La soirée de vendredi
Si Agri’sgiani n’est ouvert au public que durant le week-end, les organisateurs s’affairent sur le site depuis lundi dernier : ce sont en effet les enfants qui ont eu la primeur de la manifestation, avec des ateliers concoctés spécialement à leur intention. Près de 300 scolaires ont participé. Les enfants étaient ravis : « Ils sont toujours très heureux de voir les animaux, raconte Marie Dominique Linale qui les pilotait sur le site. Mais ce qu’ils ont préféré, c’est la pâtisserie ! Ils avaient des tabliers et de petits calots … ils ont fait des canistrelli : de la confection à la dégustation ! C’était openbar ! De vrais petits chefs : ils se sont régalés ! ».
Une soirée inaugurale “business”
Mettre en valeur la qualité de la production corse, contribuer ce faisant à la développer, c’est bien l’objectif de cette manifestation. La soirée de vendredi qui lançait véritablement le Salon était donc tout naturellement dédiée aux professionnels : agriculteurs, distributeurs, concessionnaires de matériel agricole, coopératives, filières… tous ceux qui concourent de près ou de loin à la production agricole, et cela jusque dans nos assiettes, étaient représentés à cette “soirée prestige” où l’on pouvait, autour d’un verre de vin ou de Corsica, cette nouvelle boisson pétillante à la clémentine, déguster veau à la broche, agneau sous toutes ses formes, figatellu, cabri, prisuttu, migliacci… et une glace Raugi pour finir sur une note sucrée. « L’objectif de cette soirée, c’est de créer des rencontres professionnelles dans un cadre festif », précisait Emilie Rafalli, l’une des organisatrices. Bref, une soirée business, animée par le groupe Petra Saetta, mais qui était malgré tout ouverte au public : « Les gens nous appelaient pour y participer. Donc nous avons mis quelques places à la vente… Elles sont parties très vite ! »
Une place plus marquée pour l’artisanat
C’est donc samedi matin, qu’Agri’sgiani a officiellement ouvert ses portes au public, avec, cette année, une présence plus marquée du monde de l’artisanat : travail du cuir, couteaux – avec notamment le Syndicat des Couteliers Corses – ou paniers, côtoyaient, sous un même chapiteau, les productions liées à l’agriculture – vinaigre, café, bières, miels, farine castagnina, safran, agrumes, noisettes de Cervione, pâte à tartiner… et jusqu’aux produits de beauté dont les ingrédients principaux sont issus de cultures locales. Le veau à la broche cuisait lentement à l’entrée, mais on pouvait également déguster agneaux, cabris, prisuttu et autres figatelli dont les nombreux visiteurs du vendredi s’étaient eux aussi régalés.
Impressionnante démonstration d’immobilisation des animaux
Tout autour du bâtiment de la Chambre, les visiteurs pouvaient admirer une exposition de plantes grasses, cultivées en Corse.
Cochons, brebis, chèvres, ânes et veaux occupaient un deuxième chapiteau dans lequel un spécialiste de la MSA effectuait des démonstrations devant un public passionné et attentif : immobiliser une vache sans douleur pour l’animal, en le rassurant, et sans danger pour l’intervenant, c’est tout un art ! Expliquant qu’il existe près de quarante techniques d’utilisation du licol – en fonction de l’objectif à atteindre – , le spécialiste rappelait également quelques règles en matière de comportement humain devant un animal : « Les vaches ne connaissent pas les caresses : c’est une notion inconnue pour elles. Par contre, les animaux apprécient le grattage. Si un animal s’approche de vous pour se faire gratter, ce n’est pas un comportement d’espèce. S’il vient, c’est qu’il vous intègre à son espèce. Du coup, il va chercher à se hiérarchiser par rapport à vous. C’est dangereux. »
Le pastoralisme comme levier de prévention contre les incendies
Un troisième chapiteau était dédié au matériel agricole. Mais la plupart des engins, trop volumineux et, de fait, toujours aussi impressionnants, n’avaient pu y trouver place. Ils occupaient un vaste espace qui attirait les amoureux de la mécanique… et les agriculteurs à la recherche de l’engin adapté.
En milieu d’après-midi, une conférence traitait du pastoralisme comme levier stratégique de prévention dans la lutte contre les incendies de forêts et d’espaces naturels, avec comme principal intervenant, Charles Baldassai, ancien directeur du service incendie de Haute-Corse. A ses côtés, deux sapeurs-pompiers, le lieutenant-colonel Jean-Noël Rigot, référent départemental feux de forêt de Haute-Corse, et le lieutenant-colonel Thierry Nutti : « C’est une thématique qui nous intéresse : comment concilier la lutte contre le feu et l’exploitation agricole. Comment l’exploitation agricole peut être un levier de prévention. »
L’exposé, très technique, a opportunément rappelé qu’en 2003, alors que la Corse s’enflammait, a été créé le PPFENI, un plan régional qui a remplacé les plans départementaux antérieurs : une planification unique en France.
Le plan actuel vient à échéance en cette fin d’année et il paraît essentiel que les agriculteurs soient associés à la préparation de celui qui prendra la relève, afin d’améliorer encore l’efficacité des dispositifs.
Une soirée inaugurale “business”
Mettre en valeur la qualité de la production corse, contribuer ce faisant à la développer, c’est bien l’objectif de cette manifestation. La soirée de vendredi qui lançait véritablement le Salon était donc tout naturellement dédiée aux professionnels : agriculteurs, distributeurs, concessionnaires de matériel agricole, coopératives, filières… tous ceux qui concourent de près ou de loin à la production agricole, et cela jusque dans nos assiettes, étaient représentés à cette “soirée prestige” où l’on pouvait, autour d’un verre de vin ou de Corsica, cette nouvelle boisson pétillante à la clémentine, déguster veau à la broche, agneau sous toutes ses formes, figatellu, cabri, prisuttu, migliacci… et une glace Raugi pour finir sur une note sucrée. « L’objectif de cette soirée, c’est de créer des rencontres professionnelles dans un cadre festif », précisait Emilie Rafalli, l’une des organisatrices. Bref, une soirée business, animée par le groupe Petra Saetta, mais qui était malgré tout ouverte au public : « Les gens nous appelaient pour y participer. Donc nous avons mis quelques places à la vente… Elles sont parties très vite ! »
Une place plus marquée pour l’artisanat
C’est donc samedi matin, qu’Agri’sgiani a officiellement ouvert ses portes au public, avec, cette année, une présence plus marquée du monde de l’artisanat : travail du cuir, couteaux – avec notamment le Syndicat des Couteliers Corses – ou paniers, côtoyaient, sous un même chapiteau, les productions liées à l’agriculture – vinaigre, café, bières, miels, farine castagnina, safran, agrumes, noisettes de Cervione, pâte à tartiner… et jusqu’aux produits de beauté dont les ingrédients principaux sont issus de cultures locales. Le veau à la broche cuisait lentement à l’entrée, mais on pouvait également déguster agneaux, cabris, prisuttu et autres figatelli dont les nombreux visiteurs du vendredi s’étaient eux aussi régalés.
Impressionnante démonstration d’immobilisation des animaux
Tout autour du bâtiment de la Chambre, les visiteurs pouvaient admirer une exposition de plantes grasses, cultivées en Corse.
Cochons, brebis, chèvres, ânes et veaux occupaient un deuxième chapiteau dans lequel un spécialiste de la MSA effectuait des démonstrations devant un public passionné et attentif : immobiliser une vache sans douleur pour l’animal, en le rassurant, et sans danger pour l’intervenant, c’est tout un art ! Expliquant qu’il existe près de quarante techniques d’utilisation du licol – en fonction de l’objectif à atteindre – , le spécialiste rappelait également quelques règles en matière de comportement humain devant un animal : « Les vaches ne connaissent pas les caresses : c’est une notion inconnue pour elles. Par contre, les animaux apprécient le grattage. Si un animal s’approche de vous pour se faire gratter, ce n’est pas un comportement d’espèce. S’il vient, c’est qu’il vous intègre à son espèce. Du coup, il va chercher à se hiérarchiser par rapport à vous. C’est dangereux. »
Le pastoralisme comme levier de prévention contre les incendies
Un troisième chapiteau était dédié au matériel agricole. Mais la plupart des engins, trop volumineux et, de fait, toujours aussi impressionnants, n’avaient pu y trouver place. Ils occupaient un vaste espace qui attirait les amoureux de la mécanique… et les agriculteurs à la recherche de l’engin adapté.
En milieu d’après-midi, une conférence traitait du pastoralisme comme levier stratégique de prévention dans la lutte contre les incendies de forêts et d’espaces naturels, avec comme principal intervenant, Charles Baldassai, ancien directeur du service incendie de Haute-Corse. A ses côtés, deux sapeurs-pompiers, le lieutenant-colonel Jean-Noël Rigot, référent départemental feux de forêt de Haute-Corse, et le lieutenant-colonel Thierry Nutti : « C’est une thématique qui nous intéresse : comment concilier la lutte contre le feu et l’exploitation agricole. Comment l’exploitation agricole peut être un levier de prévention. »
L’exposé, très technique, a opportunément rappelé qu’en 2003, alors que la Corse s’enflammait, a été créé le PPFENI, un plan régional qui a remplacé les plans départementaux antérieurs : une planification unique en France.
Le plan actuel vient à échéance en cette fin d’année et il paraît essentiel que les agriculteurs soient associés à la préparation de celui qui prendra la relève, afin d’améliorer encore l’efficacité des dispositifs.
Dimanche 11 décembre : Agri’sgiani en pratique
Où ? Chambre d’Agriculture – Vescovatu
Horaire des différentes démonstrations :
10h – Fabrication de fromage frais
11h30 – Animation "Prévention Santé par l'alimentation"
14h – Fabrication de brocciu
15h – Animation de Prévention "Manipulation et Contention des bovins"
Horaire du débat :
15h : rétrospective sur le voyage d’échanges effectué dernièrement en Israël