Mercredi soir, après une après-midi de consultations des acteurs politiques, économiques et sociaux de l'île, Gérald Darmanin s'est engagé sur un calendrier. "J'ai proposé que d'ici la fin de l'année 2022, nous puissions accélérer pour nous mettre d'accord sur ce que nous souhaitons sur l'évolution institutionnelle de l'île" qui pourrait aller, "peut-être, jusqu'à l'autonomie", a-t-il déclaré à la presse.
Selon lui, cela pourrait passer par un statut à la polynésienne, avec l'économie et le social à la collectivité, et le régalien à l'Etat. Ou par un statut propre à la Corse.
Un retour au calme indispensable
Toutefois, ce dialogue sera impossible "si des bombes agricoles ou des haches sont jetées sur les forces de l'ordre", a-t-il prévenu, insistant sur les 130 blessés chez les policiers et gendarmes depuis le début des manifestations après l'agression de Yvan Colonna à la centrale d'Arles, le 2 mars dernier.
Malgré ce "peut-être" rajouté dans la journée par Darmanin, le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a salué "des engagements très forts", qu'il "souhaite voir consignés dans un document, avec un calendrier": "Dans ce cas, je pourrai considérer que nous avons posé la première pierre d'un processus historique".
Selon lui, cela pourrait passer par un statut à la polynésienne, avec l'économie et le social à la collectivité, et le régalien à l'Etat. Ou par un statut propre à la Corse.
Un retour au calme indispensable
Toutefois, ce dialogue sera impossible "si des bombes agricoles ou des haches sont jetées sur les forces de l'ordre", a-t-il prévenu, insistant sur les 130 blessés chez les policiers et gendarmes depuis le début des manifestations après l'agression de Yvan Colonna à la centrale d'Arles, le 2 mars dernier.
Malgré ce "peut-être" rajouté dans la journée par Darmanin, le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a salué "des engagements très forts", qu'il "souhaite voir consignés dans un document, avec un calendrier": "Dans ce cas, je pourrai considérer que nous avons posé la première pierre d'un processus historique".
Environ 300 personnes, des militants nationalistes, mais aussi des représentants des syndicats étudiants, sont rassemblées devant les grilles de la Collectivité de Corse pour attendre la sortie de du ministre et montrer que la mobilisation continue sur l'ile.