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Ajaccio : Des spectacles pour petits et grands à l'Espace Diamant !


le Dimanche 2 Juin 2013 à 13:14

De la fable théâtrale d’Orlando Forioso "Aladinu Mille è una notte" à partir du conte des "Mille et unes nuits" qui enchantera le plus jeune public, à une pièce de théâtre bilingue, "Vai a Fatti Leghje", de Philippe Guerrini et Paul Desanti qui narre les réflexions introspectives de deux écrivains sur le sens profond de leur littérature, la programmation écclectique de l'Espace Diamant pour ce début du mois de juin, trouvera sans nul doute son public.



Dans "Aladinu Mille è una notte", une adaptation du conte les "Mille et unes nuits", le jeune public pourra découvrir un jeune garçon corse qui évolue dans l'univers magique du conte oriental. (Photo : DR)
Dans "Aladinu Mille è una notte", une adaptation du conte les "Mille et unes nuits", le jeune public pourra découvrir un jeune garçon corse qui évolue dans l'univers magique du conte oriental. (Photo : DR)
Aladinu Mille è una notte
Le Mardi 4 juin 2013 à 18h30 à l'Espace Diamant
Fable théâtrale d’Orlando Forioso à partir du conte des Les Mille et une nuits
Mise en scène Orlando Forioso
Avec : Jean-Louis Graziani, Roselyne Filippini, Vanina Benisty, Orlando Forioso, Loich Soleilhavoup et Lauriane Goyet dans les rôles de : Aladin, Génie, Shéhérazade, Jasmine, Jafar le vizir, Sindbad le marin, Ali Baba et les 40 voleurs, les chameaux, les singes, les gorilles, les trésors... et bien sûr de la lampe merveilleuse !
Costumes Emilio Ortu Lieto - Décors – Éventails Jérôme Casalonga
Une production TeatrEuropa de Corse
Spectacle jeune public en français, corse et italien


Le projet
TeatrEuropa poursuit la réalisation de son projet, avec l’offre, chaque année, d’une production théâtrale de qualité conçue et étudiée pour le jeune public, dans un cadre plurilingue, où le corse dialogue sur la scène avec le français et l’italien, ou avec d’autres langues régionales comme le napolitain. Aladin est un très célèbre récit, enchâssé dans ce monument de la culture arabe que sont les Contes des Mille et Une Nuits.
Le voilà qui arrive désormais, au théâtre, et devient une fable théâtrale dans laquelle un jeune garçon corse, agile et malin, doit se débrouiller avec des magiciens très cruels, de grands sorciers, avec des anneaux magiques qui aident à échapper aux pièges et avec la fameuse lampe de laquelle jaillit un génie... Génie ? Pas tout à fait ! Le temps qu’il a passé dans la lampe a transformé ce roi de la magie, en un personnage confus et oublieux. Que de problèmes par sa faute, entre tapis et hommes qui volent, trésors et joyaux, sourires et fous rires. Par chance, Aladin peut compter sur son amie Jasmine qui va l’aider à se libérer du méchant et perfide Jafar, le vizir. Eh ! Vous, les enfants : préparez-vous à voler sur le tapis magique de l’imagination.

Présentation
Si les enfants connaissent dès leur plus jeune âge les aventures d’Aladin et la lampe merveilleuse, d’Ali Baba et les quarante voleurs ou de Sindbad le Marin, le recueil des Mille et une Nuit ne se réduit pas à l’étiquette de "contes pour enfants". Ce recueil anonyme, écrit en arabe, recèle en effet bien d’autres richesses. Il est aussi auréolé de mystère car ses origines sont mal connues, même s’il a été mentionné pour la première fois au Xe siècle.

Histoire du recueil
Les Mille et une nuits est un recueil d'origine persane. Il s’agit de la traduction arabe d’un livre persan des VIIIe et IXe siècles intitulé Un Millier de mythes. L'ouvrage original contenait vraisemblablement des récits exemplaires destinés à l'éducation des jeunes princes. Ces contes ont été diffusés en Europe grâce notamment à la traduction française d'Antoine Galland (1646-1715). Ce savant voyageur commença dès 1704 une traduction "adaptée" aux goûts de son époque. Il rédigea lui-même une partie des contes en s'inspirant des récits qu’il avait entendus lors de ses séjours au Proche-Orient.
Sa traduction en 12 tomes a été publiée jusqu’en 1717 et a très vite rencontré un immense succès. Les écrivains du XIXe siècle en ont fait leur livre de chevet et de nombreux illustrateurs ont contribué à développer l’image d’un Orient imaginaire.



Dans la pièce de théâtre "Vai a fatti leghje", deux écrivains mènent une réflexion introspective sur le sens de la littérature et de leur oeuvre littéraire. (Photo : DR)
Dans la pièce de théâtre "Vai a fatti leghje", deux écrivains mènent une réflexion introspective sur le sens de la littérature et de leur oeuvre littéraire. (Photo : DR)
(Settimana di A Lingua Corsa)

Vai a Fatti Leghje
Le Jeudi 6 juin 2013 à 20h30 à l'Espace Diamant

Pezza di teatru bislingua scritta da Philippe Guerrini è Paul Desanti, è ghjucata da a truppa Tutti in scena !
Messa in scena : Patrick Palmero
Attori : Valérie Franceschetti, Pierre Pasqualini, Philippe Guerrini, Chantal Moscardini, Josyane Casanova, Marika Gandon, Stella Filippini
Incù a participazione di Marie-Ange Geronimi è Rosy De Nobili.


A Storia
Ind’un locu stranu, dui scrivani angusciosi discorrenu di i scopi di e so literature rispettive. U primu appartene à a generazione nova d’autori corsi, è a so opera, sin’à quì incapita, li porta à interrugà si nant’à u sensu ch’ellu hà, oghje, di scrive in lingua corsa. Scelta dissennata, passione scema pè a so lingua materna o attu di resistenza ? In literatura, ùn vede maestri chè ind’è i so fratelli d’Italia. U secondu, ellu, hè prigiunneru d’un "troppu literariu" è s’affoca da per ellu sottu à u pesu di i tercani di a literatura francesa. Sente voce chì l’inchjovenu, impastoghjenu u so spiritu di creatore, è chì u portanu ancu sin’à u succidiu… Una voce, eccetta una, quella di Jean de La Fontaine chì s’infrugna in’u dibattitu è vole ancu mustrà li à tramindui u caminu da seguità.
A tensione cresce trà i nostri prutagunisti è mentre ch’ellu si ne và, La Fontaine hè tombu nantu à a terra corsa. Principia allora una inchiesta pulizzera adianata ch’hà da vede sfilà tutta una mansa di persunaggi for’di capu è scimattuliti. Quale hè u culpèvule ? Quale hè chì tomba a cultura ? That is the question !


Réflexions introspectives et débats sur le sens de la littérature
Jean et Ghjuvanni, deux écrivains en proie aux affres de l’écriture et à la difficulté de faire publier leurs œuvres respectives, se trouvent réunis dans une loge d’une chaîne de télévision où ils se préparent à participer à une émission littéraire. Une maquilleuse très particulière, Jeanne, les assiste dans leurs préparatifs Le premier appartient à la nouvelle génération d’écrivains corses, et son œuvre, jusque là incomprise, l’amène à s’interroger sur le sens que revêt, aujourd’hui, l’écriture en langue corse. Choix suicidaire, passion folle pour sa langue natale ou acte de résistance ? Il ne se voit de maîtres en littérature que chez ses frères italiens. Le second, lui, est prisonnier du trop littéraire et étouffe littéralement sous le poids des géants de la littérature française. Il entend des voix qui le paralysent, entravent son esprit créatif, et le poussent même au suicide…
Une voix sauf une, celle de Jean de la Fontaine qui s’immisce dans leur débat et veut même leur indiquer la voie à suivre. Alors qu’ils sont chouchoutés par cette maquilleuse alcoolique et un peu mythomane, une joute oratoire s’engage sur le rapport qu’ils entretiennent avec leur culture et leur société.
Le ton monte rapidement et, alors qu’il se retire, La Fontaine est assassiné sur le sol corse. Commence alors une enquête policière loufoque qui va voir défiler une kyrielle de personnages déjantés. Qui est le coupable ? Qui assassine la culture ? That is the question !
Yannis-Christophe GARCIA

SAVOIR +
Plus d'informations sur la programmation de l'Espace Diamant sur le site internet de la ville d'Ajaccio http://www.ajaccio.fr/search/espace+diamant/