'instance se réunira un peu plus tard, le 13 mars. Pour l'heure, son directeur académique, Dominique Poggioli, ne souhaite pas s'exprimer. La tendance est également à la baisse dans ce département, puisque l'inspection académique s'attend à accueillir 40 élèves en moins dans le premier degré en septembre prochain.
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