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Le Pôle Relais Lagunes Méditerranéennes : brasser les savoirs et ce qui en résulte


Benjamin Bourgeois le Vendredi 15 Novembre 2019 à 18:16

Dans le cadre du Pôle Relais Lagunes Méditerranéennes, l’Office de l’Environnement de la Corse a organisé ce Jeudi 14 Novembre une Plateforme Recherche-Gestion à propos des zones humides littorales en Corse. Cette initiative réunit des chercheurs exerçant sur le terrain, notamment dans l’étang de Biguglia, tels que les chercheurs d’IFREMER, auprès d’un public technique attentif aux projets et travaux présentés. En effet, créer des contacts, avoir pour perspective d’élaborer de nouveaux projets en collaboration avec ces chercheurs est la motivation forte de cet événement.



Les objectifs principaux rythment la dynamique de la journée : dans un premier temps, le transfert des connaissances et dans un second temps la mise en place de projets communs autour des différents thèmes abordés. On présente donc le projet RETRALAGS, effectif depuis 2014 qui consiste à développer des modèles innovants de gestion des zones humides, ainsi que le GAMElag, un outil d’aide de gestion visant à recréer de manière simplifiée l'écosystème complexe de la lagune pour ensuite pouvoir estimer différents scénarii de gestion ou d'aménagement du territoire.

 

Ces interventions sont éclairantes et sujettes à de multiples questions. Ce pourquoi la restitution des travaux et la présentation de modèles précèdent le dialogue, mais ce sont bien les échanges qui importent. Et les échanges sont animés : “Peut-on faire des prévisions sur les perspectives d’aménagement?” “Peut-on introduire de nouvelles données dans GAMElag? quelles en sont les limites?”


Les gestionnaires mais aussi des étudiants et des étudiants-chercheurs sont présents et se rendent compte des perspectives qui s’ouvrent à eux. “Dans les projets déjà réalisés on peut voir les méthodes qu’ils utilisent pour travailler sur le terrain mais ça nous permet aussi de voir ce qui reste à faire.” certifie une étudiante en Biologie des Organismes parmi le groupe interrogé. “On nous parlent aussi de “zones obscures”, des incertitudes parce qu’il n’y a pas encore de données” ces absences sont pour ces étudiants comme de nouvelles pistes à suivre pour des projets de recherche (de thèse peut-être?).

Ainsi ces événements déjà chargés de buts pourraient avoir, comme effet corollaire, entretenir leur propre continuité en réveillant des vocations.