Lors de notre entretien, elle a pointé un certain nombre de difficultés insulaires, notamment liées à l’importation du bois. En évoquant les problématiques liées aux matières premières lors des rencontres professionnelles de la filière bois, elle fait son possible pour faire évoluer la Corse vers des pratiques plus durables.
- Pouvez-vous développer ce qu’est « l’architecture écologique » que votre cabinet défend?
-La filière du bois de Corse est en création, donc pour le moment une très grande majorité du bois est importée. Nous tendons vers des bâtiments le plus durable possible, mais les freins économiques sont importants. De plus certaines choses sont encore difficiles à mettre en œuvre parfois par manque de savoir-faire ou bien pour des difficultés liées à la matière première. Nous commençons à réfléchir à la construction de maison bois et en paille, mais la matière première qu’est la paille est manquante en Corse et le savoir-faire est à importer. La filière existe sur le continent. Nous allons essayer de faire évoluer les choses, mais lentement en fonction de la demande. Les savoir-faire traditionnels comme les enduits à la chaux sur les maisons en pierres, sont en train de disparaitre et il faut tout mettre en œuvre afin de les préserver. Tous ces enjeux font partie de l’écologie et de la construction durable.
Mais ce genre de difficultés n’arrêtent pas Aline Gillier qui continue de travailler sur des projets mobilisant énormément de bois comme matière première. Main dans la main avec les maîtres d’ouvrage, elle s’attelle à la réalisation de villas qui apportent une véritable plus-value environnementale.
« Nous travaillons principalement sur des villas en ossature bois, ceci avec les entreprises locales qui ont développé un vrai savoir-faire en la matière. Les maisons sur lesquelles nous travaillons sont des projets de petites dimensions qui n’ont pas l’obligation administrative de faire appel à un architecte, mais les maîtres d’ouvrage choisissent de nous faire confiance pour leur apporter notre savoir-faire et notre expertise afin de leur présenter les différentes solutions de construction. »
L’engouement pour les constructions écologiques se fait tout particulièrement ressentir de la part du public, notamment lors de journées portes ouvertes comme celles des journées nationales de l’architecture en octobre.
« Elles ont permis de guider le public sur des visites de bâtiments terminés ou en construction. Nous avons favorisé les visites de bâtiment en bois, car il y a une vraie demande du public pour avoir plus d’information sur ce type de construction. Les différents éléments qui peuvent apporter un vrai atout écologique : notamment le mode de chauffage et de refroidissement, les différents types de ventilations, la production d’eau chaude ont été détaillés et expliqués pour que chacun comprenne que c’est possible et à la portée de tous. Le tout en favorisant des solutions solaires ou bien au bois énergie qui sont des ressources durables. Nous invitons également les entreprises à présenter leurs savoir-faire et expliquer au public la qualité de leur travail. Nous favorisons l’échange autour des sujets de l’architecture et de la construction écologique et durable. »
L’utilisation de la pierre, des enduits à la chaux et autres techniques moins utilisées, doivent pour Aline Gillier, absolument perdurer pour la préservation du patrimoine et des maisons corses.
- Pouvez-vous développer ce qu’est « l’architecture écologique » que votre cabinet défend?
-La filière du bois de Corse est en création, donc pour le moment une très grande majorité du bois est importée. Nous tendons vers des bâtiments le plus durable possible, mais les freins économiques sont importants. De plus certaines choses sont encore difficiles à mettre en œuvre parfois par manque de savoir-faire ou bien pour des difficultés liées à la matière première. Nous commençons à réfléchir à la construction de maison bois et en paille, mais la matière première qu’est la paille est manquante en Corse et le savoir-faire est à importer. La filière existe sur le continent. Nous allons essayer de faire évoluer les choses, mais lentement en fonction de la demande. Les savoir-faire traditionnels comme les enduits à la chaux sur les maisons en pierres, sont en train de disparaitre et il faut tout mettre en œuvre afin de les préserver. Tous ces enjeux font partie de l’écologie et de la construction durable.
Mais ce genre de difficultés n’arrêtent pas Aline Gillier qui continue de travailler sur des projets mobilisant énormément de bois comme matière première. Main dans la main avec les maîtres d’ouvrage, elle s’attelle à la réalisation de villas qui apportent une véritable plus-value environnementale.
« Nous travaillons principalement sur des villas en ossature bois, ceci avec les entreprises locales qui ont développé un vrai savoir-faire en la matière. Les maisons sur lesquelles nous travaillons sont des projets de petites dimensions qui n’ont pas l’obligation administrative de faire appel à un architecte, mais les maîtres d’ouvrage choisissent de nous faire confiance pour leur apporter notre savoir-faire et notre expertise afin de leur présenter les différentes solutions de construction. »
L’engouement pour les constructions écologiques se fait tout particulièrement ressentir de la part du public, notamment lors de journées portes ouvertes comme celles des journées nationales de l’architecture en octobre.
« Elles ont permis de guider le public sur des visites de bâtiments terminés ou en construction. Nous avons favorisé les visites de bâtiment en bois, car il y a une vraie demande du public pour avoir plus d’information sur ce type de construction. Les différents éléments qui peuvent apporter un vrai atout écologique : notamment le mode de chauffage et de refroidissement, les différents types de ventilations, la production d’eau chaude ont été détaillés et expliqués pour que chacun comprenne que c’est possible et à la portée de tous. Le tout en favorisant des solutions solaires ou bien au bois énergie qui sont des ressources durables. Nous invitons également les entreprises à présenter leurs savoir-faire et expliquer au public la qualité de leur travail. Nous favorisons l’échange autour des sujets de l’architecture et de la construction écologique et durable. »
L’utilisation de la pierre, des enduits à la chaux et autres techniques moins utilisées, doivent pour Aline Gillier, absolument perdurer pour la préservation du patrimoine et des maisons corses.
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