Il est sans doute trop tôt pour établir avec précisions les événements qui ont poussé cet homme à faire ainsi usage d’une arme blanche puis de son fusil pour blesser une, puis deux trois personnes puis cinq personnes, à tirer à travers les portes de l’immeuble et contre des agents de l’office public de l’habitat qui se trouvaient dans l’immeuble où il s’est retranché, mais le bilan de cet acte irresponsable est tragique.
Un mort, 6 blessés dont un dans un état grave : un coup de folie qui trouve sans doute son origine dans un différend de voisinage.
C’est pour tenter de le régler que deux policiers se sont rendus sur place mais ils ont été accueillis par des coups de feu. Des coups de feu qui se sont poursuivis dans les étages de l’immeuble puis jusqu’à l’extérieur où deux agents de l’office public de l’habitat ont été pris pour cible.
C’est là que l’un d’entre eux a été atteint par les coups de feu du forcené qui s’est aussitôt retranché dans l’immeuble où il vit.
Dès que les échos de la fusillade ont été portés à la connaissance des services de police de police et des secours d’importants moyens ont convergé sur place. Le comité opérationnel départemental a été activé à la préfecture de Haute-Corse
Des unités de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) et du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie ont investi les lieux pendant qu’un négociateur tentait de prendre contact avec le forcené.
Dans le même d’importants moyens des services de secours de Bastia, de Lucciana, de Cervioni, deux équipes du Samu et le groupe de d’extraction des pompiers avec tenues balistiques convergeaient également vers Montesoro.
La première tâche des sauveteurs a consisté à récupérer les blessés qui se trouvaient dans l’immeuble et ceux qui gisaient à proximité
Un peu plus tard on apprenait que la fusillade avait fait un mort - un agent de l’office public de l’habitat - un blessé grave et que cinq autres personnes avaient été touchées par le tir qui forcené.
La session de l'assemblée de Corse annulée
Puis la longue attente a débuté. Les policiers ont fait le siège de l’immeuble durant de longues heures. Le forcené ne s’est plus manifesté et dans l’immeuble de la terreur où plusieurs résidents ont été confinés par la force des choses avaient pour consigne de ne pas s’approcher des fenêtres.
Vers 20h30 après que plusieurs autres détonations aient retenti dans le secteur, une section du RAID de Marseille arrivait sur place.
Sur place aussi, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, qui un peu avant, en signe de deuil avait demandé et obtenu le renvoi de la prochaine session de l’assemblée de Corse, Pierre Savelli, maire de Bastia, puis François Tatti, président de la CAB qui se sont inquiétés de l’évolution de la situation auprès des services de secours et des forces de l’ordre.
Vers 23 heures les hommes du RAID, qui avaient investi l'immeuble, étaient, toujours, dans les escaliers. Ils sécurisaient les lieux, étage après étage.
La tension, quant à elle, était toujours aussi vive dans le quartier, entièrement bouclé, où de nombreuses personnes attendaient avec angoisse le dénouement de cette tragique journée.
Ils n'allaient pas être tardé à être fixés.
Au terme de leur progression dans les étages les hommes du RAID ont découvert le forcené mort.
Il avait mis fin à ses jours.
Sur la seconde les forces de l'ordre éclairent toute la façade de l'immeuble où est retranché l'homme