
Une jeune femme qui a quitté l'Ukraine. Photo Janek S. AFP
Un an après le tragique 24 février 2022, la population continue de fuir le pays. Alors que la France a accueilli 100.000 réfugiés, sur les huit millions recensés en Europe, plusieurs centaines d’entre eux sont arrivés en Corse où actuellement vivent 306 déplacés. Au total 176 Ukrainiens vivent aujourd'hui en Haute-Corse et 130 sont recensés par la préfecture de Corse-du-Sud.
Un flux d’arrivées moins important que dans d'autres régions françaises. Les ressortissants qui ont gagné l'ile au cours de ces dernières mois, 90% sont des femmes, ont en effet choisi la Corse pour y retrouver de la famille ou des amis qui résidaient déjà dans la région. Depuis ils sont nombreux ceux qui ont quitté l'ile "Il y a eu des vagues de départs pour rejoindre les maris, les proches qui étaient toujours en Ukraine. Nous avons respecté leurs choix et nous les avons aidés sur le plan administratif à se rapprocher de leur pays", expliquait il y a quelques mois à CNI Ghislaine Ferri, responsable du collectif Solidarité Corse-Ukraine qui depuis le début de la guerre a aidé des centaine de réfugiés à s'installer en Corse.
Cela fait bientôt un an que l’association Solidarité Corse-Ukraine vient en aide aux réfugiés ukrainiens en les accompagnant au jour le jour dans leurs démarches administratives, pour renouveler leur dossier de séjour, recevoir les aides de la CAF, inscrire les enfants à l’école, à la cantine, au centre aéré . Des "autorisations provisoires de séjour (APS)" ont été délivrées à environ 500 réfugiés ukrainiens (hors enfants) sur cette période. Ces titres de séjour, valables six mois renouvelables, leur ont permis de s'installer en France en situation régulière, tout en bénéficiant d'une série de droits sociaux : accès au travail, aux services de santé, à la scolarisation des enfants, à l'hébergement d'urgence, à une aide au logement…
Quelles perspectives ?
Parmi les réfugiées arrivées en mars dernier, cinquante enfants âgés entre 3 et 17 ans sont scolarisés sur l'ile, cinq jeunes filles ont obtenu leur baccalauréat en juillet dernier et six se sont dirigées vers l’Université de Corse pour poursuivre leurs études.
Du côté des adultes arrivés ils ne sont pas nombreux ceux qui sons sans emploi. De nombreuses femmes ont été engagées dans les supermarchés du groupe Casino, où elles disposent d’horaires aménagés pour prendre des cours de français. D’autres sont devenues aides-ménagères ou travaillent dans des recycleries.
Leur intégration passe aussi par l’apprentissage de la langue française, d’ailleurs, plusieurs personnes suivent la formation Français langue étrangère (FLE) d'autre revient pour obtenir leur diplôme d’études en langue française (DELF). Ces formations pourraient permettre à ces femmes de s’intégrer plus facilement, et, sur le plan humain, de pouvoir rencontrer d’autres personnes que des réfugiées et des bénévoles des associations et collectifs.
Un flux d’arrivées moins important que dans d'autres régions françaises. Les ressortissants qui ont gagné l'ile au cours de ces dernières mois, 90% sont des femmes, ont en effet choisi la Corse pour y retrouver de la famille ou des amis qui résidaient déjà dans la région. Depuis ils sont nombreux ceux qui ont quitté l'ile "Il y a eu des vagues de départs pour rejoindre les maris, les proches qui étaient toujours en Ukraine. Nous avons respecté leurs choix et nous les avons aidés sur le plan administratif à se rapprocher de leur pays", expliquait il y a quelques mois à CNI Ghislaine Ferri, responsable du collectif Solidarité Corse-Ukraine qui depuis le début de la guerre a aidé des centaine de réfugiés à s'installer en Corse.
Cela fait bientôt un an que l’association Solidarité Corse-Ukraine vient en aide aux réfugiés ukrainiens en les accompagnant au jour le jour dans leurs démarches administratives, pour renouveler leur dossier de séjour, recevoir les aides de la CAF, inscrire les enfants à l’école, à la cantine, au centre aéré . Des "autorisations provisoires de séjour (APS)" ont été délivrées à environ 500 réfugiés ukrainiens (hors enfants) sur cette période. Ces titres de séjour, valables six mois renouvelables, leur ont permis de s'installer en France en situation régulière, tout en bénéficiant d'une série de droits sociaux : accès au travail, aux services de santé, à la scolarisation des enfants, à l'hébergement d'urgence, à une aide au logement…
Quelles perspectives ?
Parmi les réfugiées arrivées en mars dernier, cinquante enfants âgés entre 3 et 17 ans sont scolarisés sur l'ile, cinq jeunes filles ont obtenu leur baccalauréat en juillet dernier et six se sont dirigées vers l’Université de Corse pour poursuivre leurs études.
Du côté des adultes arrivés ils ne sont pas nombreux ceux qui sons sans emploi. De nombreuses femmes ont été engagées dans les supermarchés du groupe Casino, où elles disposent d’horaires aménagés pour prendre des cours de français. D’autres sont devenues aides-ménagères ou travaillent dans des recycleries.
Leur intégration passe aussi par l’apprentissage de la langue française, d’ailleurs, plusieurs personnes suivent la formation Français langue étrangère (FLE) d'autre revient pour obtenir leur diplôme d’études en langue française (DELF). Ces formations pourraient permettre à ces femmes de s’intégrer plus facilement, et, sur le plan humain, de pouvoir rencontrer d’autres personnes que des réfugiées et des bénévoles des associations et collectifs.