Le Répertoire National des Certifications Nationales (RNCP) définit la profession en ces termes :
"Le comportementaliste-médiateur pour animaux de compagnie travaille seul ou plus rarement dans des cabinets libéraux. Son activité couvre tous les animaux de compagnie. Il peut intervenir à la demande de particuliers mais également pour des collectivités territoriales ou des entreprises qui sont au contact d'animaux de compagnie. "
Cette réglementation récente tente d'encadrer cette activité très en vogue. De nouveaux centres de formations ouvrent leurs portes et les candidats demandent une reconnaissance de leur diplôme.
Pouvez-vous nous dire ce qu'est la médiation animale et dans quel cadre elle s'inscrit?
"La médiation animale peut s’inscrire dans le cadre des thérapeutiques non médicamenteuses, lors d'un projet individuel de soins avec des objectifs de soins faisant intervenir une équipe pluridisciplinaire, comme en EHPAD par exemple. Plus précisement, il s'agit de travailler en équipe avec les animaux, le patient et le médiateur bien sûr."
Avec quels animaux travaillez-vous et qu'apportent-ils dans le cadre dans votre activité?
"Il s'agit d'animaux domestiqués. Je travaille avec une chienne Labrador nommée Liberté ainsi qu'un chat de gouttière, Goyave. Les animaux sont capables de créer un lien social fort et immédiat avec des patients parfois seuls, parfois malades, voire les deux. Des gens qui ont le sentiment d'être exclus de la société peuvent même retrouver une meilleure image d'eux même. C'est le cas des personnes incarcérées notamment. La relation avec un animal nous fait évoluer personnellement, car l’animal ne nous juge pas dans la relation. Les barrières que l’on met dans une relation avec un humain disparaissent avec un animal. Les animaux de compagnies sont des médiateurs au quotidien dans une famille et même dans la rue, ils nous ramènent dans l’instant présent, nous qui sommes si souvent dans nos pensées."
Christophe Mourlhion travaille également en collaboration avec les équipes médicales qu'il rencontre au quotidien. Il confie à ce sujet :
"Il est important de faire des comptes rendus et des bilans, afin de communiquer aux équipes des informations sur le comportement et l’autonomie des personnes."
L'idée de travailler avec des animaux n'est pas nouvelle. Déjà au XVIIIème siècle, l'Anglais William Tuke constata qu'introduire des animaux dans la vie de patients atteints de maladies mentales les rendaient plus responsables. 'agissait de lapins et de volailles mais l'idée était lancée. Aux Etats-Unis et de manière plus générale en Amérique du Nord, c'est une pratique répandue qu'on qualifie de zoothérapie. En Europe, le concept est nouveau mais les résultats sont déjà présents.
Christophe Mourlhion a bon espoir quant à l'évolution de son activité :
"Oui la médiation animale va évoluer. Elle fait partie de nous, c’est notre premier langage. L’humain est une espèce animale très évoluée." Ces derniers mots ne sauraient être plus justes. Ils permettent de prendre du recul sur soi-même et de travailler avec les animaux dans un rapport d'égalité et de partage."
Il reste fort à parier que cette profession a de beaux jours devant elle.
"Le comportementaliste-médiateur pour animaux de compagnie travaille seul ou plus rarement dans des cabinets libéraux. Son activité couvre tous les animaux de compagnie. Il peut intervenir à la demande de particuliers mais également pour des collectivités territoriales ou des entreprises qui sont au contact d'animaux de compagnie. "
Cette réglementation récente tente d'encadrer cette activité très en vogue. De nouveaux centres de formations ouvrent leurs portes et les candidats demandent une reconnaissance de leur diplôme.
Pouvez-vous nous dire ce qu'est la médiation animale et dans quel cadre elle s'inscrit?
"La médiation animale peut s’inscrire dans le cadre des thérapeutiques non médicamenteuses, lors d'un projet individuel de soins avec des objectifs de soins faisant intervenir une équipe pluridisciplinaire, comme en EHPAD par exemple. Plus précisement, il s'agit de travailler en équipe avec les animaux, le patient et le médiateur bien sûr."
Avec quels animaux travaillez-vous et qu'apportent-ils dans le cadre dans votre activité?
"Il s'agit d'animaux domestiqués. Je travaille avec une chienne Labrador nommée Liberté ainsi qu'un chat de gouttière, Goyave. Les animaux sont capables de créer un lien social fort et immédiat avec des patients parfois seuls, parfois malades, voire les deux. Des gens qui ont le sentiment d'être exclus de la société peuvent même retrouver une meilleure image d'eux même. C'est le cas des personnes incarcérées notamment. La relation avec un animal nous fait évoluer personnellement, car l’animal ne nous juge pas dans la relation. Les barrières que l’on met dans une relation avec un humain disparaissent avec un animal. Les animaux de compagnies sont des médiateurs au quotidien dans une famille et même dans la rue, ils nous ramènent dans l’instant présent, nous qui sommes si souvent dans nos pensées."
Christophe Mourlhion travaille également en collaboration avec les équipes médicales qu'il rencontre au quotidien. Il confie à ce sujet :
"Il est important de faire des comptes rendus et des bilans, afin de communiquer aux équipes des informations sur le comportement et l’autonomie des personnes."
L'idée de travailler avec des animaux n'est pas nouvelle. Déjà au XVIIIème siècle, l'Anglais William Tuke constata qu'introduire des animaux dans la vie de patients atteints de maladies mentales les rendaient plus responsables. 'agissait de lapins et de volailles mais l'idée était lancée. Aux Etats-Unis et de manière plus générale en Amérique du Nord, c'est une pratique répandue qu'on qualifie de zoothérapie. En Europe, le concept est nouveau mais les résultats sont déjà présents.
Christophe Mourlhion a bon espoir quant à l'évolution de son activité :
"Oui la médiation animale va évoluer. Elle fait partie de nous, c’est notre premier langage. L’humain est une espèce animale très évoluée." Ces derniers mots ne sauraient être plus justes. Ils permettent de prendre du recul sur soi-même et de travailler avec les animaux dans un rapport d'égalité et de partage."
Il reste fort à parier que cette profession a de beaux jours devant elle.
Envoyer à un ami
Version imprimable
