Les sénateurs membres de la commission des lois ont débuté une visite de deux jours à Ajaccio où ils ont notamment rencontré les élus de l'île par le biais d'auditions individuelles.
Malgré le séisme politique qui secoue la France depuis dimanche soir, ils ont tenu à maintenir leur déplacement en Corse. Les sénateurs membres de la commission des lois constitutionnelles, de la législation, du suffrage universel, du règlement et d’administration générale ont débuté une visite de deux jours à Ajaccio ce lundi, dans le cadre de la mission d’information sur l’évolution institutionnelle de la Corse. « L’Assemblée Nationale a été dissoute hier, mais le Sénat est toujours là et ses travaux continuent. Il n’y avait pour nous à aucun moment l’idée de ne pas venir en Corse pour continuer le travail que nous avons entamé », soutient le président de la commission des lois et sénateur du Rhône, François-Noël Buffet en insistant : « Les membres de la commission tenaient beaucoup à continuer à travailler sur l’évolution institutionnelle de la Corse ».
Si depuis l’annonce surprise d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les chances de survie du processus d’autonomie de la Corse au milieu de la crise que traverse la France, François-Noël Buffet reconnaît pour sa part seulement « une difficulté incontestable liée à la dissolution ». « Mais la Corse sera toujours là, ses problématiques seront toujours là, et il faudra bien qu’à un moment ou l’autre nous continuions de les faire avancer », pose-t-il en annonçant : « Nous rendrons un rapport comme il l’était prévu, probablement à la rentrée de septembre ou en octobre et nous ferons ce travail de fond jusqu’au bout. Il sera utile le moment venu et participera au débat démocratique lorsque l’Assemblée Nationale sera réélue ».
Si depuis l’annonce surprise d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les chances de survie du processus d’autonomie de la Corse au milieu de la crise que traverse la France, François-Noël Buffet reconnaît pour sa part seulement « une difficulté incontestable liée à la dissolution ». « Mais la Corse sera toujours là, ses problématiques seront toujours là, et il faudra bien qu’à un moment ou l’autre nous continuions de les faire avancer », pose-t-il en annonçant : « Nous rendrons un rapport comme il l’était prévu, probablement à la rentrée de septembre ou en octobre et nous ferons ce travail de fond jusqu’au bout. Il sera utile le moment venu et participera au débat démocratique lorsque l’Assemblée Nationale sera réélue ».
Dans le droit fil des auditions débutées il y a une quinzaine de jours, tout au long de l’après-midi les sénateurs se sont ainsi astreints à rencontrer le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni – pour la seconde fois -, puis la présidente de l’Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis, ainsi que les présidents de groupe et la présidente du Conseil Économique Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESEC), Marie-Jeanne Nicoli, et ses vice-présidents. « Nous sommes engagés dans une démarche d’écoute, de travail de fond. Il n’y a pas de refus de principe », explique le président de la commission des lois en assurant que les sénateurs que l’on dit frileux envers ce processus d’autonomie « ne sont crispés par rien ». « Nous sommes dans une logique d’ouverture. Le but est d’abord de rétablir la confiance entre les parlementaires et la Collectivité de Corse pour faire avancer les demandes de la Corse », indique-t-il encore avant de conclure : « Il n’y a pas de point de blocage ou de non absolu, sinon on ne serait pas là. Si nous sommes là c’est pour échanger et comprendre la spécificité du territoire ».
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