Des parents d'élèves, des enseignants, le principal Jules d'Ulivo, mais aussi Marc Leccia, proviseur du lycée Giocante de Casabianca et ses élèves de seconde (langue vivante 3), se pressaient autour de l'enseignante de Chinois Mandarin Xin Devichi et des collégiens de sixième 3 (langue vivante 2).
Xin Devichi, professeur de Chinois, au collègue Simon-Vinciguerra et au lycée Giocante de Casabianca, avait décoré les lieux en partenariat avec ses collègues de l'équipe éducative.
Les travaux des élèves étaient exposés, cahiers de calligraphie, fiches individuelles de présentation, cartes de vœux, et un buffet débordant de friandises chinoises était dressé. On pouvait admirer aussi divers objets appartenant à Xin Devichi, tels que des bibelots, estampes ou vêtements de cérémonie en soie.
Trois heures par semaine
A raison de trois heures par semaine, ce sont 14 collégiens (dont 5 garçons) et 12 lycéens qui apprennent le Chinois depuis la rentrée de Septembre. Le collège Simon-Vinciguerra est en outre le premier établissement de Corse à enseigner cette langue.
Xin Devichi souligne que le Chinois n'est pas une langue difficile, mais qu'il faut cependant une bonne motivation pour l'apprendre car la calligraphie est compliquée et demande un grand investissement. Pour ne pas rebuter ses élèves elle a d'ailleurs débuté par un enseignement oral, et ce n'est que depuis quelques petites semaines qu'ils se familiarisent avec les signes.
Xin Devichi enseigne le Chinois depuis septembre 2013 après avoir exercé le métier de journaliste en Chine puis à France Télévision à Paris, et obtenu des masters à Strasbourg puis à Nantes. Elle vit en Corse depuis cinq ans et s'est très bien adaptée à la vie insulaire ainsi qu'à l'enseignement qui est pour elle un prolongement de son métier initial dans le monde de la communication.
Des pionniers
Avant une rapide allocutionde Jules d'Ulivo et Marc Leccia, les élèves, collégiens ou lycéens, se sont tous pliés au rituel de la présentation en Chinois, nom, prénom, âge, lieu d'habitation, nationalité... Ils se prénomment Pauline, Noémie, Baptiste, Stéphane..., ils sont de Bastia, Sisco, Vescovato..., les plus jeunes n'ont que 10 ans, et vendredi après-midi, ils ont prouvé qu'après un si court enseignement, ils sont déjà très à l'aise avec cette langue vivante.
Bastien dira qu'il est venu à l'apprentissage du Chinois parce qu'il s'intéresse à la calligraphie, et qu'à l'âge de 8 ans, alors qu'il était élève de CE2 à l'école de Toga, il a découvert cette langue grâce à une rapide initiation. Baptiste rêve de devenir créateur de jeux informatiques en Chine, alors c'est tout naturellement qu'il s'est orienté vers cette seconde langue vivante. Stéphane s'intéresse à l'Asie, au Japon, à la Chine, et il a saisi l'opportunité qui lui était offerte d'apprendre le Chinois. Jean-Sébastien s'intéressait aussi à la calligraphie, et il a eu le bonheur de découvrir un très beau livre sur la Muraille de Chine...
Les uns comme les autres souhaitent poursuivre l'apprentissage de cette langue et ils envisagent dans quelques années un déplacement en Chine. Ils ont bien souligné leur motivation, leur volonté d'apprendre. Xin Devichi et ses élèves sont heureux de faire partie de cette belle aventure et d'être des pionniers pour l'apprentissage du Chinois sur notre île.
Odile AURACARIA
Xin Devichi, professeur de Chinois, au collègue Simon-Vinciguerra et au lycée Giocante de Casabianca, avait décoré les lieux en partenariat avec ses collègues de l'équipe éducative.
Les travaux des élèves étaient exposés, cahiers de calligraphie, fiches individuelles de présentation, cartes de vœux, et un buffet débordant de friandises chinoises était dressé. On pouvait admirer aussi divers objets appartenant à Xin Devichi, tels que des bibelots, estampes ou vêtements de cérémonie en soie.
Trois heures par semaine
A raison de trois heures par semaine, ce sont 14 collégiens (dont 5 garçons) et 12 lycéens qui apprennent le Chinois depuis la rentrée de Septembre. Le collège Simon-Vinciguerra est en outre le premier établissement de Corse à enseigner cette langue.
Xin Devichi souligne que le Chinois n'est pas une langue difficile, mais qu'il faut cependant une bonne motivation pour l'apprendre car la calligraphie est compliquée et demande un grand investissement. Pour ne pas rebuter ses élèves elle a d'ailleurs débuté par un enseignement oral, et ce n'est que depuis quelques petites semaines qu'ils se familiarisent avec les signes.
Xin Devichi enseigne le Chinois depuis septembre 2013 après avoir exercé le métier de journaliste en Chine puis à France Télévision à Paris, et obtenu des masters à Strasbourg puis à Nantes. Elle vit en Corse depuis cinq ans et s'est très bien adaptée à la vie insulaire ainsi qu'à l'enseignement qui est pour elle un prolongement de son métier initial dans le monde de la communication.
Des pionniers
Avant une rapide allocutionde Jules d'Ulivo et Marc Leccia, les élèves, collégiens ou lycéens, se sont tous pliés au rituel de la présentation en Chinois, nom, prénom, âge, lieu d'habitation, nationalité... Ils se prénomment Pauline, Noémie, Baptiste, Stéphane..., ils sont de Bastia, Sisco, Vescovato..., les plus jeunes n'ont que 10 ans, et vendredi après-midi, ils ont prouvé qu'après un si court enseignement, ils sont déjà très à l'aise avec cette langue vivante.
Bastien dira qu'il est venu à l'apprentissage du Chinois parce qu'il s'intéresse à la calligraphie, et qu'à l'âge de 8 ans, alors qu'il était élève de CE2 à l'école de Toga, il a découvert cette langue grâce à une rapide initiation. Baptiste rêve de devenir créateur de jeux informatiques en Chine, alors c'est tout naturellement qu'il s'est orienté vers cette seconde langue vivante. Stéphane s'intéresse à l'Asie, au Japon, à la Chine, et il a saisi l'opportunité qui lui était offerte d'apprendre le Chinois. Jean-Sébastien s'intéressait aussi à la calligraphie, et il a eu le bonheur de découvrir un très beau livre sur la Muraille de Chine...
Les uns comme les autres souhaitent poursuivre l'apprentissage de cette langue et ils envisagent dans quelques années un déplacement en Chine. Ils ont bien souligné leur motivation, leur volonté d'apprendre. Xin Devichi et ses élèves sont heureux de faire partie de cette belle aventure et d'être des pionniers pour l'apprentissage du Chinois sur notre île.
Odile AURACARIA
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