Depuis l’adolescence, son rêve était de voler. À 23 ans, Lucie Secondi en a fait son métier. Depuis un an, cette jeune Ajaccienne est co-pilote chez Air Corsica. « Dès le collège, j’étais fixée sur l’idée d’être pilote », se souvient-elle. Une ambition que cette jeune femme aux yeux clairs ne sait pas vraiment expliquer. « Je n’ai même personne dans ma famille qui est pilote », sourit-elle en dévoilant avoir commencé l’aéroclub très tôt, dès l’âge de 15 ans. « Cela m’a confirmé que je voulais faire ce métier et m’a permis de décrocher une première licence de pilote privé. Avant de se lancer dans des études de pilote, il est quand même important d’être sûr d’être à l’aise dans les airs », s’amuse-t-elle.
Déterminée, dès l’obtention de son baccalauréat sciences de l’ingénieur option maths en 2019, Lucie Secondi se donne tous les moyens pour transformer sa passion en carrière. « J’ai fait une classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Laetitia, puis j’ai intégré Cannes Aviation Academy », raconte-t-elle. Dans cette école de pilotage, elle suit un parcours en deux ans, entre cours théoriques et pratique, afin de décrocher sa licence de pilote de ligne. « À l'issue de l'école, on sort pilote commercial sur tous les avions, mais sur aucun en particulier. Il faut donc que l’on repasse une qualification », précise-t-elle.
Déterminée, dès l’obtention de son baccalauréat sciences de l’ingénieur option maths en 2019, Lucie Secondi se donne tous les moyens pour transformer sa passion en carrière. « J’ai fait une classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Laetitia, puis j’ai intégré Cannes Aviation Academy », raconte-t-elle. Dans cette école de pilotage, elle suit un parcours en deux ans, entre cours théoriques et pratique, afin de décrocher sa licence de pilote de ligne. « À l'issue de l'école, on sort pilote commercial sur tous les avions, mais sur aucun en particulier. Il faut donc que l’on repasse une qualification », précise-t-elle.
Une fois l’école de pilotage terminée, la jeune femme intègre rapidement la compagnie Air Corsica. Au sol dans un premier temps. « En attendant l'impression des licences, qui prend quelques mois, j'ai travaillé un petit peu la direction financière où j'ai programmé les billets et à la direction des opérations. Après tout cela, j'ai passé des sélections en septembre 2023 et dès que j’ai eu la confirmation que je pouvais intégrer la compagnie, j'ai passé ma qualification avion sur ATR 72-600 », indique-t-elle en détaillant : « Chaque avion a une qualification plus un stage compagnie qui dure environ trois mois. On fait des simulateurs, des vols avec instructeur. Dès que tout cela est bon, on a un test final où on est lâché sur la machine ».
Après un vol à vide, c’est en février 2024 qu’elle prend officiellement les commandes d’un ATR 72-600 d’Air Corsica, un avion qui dessert principalement Nice et Marseille, qu’elle co-pilote depuis lors aux côtés d’un commandant de bord. « Cela fait un an que je suis lâché sur la machine, mais on a des tests de compétences tous les six mois, avec un passage au simulateur, et on a un plus gros check tous les ans pour notre licence et des cours », tient-elle à signaler.
Grâce à une conjoncture favorable, ses perspectives d’évolution y sont d’ailleurs rapides puisque depuis début mars la jeune pilote a commencé un stage pour passer sur Airbus. « Ce n'est pas commun, dans le sens où normalement la moyenne sur un avion est de 5- 6 ans », explique-t-elle en confiant ne pas avoir trop d’appréhension à passer sur un avion qui fait le double de celui aux commandes duquel elle se trouve depuis un an. « Il faut se remettre un peu dans les bouquins, même si quelque part on est en formation continue parce qu'on a toujours des changements, des révisions à faire tout le temps. Mais après, c'est comme le premier, cela s'apprend », sourit-elle. Un nouveau défi dessine en outre une accélération de son parcours pour espérer devenir commandant de bord dans les prochaines années. « Chez Air Corsica, le parcours pour devenir commandant de bord est d’être d’abord co-pilote sur ATR, puis co-pilote Airbus, puis commandant de bord ATR et enfin commandant de bord Air bus », décrypte-t-elle en ne se disant pas pressée de passer les étapes. « Cela viendra quand ce sera mon tour. Mine de rien je suis encore super jeune ! ».
Après un vol à vide, c’est en février 2024 qu’elle prend officiellement les commandes d’un ATR 72-600 d’Air Corsica, un avion qui dessert principalement Nice et Marseille, qu’elle co-pilote depuis lors aux côtés d’un commandant de bord. « Cela fait un an que je suis lâché sur la machine, mais on a des tests de compétences tous les six mois, avec un passage au simulateur, et on a un plus gros check tous les ans pour notre licence et des cours », tient-elle à signaler.
Grâce à une conjoncture favorable, ses perspectives d’évolution y sont d’ailleurs rapides puisque depuis début mars la jeune pilote a commencé un stage pour passer sur Airbus. « Ce n'est pas commun, dans le sens où normalement la moyenne sur un avion est de 5- 6 ans », explique-t-elle en confiant ne pas avoir trop d’appréhension à passer sur un avion qui fait le double de celui aux commandes duquel elle se trouve depuis un an. « Il faut se remettre un peu dans les bouquins, même si quelque part on est en formation continue parce qu'on a toujours des changements, des révisions à faire tout le temps. Mais après, c'est comme le premier, cela s'apprend », sourit-elle. Un nouveau défi dessine en outre une accélération de son parcours pour espérer devenir commandant de bord dans les prochaines années. « Chez Air Corsica, le parcours pour devenir commandant de bord est d’être d’abord co-pilote sur ATR, puis co-pilote Airbus, puis commandant de bord ATR et enfin commandant de bord Air bus », décrypte-t-elle en ne se disant pas pressée de passer les étapes. « Cela viendra quand ce sera mon tour. Mine de rien je suis encore super jeune ! ».
En remplacement de départs à la retraite et face au renforcement de sa flotte, au cours des dernières années, la compagnie régionale a d’ailleurs recruté beaucoup de nouveaux pilotes avec pour conséquence un rajeunissement de ses équipages. « J’ai une collègue et amie qui a 23 ans comme moi, qui est rentrée juste après moi dans la compagnie », souligne Lucie Secondi. Mais plus loin que ces deux jeunes femmes, Air Corsica met aussi un point d’honneur à recruter des femmes pilotes. « Cela augmente d’année en année. Nous sommes neuf femmes sur un peu moins de 140 pilotes. Deux nouvelles pilotes arrivent de plus dans les années à venir. Nous sommes donc environ 10% de femmes pilotes dans la compagnie », se félicite Lucie Secondi. Un chiffre en augmentation et bien supérieur à la moyenne nationale qui tourne autour de 5%.
« On peut dire que j’ai de la chance de faire ce métier, et d’autant d’être chez Air Corsica. C’est la compagnie que j’ai toujours voulu intégrer. Et puis pouvoir rentrer chez moi le soir, pour ma part c’est très important. Certains rêvent du long courrier, moi je préfère partir en vacances », glisse-t-elle malicieusement.
« On peut dire que j’ai de la chance de faire ce métier, et d’autant d’être chez Air Corsica. C’est la compagnie que j’ai toujours voulu intégrer. Et puis pouvoir rentrer chez moi le soir, pour ma part c’est très important. Certains rêvent du long courrier, moi je préfère partir en vacances », glisse-t-elle malicieusement.