"Une nouvelle fois Sofia et Yoann employés de la Société Générale à Calvi ont été menacés. Ces intimidations répétées sont motivées par un sentiment de haine et d’exclusion insupportable mais entretenu par le mot d’ordre de « corsisation de l’emploi ».
Ce mot d’ordre diviseur éloigne les travailleurs de la nécessaire lutte pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la défense du service public. Il les oppose au-lieu de les rassembler dans le combat incontournable contre l’austérité et ses effets dévastateurs pour la défense des acquis sociaux et démocratiques.
Arrachés au patronat par la mobilisation unitaire et solidaire, ils ne seront préservés et développés que de la même manière d’autant plus en ce moment que le gouvernement sur injonction du MEDEF s’en prend durement à la protection sociale dans toutes ses dimensions et au droit du travail.
Les communistes s’associent aux démocrates et aux syndicalistes pour condamner fermement les actes odieux dont sont victimes Sofia et Yoan et leur expriment leur entière solidarité. Les responsables de ces ignominies doivent être recherchés activement afin qu’ils en répondent devant la justice et soient sanctionnés en conséquence" déclare le PCF.
De son côté la ligue des Droits de l’Homme "condamne les violences perpétrées à l’encontre des deux salariés de la Société-Générale de L’Île Rousse et tient à leur apporter tout son soutien. Ce n’est pas la première fois que ces personnes sont visées par des actes de violence. Devant la gravité de la situation, la LDH demande que soit mis en œuvre, immédiatement, les moyens nécessaires à la protection des victimes et à la recherche des responsables de ces agressions. »
France-Corse "condamne avec la plus grande fermeté les actes odieux dont ont été victimes en Balagne Sofia et Yoann, un couple d’employés de la société générale. Leur véhicule a été détruit à l’explosif et pour plus fortement les intimider, un cercueil a été dessiné sur les murs de leur résidence avec la mention « dernier avertissement ».
Il s’agit là de pratiques barbares, qui avaient déjà eu cours en mai dernier (les deux employés
faisant l’objet de menaces régulières depuis leur affectation dans l’île) et qui sont réitérées
dans le but d’inciter le couple à quitter rapidement la Corse, sous le prétexte xénophobe qu’ils occuperaient des places devant revenir à des corses.
Outre que Sofia est d’origine corse, de tels comportements sont la négation de nos valeurs ancestrales d’hospitalité et du fait que de très nombreux corses travaillent sur le continent sans que personne ne leur reproche de prendre la place de qui que ce soit et n’agisse avec brutalité pour les obliger à partir.
Ces procédés ignobles et cette violence inacceptable sont la conséquence des revendications
archaïques de repli sur soi et de refus des autres dont certains politiques se font les chantres
depuis de trop nombreuses années.
France Corse tient à exprimer son soutien le plus total au jeune couple et espère que les
auteurs des agissements inqualifiables qu’ils ont eu à subir seront rapidement identifiés."
Ce mot d’ordre diviseur éloigne les travailleurs de la nécessaire lutte pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la défense du service public. Il les oppose au-lieu de les rassembler dans le combat incontournable contre l’austérité et ses effets dévastateurs pour la défense des acquis sociaux et démocratiques.
Arrachés au patronat par la mobilisation unitaire et solidaire, ils ne seront préservés et développés que de la même manière d’autant plus en ce moment que le gouvernement sur injonction du MEDEF s’en prend durement à la protection sociale dans toutes ses dimensions et au droit du travail.
Les communistes s’associent aux démocrates et aux syndicalistes pour condamner fermement les actes odieux dont sont victimes Sofia et Yoan et leur expriment leur entière solidarité. Les responsables de ces ignominies doivent être recherchés activement afin qu’ils en répondent devant la justice et soient sanctionnés en conséquence" déclare le PCF.
De son côté la ligue des Droits de l’Homme "condamne les violences perpétrées à l’encontre des deux salariés de la Société-Générale de L’Île Rousse et tient à leur apporter tout son soutien. Ce n’est pas la première fois que ces personnes sont visées par des actes de violence. Devant la gravité de la situation, la LDH demande que soit mis en œuvre, immédiatement, les moyens nécessaires à la protection des victimes et à la recherche des responsables de ces agressions. »
France-Corse "condamne avec la plus grande fermeté les actes odieux dont ont été victimes en Balagne Sofia et Yoann, un couple d’employés de la société générale. Leur véhicule a été détruit à l’explosif et pour plus fortement les intimider, un cercueil a été dessiné sur les murs de leur résidence avec la mention « dernier avertissement ».
Il s’agit là de pratiques barbares, qui avaient déjà eu cours en mai dernier (les deux employés
faisant l’objet de menaces régulières depuis leur affectation dans l’île) et qui sont réitérées
dans le but d’inciter le couple à quitter rapidement la Corse, sous le prétexte xénophobe qu’ils occuperaient des places devant revenir à des corses.
Outre que Sofia est d’origine corse, de tels comportements sont la négation de nos valeurs ancestrales d’hospitalité et du fait que de très nombreux corses travaillent sur le continent sans que personne ne leur reproche de prendre la place de qui que ce soit et n’agisse avec brutalité pour les obliger à partir.
Ces procédés ignobles et cette violence inacceptable sont la conséquence des revendications
archaïques de repli sur soi et de refus des autres dont certains politiques se font les chantres
depuis de trop nombreuses années.
France Corse tient à exprimer son soutien le plus total au jeune couple et espère que les
auteurs des agissements inqualifiables qu’ils ont eu à subir seront rapidement identifiés."
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