Stadiu F.Coty, Dumenica u 4 di Nuvembri.
ACA 0-2 OM (0-0)
Tempu : Piuvicosu ; Tarrenu : Mediu
Spettatori : Circa 8000
Scopi : A. Ayew (55a), J. Ayew (88a)
Avvertimenti : Ayew A. (48a) Abdallah (64a) pà l’OM ; Medjani (70a), Gigliotti (80a) pà l’ACA
ACA : Ochoa - Lippini, Poulard, Medjani (cap.), Bouhours - André, R. Faty, Mostefa, S. Diarra - Mutu, Belghazouani
Bancu : Oberhauser, Tiberi, F. Diawara, Maire, Pierazzi, Gigliotti, Sammaritano
Add. : Alex Dupont
OM : Mandanda - Abdallah, N’Koulou, Mendes, Morel- Cheyrou, Kaboré - Amalfitano, Valbuena, Ayew - Rémy
Bancu : Bracigliano, Raspentino, J. Ayew, S. Diawara, M'Bow, Abdullah, Omrani
Add. : Elie Baup
U Scontru
La rencontre débute pourtant bien pour l'ACA, qui se crée la première occasion par Belghazouani, dont le ballon est bien capté par Mandanda (8a). Le rythme du match est très lent, les deux équipes semblent mettre du temps à faire surface, et seules des frappes de loin signées Mostefa et Cheyrou font frémir les tribunes du Timizzolu, qui n'a, contrairement à toute attente, pas fait le plein. Mandanda et Ochoa passaient alors une après-midi des plus calmes, jusqu'à ce qu'Adrian Mutu trouve enfin l'occasion de s'exprimer, sans succès cependant. Une frappe en angle fermé détournée du pied par l'international Français (32a). Et Medjani de maintenir quelques peu la pression sur le portier Marseillais, avec une frappe écrasée, sans trop de danger. Le match se délie peu à peu, et l'ACA parvient, enfin, à construire. Bons dans la récupération, et mordants sur tous les ballons portés, les Oursons se créent une nouvelle opportunité par Belghazouani, cette fois de la droite, mais son centre fuyant de fit que passer, devant la cage de Mandanda, pas rassuré par sa défense sur le coup (39a). Encore une fois, personne devant n'a réussi à couper la trajectoire.
Au retour des vestiaires, les choses vont se compliquer pour l'ACA. Pourtant si entreprenant, même si l'assise défensive Marseillaise ne laisse que très peu d'espaces. Les rouges et blancs ne se trouvent plus, noyés par un pressing de plus en plus efficace coté OM, et surtout très imprécis dans la transmission. Marseille en profite, sur sa première occasion, et Amalfitano frappe en premier, puis c'est A. Ayew, pourtant incertain avant le match, qui profite d'un placement hasardeux de la défense et d'un Ochoa pas assez prompt pour tromper tout le monde de la tête : 1-0, alors que l'on approche l'heure de jeu. L'OM est récompensé de sa débauche d'énergie, et l'ACA est puni pour avoir trop tergiversé. Mutu tente de sonner la révolte, et il faut un Mandanda à l'affut pour sortir un coup-franc du Roumain, qui plongeait dans le soupirail (58a). Un corner, toujours tiré par le Roumain, trouvait la tête de Mostefa, mais l'Algérien bien qu'ayant sauté plus haut que Mandanda, n'e trouva pas le cadre (66a). En plus d'être bien en deçà de leurs capacités, les Oursons n'ont pas de réussite. Le match, jalonné par de belles averses qui mirent un bon coup à la pelouse, se fait de plus en plus terne, à l'image du ciel Ajaccien. Ochoa se chauffa une dernière fois les gants sur une frappe de Valbuena, una claquette dont il a le secret, puis sur une action emmenée de la droite, le petit marseillais décale Cheyrou, lequel remise dans l'axe pour Jordan Ayew, qui se déporte, et croise parfaitement son tir. L'OM fait le break et tue le match, alors qu'il reste deux petites minutes à jouer. Le temps additionnel donné par Mr Castro n'y changea rien, l'ACA chute lourdement chez lui, alors qu'il n'encaissait plus de but depuis le début de saison.
Beaucoup de regrets sur ce match, tant on a vu que l'ACA, lorsqu'il joue juste et construit, est toujours dangereux. Mais cette fois, ce fut un jour sans. Sans réussite, déjà, mais aussi sans le liant et le fond de jeu qui caractérise l'équipe de Dupont depuis le mois d'Août. Il faudra montrer les dents, à Toulouse, afin d'espérer ramener quelque chose. Sans Eduardo, ni Cavalli...et sans Mutu.
Au retour des vestiaires, les choses vont se compliquer pour l'ACA. Pourtant si entreprenant, même si l'assise défensive Marseillaise ne laisse que très peu d'espaces. Les rouges et blancs ne se trouvent plus, noyés par un pressing de plus en plus efficace coté OM, et surtout très imprécis dans la transmission. Marseille en profite, sur sa première occasion, et Amalfitano frappe en premier, puis c'est A. Ayew, pourtant incertain avant le match, qui profite d'un placement hasardeux de la défense et d'un Ochoa pas assez prompt pour tromper tout le monde de la tête : 1-0, alors que l'on approche l'heure de jeu. L'OM est récompensé de sa débauche d'énergie, et l'ACA est puni pour avoir trop tergiversé. Mutu tente de sonner la révolte, et il faut un Mandanda à l'affut pour sortir un coup-franc du Roumain, qui plongeait dans le soupirail (58a). Un corner, toujours tiré par le Roumain, trouvait la tête de Mostefa, mais l'Algérien bien qu'ayant sauté plus haut que Mandanda, n'e trouva pas le cadre (66a). En plus d'être bien en deçà de leurs capacités, les Oursons n'ont pas de réussite. Le match, jalonné par de belles averses qui mirent un bon coup à la pelouse, se fait de plus en plus terne, à l'image du ciel Ajaccien. Ochoa se chauffa une dernière fois les gants sur une frappe de Valbuena, una claquette dont il a le secret, puis sur une action emmenée de la droite, le petit marseillais décale Cheyrou, lequel remise dans l'axe pour Jordan Ayew, qui se déporte, et croise parfaitement son tir. L'OM fait le break et tue le match, alors qu'il reste deux petites minutes à jouer. Le temps additionnel donné par Mr Castro n'y changea rien, l'ACA chute lourdement chez lui, alors qu'il n'encaissait plus de but depuis le début de saison.
Beaucoup de regrets sur ce match, tant on a vu que l'ACA, lorsqu'il joue juste et construit, est toujours dangereux. Mais cette fois, ce fut un jour sans. Sans réussite, déjà, mais aussi sans le liant et le fond de jeu qui caractérise l'équipe de Dupont depuis le mois d'Août. Il faudra montrer les dents, à Toulouse, afin d'espérer ramener quelque chose. Sans Eduardo, ni Cavalli...et sans Mutu.
L'ACA
L'ACA se présente avec la surprise du soir, la titularisation de Lippini, pour la première fois de la saison, au détriment de Diawara. Rien de changé au milieu, et une attaque modifiée, forcément en raison de l'absence d'Eduardo. Mutu en soutient de Belghazouani, et retour d'André sur le couloir droit, autrement dit encore de la nouveauté. Néanmoins, la nouveauté n'est pas toujours mère de progrès, et c'est le moins que l'on puisse dire, au vu du fond de jeu développé par les Acéistes. Pauvres offensivement, les Oursons ont pourtant bien utilisé leurs qualités de vitesse, et de percussion dans les premiers instants du match, mais Belghazouani, dans un rôle qu'il n'avait, jusque là, pas joué, a peiné à se montrer présent dans tous les coups. Mutu a quant à lui montré beaucoup de lacunes dans son jeu, surtout en terme de placement. Jamais présent sur les seconds ballons, ou autour de la surface, le Roumain semblait souvent à coté de la plaque. Il s'est rattrapé en se montrant dangereux sur coups de pied arrêtés, mais a manqué de réussite dans ses gestes, pourtant si appliqués. Une mauvaise note pour le Roumain donc, qui n'a que trop peu fait parlé de lui. Pourtant, l'association avec Belghazouani avait de quoi promettre, tant le Portovecchiais avait montré de belles choses avant ce match. Force est de constater que cela n'a pas fonctionné. Gigliotti, rentré en fin de match, n'a guère fait mieux, certes, mais a montré beaucoup d'envie et de volontarisme, ce qui a permis à l'ACA de rester actif jusqu'au bout du match. Au milieu, on peut, une fois encore, se montrer un peu déçu de la prestation de Benjamin André, certes bien entouré dans son couloir par Abdallah et ses compères. Diarra, lui, a manqué de vivacité, et peut-être aussi d'audace, sur son couloir. La pluie n'a pas favorisé son jeu de jambes, et il n'a donc pas beaucoup pesé sur la défense, même s'il déstabilisait cette dernière par de bons appels. Faty et Mostefa, ont fait du bon boulot globalement, même s'ils étaient, eux aussi, moins en vu en seconde mi-temps. Leur activité sans limite a permis cependant à l'ACA de construire dès qu'il a pu le faire. La charnière centrale n'a pas vraiment souffert, quant à elle, mais s'est inclinée sur deux moments de flottement. Le premier but encaissé était évitable, tant A. Ayew parait seul, lorsqu'on revoit l'action, et le second est du à un contre bien emmené par les Olympiens, il faut le reconnaître. Enfin, les latéraux se sont bien démenés, tout au long du match, mais cela n'a pas suffit à museler Valbuena et Rémy, très actifs et se trouvant les yeux fermés.
Globalement, tout n'est pas à jeter, mais il est vrai que l'on a connu l'ACA sous un meilleur jour. Aujourd'hui, il manquait beaucoup de choses pour parvenir à trouver la faille, et surtout le plus important, il manquait l'envie sans limite que l'ACA montrait lors des moments les plus durs. Pas encore hors-sujet...mais copie à revoir, c'est certain.
Globalement, tout n'est pas à jeter, mais il est vrai que l'on a connu l'ACA sous un meilleur jour. Aujourd'hui, il manquait beaucoup de choses pour parvenir à trouver la faille, et surtout le plus important, il manquait l'envie sans limite que l'ACA montrait lors des moments les plus durs. Pas encore hors-sujet...mais copie à revoir, c'est certain.
L'Avversariu
Dans un schéma classique, l'OM a fait le boulot en venant à François Coty retrouver le goût de la victoire, qu'ils avaient perdu depuis quelques semaines. Les Marseillais ont joué sagement, sans se précipiter ni se compliquer la tâche, en toute simplicité. La patte d'Elie Baup sur se plan-là a permis à l'OM de réaliser un match quasi sans encombre, avec peut-être aussi un peu de chance, mais cela se provoque. Notamment en jouant comme il l'a fait.
L'attaque a beaucoup bourlingué en première période, pourtant. Très bien en place défensivement, le jeu des Olympiens avait du mal à se développer devant. Certes, il manquait l'influence certaine de Gignac, blessé, et cela se ressent depuis déjà quelques matches. Mais cette fois, les attaquants, et notamment les ailiers, ont trouvé leur rythme et cela se sent. André Ayew a joué un sale tout aux Acéistes, alors qu'il n'était pas censé jouer au départ, suite à son choc contre le PSG en Coupe. Rémy est certes resté muet, mais a participé comme il se doit à la construction, et ses déplacements incessants ont fait mal à la défense Acéiste, pourtant bien en place collectivement. Individuellement, cependant, c'est elle qui a offert le premier but. Au milieu du terrain, rien à dire, Benoit Cheyrou est toujours aussi influent, et toujours aussi indispensable au jeu marseillais. C'est à cause de lui, en bonne partie, que Faty et Mostefa se sont retrouvés un peu noyés en seconde période. Un vrai cadeau du ciel pour une équipe comme l'OM, que ce Cheyrou. Ce dernier a bien sûr été suppléé d'une belle manière par ses compères, qui ont permis à Marseille d'asseoir son jeu après la pause. La défense Olympienne a été souvent un peu surprise par les bons appels de Belghazouani et le rôle de piston de Mutu, mais au final, c'est un match sérieux et appliqué qui a permis à Mandanda, lui aussi décisif sur les coups-francs de Mutu, de garder son but inviolé.
Au final, on ne reprochera pas grand-chose aux Marseillais, si ce n'est d'avoir été quelques peu aidés par un arbitrage assez incohérent par moments, et aussi des situations de hors-jeu mal négociées par les Oursons.
L'OM ne gagnait plus, et surtout, ne marquait plus en L1, et bien c'est désormais du passé. Tout comme la série sans victoire qui poursuivait les Phocéens à Timizzolu, d'où ils n'étaient plus sortis victorieux depuis 2003. Le signe indien est donc vaincu, aux dépens de l'ACA, peu inspiré ce soir-là.
L'attaque a beaucoup bourlingué en première période, pourtant. Très bien en place défensivement, le jeu des Olympiens avait du mal à se développer devant. Certes, il manquait l'influence certaine de Gignac, blessé, et cela se ressent depuis déjà quelques matches. Mais cette fois, les attaquants, et notamment les ailiers, ont trouvé leur rythme et cela se sent. André Ayew a joué un sale tout aux Acéistes, alors qu'il n'était pas censé jouer au départ, suite à son choc contre le PSG en Coupe. Rémy est certes resté muet, mais a participé comme il se doit à la construction, et ses déplacements incessants ont fait mal à la défense Acéiste, pourtant bien en place collectivement. Individuellement, cependant, c'est elle qui a offert le premier but. Au milieu du terrain, rien à dire, Benoit Cheyrou est toujours aussi influent, et toujours aussi indispensable au jeu marseillais. C'est à cause de lui, en bonne partie, que Faty et Mostefa se sont retrouvés un peu noyés en seconde période. Un vrai cadeau du ciel pour une équipe comme l'OM, que ce Cheyrou. Ce dernier a bien sûr été suppléé d'une belle manière par ses compères, qui ont permis à Marseille d'asseoir son jeu après la pause. La défense Olympienne a été souvent un peu surprise par les bons appels de Belghazouani et le rôle de piston de Mutu, mais au final, c'est un match sérieux et appliqué qui a permis à Mandanda, lui aussi décisif sur les coups-francs de Mutu, de garder son but inviolé.
Au final, on ne reprochera pas grand-chose aux Marseillais, si ce n'est d'avoir été quelques peu aidés par un arbitrage assez incohérent par moments, et aussi des situations de hors-jeu mal négociées par les Oursons.
L'OM ne gagnait plus, et surtout, ne marquait plus en L1, et bien c'est désormais du passé. Tout comme la série sans victoire qui poursuivait les Phocéens à Timizzolu, d'où ils n'étaient plus sortis victorieux depuis 2003. Le signe indien est donc vaincu, aux dépens de l'ACA, peu inspiré ce soir-là.
U Pubblicu
Loin de l'ambiance folle qui faisait frémir les 12000 spectateurs du derby face au Sporting, celle de ce match face à l'OM semblait pourtant présager de belles choses. Beaucoup de couleurs une fois de plus en tribunes, des supporters et des spectateurs qui chantent, se lèvent, encouragent, mais au final, cela n'a pas vraiment déstabilisé l'OM. Certes, ni la météo ni la qualité du match ne s'y prêtait, mais on aurait aimé un peu plus de folie afin d'emballer un peu le match, même si dans l'ensemble, le public Ajaccien a répondu présent à l'appel de joueurs. Le moment du début de match était bien-sûr très solennel et respecté (une minute de recueillement pour la mère d'un jeune joueur de l'ACA de la catégorie U13), mais la suite a laissé place a beaucoup de bruit. La Faedda et la sono du Kop de l'Orsi Ribelli a fait rage, en première période, et la Poli a encore montré qu'elle était désormais la tribune parfaite pour chauffer encore plus l'ambiance. Beaucoup de macagni, de mugissements, mais on aurait aimé entendre tout cela même à deux zéros. Ce ne fut malheureusement pas le cas, et même les supporters les plus acharnés ont eu le moral plombé par la prestation très médiocre de leurs protégés. Dommage, car il y avait tout pour faire de ce match une fête totale. Il n'en fut rien, ni en tribune, ni sur la pelouse, et c'est peut-être la chose que l'on regrettera le plus, hormis le résultat.
L'ani dettu :
Alex Dupont : "Je suis très déçu du comportement de mon équipe ce soir. On manqué d'enthousiasme et même d'engagement, on n'était pas habitué à ça. Bien sûr, l'absence d'Eduardo nous a pénalisé, car il est important pour notre jeu en attaque, Outre cela, je suis déçu en général, on ne peut prétendre à rien avec un tel comportement. Avec un match comme celui là, on ne peut qu'être dans la course pour le maintien, et rien d'autre. On fait une première mi-temps correcte, mais mon équipe était absente ce soir. Avec un petit peu d'application, de concentration et de professionnalisme, je pense qu'on aurait pu gagner ce match. Je suis extrêmement déçu, à Toulouse, je veux retrouver une équipe qui se donne les moyens de gagner un match et de prendre des points. Pas une équipe qui erre sur le terrain comme aujourd'hui. On a perdu notre jeu, alors qu'à Lorient on fait la meilleure mi-temps de l'année, mais ce n'était pas un match complet. J'espère qu'on retrouvera notre jeu le plus vite possible".
Elie Baup : "Il était impératif de prendre des points, de gagner un match. La manière n'était pas toujours là, surtout en première mi-temps, mais on est parvenus à obtenir ce résultat très important. C'était une première mi-temps difficile, on a compliqué les choses, manqué de simplicité, et il faut cette lucidité pour jouer très simple. On n'a pas toujours exprimé nos vertus morales en premières, et on les a trouvées en seconde. Il nous fallait gagner, même si ce n'était pas non plus facile face à un adversaire de cette qualité, et qui ne prend pas de buts chez lui. Quand une défense est haute comme ça, il faut être vigilants, et transmettre le ballon plus simplement. Il faut être mesurés, mais aujourd’hui on voit que notre équipe a toutes les qualités pour faire mal".
Elie Baup : "Il était impératif de prendre des points, de gagner un match. La manière n'était pas toujours là, surtout en première mi-temps, mais on est parvenus à obtenir ce résultat très important. C'était une première mi-temps difficile, on a compliqué les choses, manqué de simplicité, et il faut cette lucidité pour jouer très simple. On n'a pas toujours exprimé nos vertus morales en premières, et on les a trouvées en seconde. Il nous fallait gagner, même si ce n'était pas non plus facile face à un adversaire de cette qualité, et qui ne prend pas de buts chez lui. Quand une défense est haute comme ça, il faut être vigilants, et transmettre le ballon plus simplement. Il faut être mesurés, mais aujourd’hui on voit que notre équipe a toutes les qualités pour faire mal".