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Bastia : L'intersyndicale CGT-STC des pompiers de Haute-Corse occupe les locaux du Sdis


le Lundi 23 Mai 2016 à 16:00

Les locaux de la direction du Service départemental d'incendie et de secours de la Haute-Corse sont occupés depuis lundi après-midi par l'intersyndicale STC-CGT des pompiers du département. La réunion qui s'est tenue en début d'après-midi n'a pas apporté aux pompiers, en grève administrative, les réponses qu'ils attendaient. C'est la raison de leur occupation prévue pour durer…



Les représentants de l'intersyndicale avant la réunion
Les représentants de l'intersyndicale avant la réunion
Le conflit qui oppose depuis un mois l'intersyndicale STC-CGT des pompiers de Haute-Corse - ils sont en grève administrative depuis un mois - à la direction du service départemental d'incendie de secours de la Haute-Corse a pris un nouveau tour lundi après-midi au terme de la réunion qui rassemblé autour de la même table les représentants du président du conseil d'administration, la direction de l'établissement et les représentants syndicaux.
Rassemblés avec plusieurs "grévistes" devant l'entrée des locaux du Sdis, ils ont rencontré presque aussitôt leurs interlocuteurs.
Mais la discussion a tourné court.
En tout cas elle n'a été de nature à satisfaire les représentants des pompiers.
"Avant notre première entrevue avec le président du conseil d'administration on nous a dit qu'il n'y avait pas de réponse à apporter à nos revendications. La deuxième fois on nous a dit que le président ne pouvait donner de réponse et aujourd'hui alors que nous attendions des réponse, on nous qu'il s'agit d'une réunion d'information" expliquait après coup Fabrice Riolacci.

La réaction des "grévistes" a été immédiate : l'occupation des locaux de la direction du Sdis a été décidée. "Nous essayons de nous faire entendre depuis un mois. Un mois après il n'y a toujours rien" ajoutait encore le représentant de la CGT en rappelant l'essentiel de la revendication toute contenue dans le protocole d'accord.
"Nous demandons qu'il soit respecté. On nous dit que l'on ne peut pas le faire."