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Blocus maritime : Le STC Méridionale répond aux accusations de blocage de l'économie corse


Maria Bettina Colonna le Samedi 18 Janvier 2020 à 08:08

Une vingtaine de remorques appartenant à des transporteurs corses ont été saccagées, ce vendredi, sur le port de Marseille. Unanime et ferme a été la réaction des l’ensemble des élus de la chambre de commerce régionale et des transporteurs insulaires qui subissent déjà le contrecoup du blocage des navires par les marins STC de La Méridionale et du blocage des ports par les dockers de la CGT protestant contre la grève des retraites,.
Marc-Aurèle Orsoni délégué STC à La Méridionale, répond aux accusations de blocage de l'économie corse.



Le campement de fortune du STC sur le port de Marseille
Le campement de fortune du STC sur le port de Marseille
Ils restent déterminés à ne rien lâcher et ils attentdent un accord pour la desserte les marins du STC, Syndicat des travailleurs corses, au 10ème jour de la grève qui paralyse le trafic maritime entre Marseille et la Corse.
Depuis le 9 janvier, une partie des personnels de La Méridionale, est en grève et demande qu'un accord pour la desserte maritime Corse-Marseille soit prise entre les directions de deux compagnies maritimes, Corsica Linea et La Méridionale.
Trois navires de la Corsica Linea sont immobilisés sur le port de Marseille ou vendredi de nombreuses remorques pleines de marchandises appartenant à plusieurs transporteurs insulaires ont été saccagées.
Unanime et ferme a été la réaction des transporteurs et des élus de la chambre régionale de commerce qui affirment que le mouvement de grève « vient de franchir la ligne rouge » et que « l’escalade d’actes violents à l’égard des entreprises de transports et plus largement des socio-professionnels de l’île est inacceptable ».
 

 

Marc-Aurèle Orsoni délégué STC à la Méditionale précise à CNI  « Le port de Marseille est très grand, on ne peut pas nous mettre sur le dos ce qui s’est passé, notre campement est à l’autre bout du port »
Conscients que ce blocage entraine une baisse d’activité pour plusieurs acteurs insulaires, les grévistes du syndicat affirment que « si chacun avait tenu sa parole donnée au mois de juin, aujourd’hui il y aurait déjà un partenariat solide entre les deux compagnies et les bateaux navigueraient. »
« On n’a jamais voulu prendre la Corse en otage, on veut juste que l’accord de juin soir respecté convaincus que la meilleure qualité de service public pour les Corses reste un partenariat solide, durable et équitable entre nos deux compagnies. Et que dans le cadre du futur schéma, voulu et voté par la majorité actuelle, afin d'éviter un monopole sur les ports principaux, seule cette solution qui éviterait une casse sociale directe et indirecte."