Depuis plus de deux décennies, l'association "u carnavale di Brandu" insuffle une nouvelle vie à cette célébration ravivant ainsi les flammes d'une tradition enracinée dans l'âme du village. Ce samedi, la 17ème édition a une fois de plus fait honneur à cet héritage, offrant un spectacle enchanteur où se mêlent masques, créatures fantastiques et déguisements végétaux, confectionnés avec minutie par les artisans locaux.
À Brandu, le Carnaval se distingue par son caractère atypique, reflétant fidèlement les récits des anciens. Les costumes, véritables hommages à la nature environnante, éblouissent par leur originalité et leur authenticité, déroutant les visiteurs habitués aux fastes des carnavals contemporains. Mais au-delà du spectacle visuel, cette fête revêt une dimension sociologique profonde. Au cœur de la procession, se dévoile un mariage symbolique, mettant en scène des personnages aux instincts primaires. Les "orchi", incarnation de la force sauvage de la nature, sèment l'émoi et l'hilarité, revêtus de peaux de chèvres et de masques aux traits bestiaux. Leur mission ? Féconder la terre pour annoncer l'avènement du printemps. Pendant le défilé, les "tumatori", gardiens de la sagesse ancestrale, tentent en vain de contenir l'ardeur des "orchi", dont les facéties enduisent parfois les visages des jeunes filles d'un voile de charbon, suscitant rires et éclats de joie. Mais l'apothéose de la journée demeure le mystérieux "u rampufu", incarnation des péchés de l'année écoulée. Cette édition a réservé son lot de surprises avec la révélation de son identité : Joe Biden.
Au rythme des musiques et des chants traditionnels, ce samedi encore le cortège a défilé dans les ruelles étroites de Brandu, offrant un spectacle haut en couleurs et en émotions. La journée s'est conclue par la combustion rituelle de Rampuffu, suivi d'un banquet généreux où se sont mêlés saveurs locales et convivialité.
À Brandu, le Carnaval se distingue par son caractère atypique, reflétant fidèlement les récits des anciens. Les costumes, véritables hommages à la nature environnante, éblouissent par leur originalité et leur authenticité, déroutant les visiteurs habitués aux fastes des carnavals contemporains. Mais au-delà du spectacle visuel, cette fête revêt une dimension sociologique profonde. Au cœur de la procession, se dévoile un mariage symbolique, mettant en scène des personnages aux instincts primaires. Les "orchi", incarnation de la force sauvage de la nature, sèment l'émoi et l'hilarité, revêtus de peaux de chèvres et de masques aux traits bestiaux. Leur mission ? Féconder la terre pour annoncer l'avènement du printemps. Pendant le défilé, les "tumatori", gardiens de la sagesse ancestrale, tentent en vain de contenir l'ardeur des "orchi", dont les facéties enduisent parfois les visages des jeunes filles d'un voile de charbon, suscitant rires et éclats de joie. Mais l'apothéose de la journée demeure le mystérieux "u rampufu", incarnation des péchés de l'année écoulée. Cette édition a réservé son lot de surprises avec la révélation de son identité : Joe Biden.
Au rythme des musiques et des chants traditionnels, ce samedi encore le cortège a défilé dans les ruelles étroites de Brandu, offrant un spectacle haut en couleurs et en émotions. La journée s'est conclue par la combustion rituelle de Rampuffu, suivi d'un banquet généreux où se sont mêlés saveurs locales et convivialité.