Corse Net Infos - Pure player corse

Bastia a honoré la mémoire des victimes civiles et militaires d'Algérie, de Tunisie et du Maroc


le Samedi 19 Mars 2016 à 23:30

Les Anciens Combattants de la FNACA de Haute-Corse étaient présents samedi matin à Bastia et à Moltifao où était célébrée la Journée Nationale du Souvenir et du Recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc,



Bastia a honoré la mémoire des victimes civiles et militaires d'Algérie, de Tunisie et du Maroc
Le soleil était présent pour accueillir et honorer les Anciens Combattants présents samedi matin à Bastia. Réunis sur la place Saint-Nicolas au pied du monument aux morts pour la France sous l’égide des institutions représentées Alain Thirion, préfet de Haute-Corse, Pierre Savelli, maire de Bastia, les représentants de la Collectivité de Corse et du Conseil départemental, de la gendarmerie et de la base aérienne de Solenzara.
La cérémonie fut dirigée de main de maitre par Marc-Paul Luciani, directeur de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC).


L’après-midi, tous se retrouvèrent au monument aux morts de Moltifao, regrettant toutefois l’absence du maire ou de son représentant.
En l’absence du président Jean Raffi, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement, Claude Pianne, vice-président et porte-drapeau, a remis la médaille commémorative d’Algérie ainsi que celle de Reconnaissance de la Nation à Lucien Alpin de Calvi.
Patricia Mariani, auteure du livre Un gone dans le djebel, consacré à la guerre d’Algérie, était également présente à cette journée commémorative, conviée par les membres de la FNACA.


Rappelons que les « évènements » ne furent reconnus qu’en 1993 par Jacques Chirac. La date fixée par l’Etat fait chaque année polémique car si le 19 mars rappelle la signature des accords d’Evian (parue au JO le 20 mars 62), elle ne fut certes pas la fin de la guerre. Harkis, Pieds Noirs et jeunes appelés présents après cette date et encore vivants s’en souviennent parfaitement. Toutefois, peut-être serait-il bon qu’après avoir été unis dans la guerre, les anciens combattants soient de nouveaux réunis pour montrer l’exemple de solidarité, par devoir de mémoire, même si cette date ne fait l’unanimité…