Ajaccio va une nouvelle fois vibrer aux sons de l’accent espagnol du 12 au 19 avril prochains. Pour la 26ème année, l’association Latinità organise en effet le festival du cinéma espagnol et latino-américain au Palais des Congrès. Un rendez-vous désormais bien installé dans le paysage culturel de la cité impériale. « On a bien l’impression que les Ajacciens ont envie de voir des choses différentes », sourit Marie-Claire Lucena, la présidente de l’association Latinità.
Chaque année, le public est en effet nombreux à se prendre de passion pour le cinéma hispanique. « Nous proposons des films espagnols mais pas que. Il y a aussi des films catalans ou basques. Et nous avons aussi un champ d’action immense qu’est l’Amérique Latine. Les préoccupations des uns et des autres sont différentes des nôtres et c’est bon de les faire découvrir », indique Marie-Claire Lucena en dévoilant que pour cette édition 17 films seront au programme. « Cette année, les films latino ont pris un peu le dessus par rapport aux films espagnols », révèle-t-elle.
Au travers ce festival, l’association souhaite mettre le focus sur l’originalité de ce cinéma aussi bien espagnol que latino. « Les séries espagnoles ont un atout majeur dans l’espace audiovisuel », souligne Marie-Claire Lucena. Afin de satisfaire tous les goûts, Latinità met par ailleurs un point d’honneur à proposer une programmation éclectique. « Nous essayons de varier les genres. Nous avons des comédies, des thrillers, nous proposons également des drames, et même des comédies dramatiques. Nous faisons également un mix au niveau des thèmes. Nous aimons les films qui parlent de la jeunesse, des problèmes des jeunes, mais aussi des problèmes sociaux et politiques. Je crois que tout ce qui se dégage de ces films, c’est qu’ils provoquent des émotions », se réjouit la présidente.
Une compétition et de beaux moments de partage
Pour cette 26ème édition, deux films seront particulièrement mis en avant. À commencer par le dernier long métrage du réalisateur espagnol Victor Erice, Fermer les yeux. « Victor Erice revient 30 ans après avoir réalisé de grands succès et être devenu un réalisateur sur lequel on misait. Il avait disparu de la scène commerciale, et là il revient avec un autre très grand film qui a eu des très très bonnes critiques, avec deux grands acteurs qui sont José Coronado et Manolo Solo. D’ailleurs, au Festival de Cannes, les gens se demandaient pourquoi il n’avait pas été mis en compétition », signale Marie-Claire Lucena. L’équipe du festival a aussi souhaité mettre l’accent sur Dispararon al pianista, un film d’animation aux graphismes étourdissants de Fernando Trueba et Javier Mariscal. « C’est une paire qui a commis un très grand film d’animation qui était Chico et Rita qui a très bien marché dans notre festival. Cette fois ils ont eu l’idée de travailler sur la mystérieuse disparition d’un pianiste virtuose brésilien, lors d’un déplacement en Argentine en 1976. Lorsqu’on voit les images de ce film d’animation on est vraiment estomaqué. Sans parler de la musique et des personnalités qui interviennent dans le film. C’est un très beau film d’animation », souffle la présidente.
Par ailleurs, comme chaque année, les spectateurs pourront voter pour leur film préféré du festival. « 5 films seront mis en compétition et seront proposés à 5 jurys : un jury de professionnels de l’audiovisuel ou de la culture en général ; un jury de membres de la CCAS ; un jury des étudiants de l’Université de Corse ; un jury des lycéens ; et le jury roi : le public. Ils devront tous visionner ces films et décider lequel remportera leurs suffrages », explique Marie-Claire Lucena.
Enfin, au-delà de l’aspect purement cinématographique, l’association espère que ce festival permettra de partager des moments conviviaux. « Cela fait partie de notre identité. Nous créons un espace d’échanges et de partage autour d’un verre de sangria et d’une assiette de tapas. Les gens aiment cela et nous le disent. Bien sûr, notre espoir c’est qu’ils restent là entre deux films, pour qu’ils en voient un maximum », glisse la présidente en insistant encore par ailleurs : « Depuis 15 ans, nous ne changeons quasiment pas nos tarifs qui sont vraiment très attractifs pour que toutes les classes sociales puissent avoir accès à ce cinéma qui vraiment mérite d’être vu ».
Pour plus d’informations sur le programme : www.latinita.fr
Chaque année, le public est en effet nombreux à se prendre de passion pour le cinéma hispanique. « Nous proposons des films espagnols mais pas que. Il y a aussi des films catalans ou basques. Et nous avons aussi un champ d’action immense qu’est l’Amérique Latine. Les préoccupations des uns et des autres sont différentes des nôtres et c’est bon de les faire découvrir », indique Marie-Claire Lucena en dévoilant que pour cette édition 17 films seront au programme. « Cette année, les films latino ont pris un peu le dessus par rapport aux films espagnols », révèle-t-elle.
Au travers ce festival, l’association souhaite mettre le focus sur l’originalité de ce cinéma aussi bien espagnol que latino. « Les séries espagnoles ont un atout majeur dans l’espace audiovisuel », souligne Marie-Claire Lucena. Afin de satisfaire tous les goûts, Latinità met par ailleurs un point d’honneur à proposer une programmation éclectique. « Nous essayons de varier les genres. Nous avons des comédies, des thrillers, nous proposons également des drames, et même des comédies dramatiques. Nous faisons également un mix au niveau des thèmes. Nous aimons les films qui parlent de la jeunesse, des problèmes des jeunes, mais aussi des problèmes sociaux et politiques. Je crois que tout ce qui se dégage de ces films, c’est qu’ils provoquent des émotions », se réjouit la présidente.
Une compétition et de beaux moments de partage
Pour cette 26ème édition, deux films seront particulièrement mis en avant. À commencer par le dernier long métrage du réalisateur espagnol Victor Erice, Fermer les yeux. « Victor Erice revient 30 ans après avoir réalisé de grands succès et être devenu un réalisateur sur lequel on misait. Il avait disparu de la scène commerciale, et là il revient avec un autre très grand film qui a eu des très très bonnes critiques, avec deux grands acteurs qui sont José Coronado et Manolo Solo. D’ailleurs, au Festival de Cannes, les gens se demandaient pourquoi il n’avait pas été mis en compétition », signale Marie-Claire Lucena. L’équipe du festival a aussi souhaité mettre l’accent sur Dispararon al pianista, un film d’animation aux graphismes étourdissants de Fernando Trueba et Javier Mariscal. « C’est une paire qui a commis un très grand film d’animation qui était Chico et Rita qui a très bien marché dans notre festival. Cette fois ils ont eu l’idée de travailler sur la mystérieuse disparition d’un pianiste virtuose brésilien, lors d’un déplacement en Argentine en 1976. Lorsqu’on voit les images de ce film d’animation on est vraiment estomaqué. Sans parler de la musique et des personnalités qui interviennent dans le film. C’est un très beau film d’animation », souffle la présidente.
Par ailleurs, comme chaque année, les spectateurs pourront voter pour leur film préféré du festival. « 5 films seront mis en compétition et seront proposés à 5 jurys : un jury de professionnels de l’audiovisuel ou de la culture en général ; un jury de membres de la CCAS ; un jury des étudiants de l’Université de Corse ; un jury des lycéens ; et le jury roi : le public. Ils devront tous visionner ces films et décider lequel remportera leurs suffrages », explique Marie-Claire Lucena.
Enfin, au-delà de l’aspect purement cinématographique, l’association espère que ce festival permettra de partager des moments conviviaux. « Cela fait partie de notre identité. Nous créons un espace d’échanges et de partage autour d’un verre de sangria et d’une assiette de tapas. Les gens aiment cela et nous le disent. Bien sûr, notre espoir c’est qu’ils restent là entre deux films, pour qu’ils en voient un maximum », glisse la présidente en insistant encore par ailleurs : « Depuis 15 ans, nous ne changeons quasiment pas nos tarifs qui sont vraiment très attractifs pour que toutes les classes sociales puissent avoir accès à ce cinéma qui vraiment mérite d’être vu ».
Pour plus d’informations sur le programme : www.latinita.fr
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