L'imagerie médicale du Casone devient, tous les jours à partir de 16 heures, centre de vaccination. Photo : Michel Luccioni
À Ajaccio, depuis la fermeture de l’Espace Diamant le 28 juin dernier, le centre-ville se retrouvait dépourvu de centre de vaccination. Le maire Laurent Marcangeli, tout comme l’élue nationaliste et médecin Danielle Antonini s’en étaient d’ailleurs émus lors du conseil municipal du 26 juillet. En effet, les Ajacciens se retrouvaient contraints de se déplacer aux Salines, à Baleone ou bien à Porticcio. Une difficulté pour les populations les plus fragiles ou ne disposant pas de véhicule.
Face à cette situation, les docteurs Mozziconacci et Carrolaggi ont pris l’initiative de créer un nouveau centre, boulevard Fred Scamaroni, dans les locaux de l’imagerie médicale du Casone. L’objectif ? « Se rapprocher le plus possible des gens qui ne peuvent pas se déplacer », comme l'explique le docteur Laurent Tinsi, qui fait partie de l’équipe.
Face à cette situation, les docteurs Mozziconacci et Carrolaggi ont pris l’initiative de créer un nouveau centre, boulevard Fred Scamaroni, dans les locaux de l’imagerie médicale du Casone. L’objectif ? « Se rapprocher le plus possible des gens qui ne peuvent pas se déplacer », comme l'explique le docteur Laurent Tinsi, qui fait partie de l’équipe.
De 16 heures à 20 heures, sur rendez-vous
L’ouverture s’est faite lundi 2 août. « Le matin, le centre continue de fonctionner en radiologie et à partir de 16 heures, on ouvre » détaille t-il. Et ce, jusqu’à 20 heures, tous les jours. Des créneaux qui viennent compléter ceux du centre de Baleone, qui ferme quant à lui à 16 heures. En revanche, pas question ici de venir sans rendez-vous : « Les plages horaires sont disponibles sur Doctolib » précise le médecin.
En une journée, ce sont déjà cinquante personnes, « de 12 à 91 ans », qui ont d’ores-et-déjà fait le déplacement pour se faire injecter une dose de Pfizer. « Même des touristes ! » Face à cet engouement, le médecin espère augmenter rapidement en capacité, « surtout en prévision de la troisième dose à la rentrée ». Le centre du Casone n’est donc pas près de fermer ses portes.
En une journée, ce sont déjà cinquante personnes, « de 12 à 91 ans », qui ont d’ores-et-déjà fait le déplacement pour se faire injecter une dose de Pfizer. « Même des touristes ! » Face à cet engouement, le médecin espère augmenter rapidement en capacité, « surtout en prévision de la troisième dose à la rentrée ». Le centre du Casone n’est donc pas près de fermer ses portes.
Au centre du Casone, une cinquantaine de personnes a fait déplacement pour se faire vacciner depuis la veille. Photo : Michel Luccioni
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