C’est un acte qui aurait pu tourner au drame. Dans le contexte d’émeutes urbaines qui agitent la France depuis quelques jours, le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) a été ciblé par une attaque à la voiture-bélier enflammée, alors que sa femme et ses enfants y dormaient. Suite à ces faits qui ont conduit le parquet de Créteil à ouvrir pour tentative d’assassinat, l’Association des Maires de France a appelé à des rassemblements devant l’ensemble des mairies du pays ce lundi à 12h.
Un appel notamment entendu à Ajaccio, où le maire, Stéphane Sbraggia, et plusieurs adjoints et conseillers municipaux se sont réunis devant la maison carrée. « On voit aujourd’hui que les élus de proximité sont aujourd’hui surexposés et je regrette que dans ce pays il faille toujours attendre une situation extrême, en l’occurrence que des gens meurent ou soient gravement blessés. Je ne sais pas à quel quota il faudra s’arrêter pour prendre des mesures bien en amont. Il serait vraiment temps de s’interroger sur les moyens à adosser pour le fonctionnement normal de notre démocratie », a regretté Stéphane Sbraggia en dénonçant la banalisation des phénomènes de violences contre les élus.
Alors qu’en Corse les mairies d’Afà, Appietto et Pietrosella ont également fait la cible d’attaques au cours de ces derniers mois, le maire d’Ajaccio a par ailleurs pointé un « vrai paradoxe » qui pousse certains à s’en prendre aux élus de proximité. « Ce sont généralement le premier sondeur des maux d’une société et c’est souvent les premiers qui répondent aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens, ce sont les plus accessibles, ceux sur lesquels souvent il y a peu de filtres. Normalement on doit avoir avec cette proximité une réponse plus apaisée aux maux d’une société et c’est bien là le drame de la situation c’est que ces personnes qui normalement étaient les premiers remparts de l’expression démocratique deviennent finalement les premiers remparts à toutes les formes d’exutoires et s’exposent très gravement. C’est un verrou essentiel de la démocratie et de nos sociétés qui est très atteint », a-t-il déploré en arguant : « Il ne faut pas s’étonner que beaucoup d’élus envisagent de ne pas se représenter et abandonner ce premier rempart démocratique essentiel ».
Dans ce droit fil, Stéphane Sbraggia a invité l’État à être « un peu plus à l’écoute des élus de proximité qui sont au contact direct des situations de terrain ». « On se sent franchement souvent isolés et quand on commence à avoir un peu peur lorsqu’on est dans l’exercice normal de ses fonctions, il faut quand même se demander à un moment donné si quelque chose ne va pas », a-t-il encore avancé.
Un appel notamment entendu à Ajaccio, où le maire, Stéphane Sbraggia, et plusieurs adjoints et conseillers municipaux se sont réunis devant la maison carrée. « On voit aujourd’hui que les élus de proximité sont aujourd’hui surexposés et je regrette que dans ce pays il faille toujours attendre une situation extrême, en l’occurrence que des gens meurent ou soient gravement blessés. Je ne sais pas à quel quota il faudra s’arrêter pour prendre des mesures bien en amont. Il serait vraiment temps de s’interroger sur les moyens à adosser pour le fonctionnement normal de notre démocratie », a regretté Stéphane Sbraggia en dénonçant la banalisation des phénomènes de violences contre les élus.
Alors qu’en Corse les mairies d’Afà, Appietto et Pietrosella ont également fait la cible d’attaques au cours de ces derniers mois, le maire d’Ajaccio a par ailleurs pointé un « vrai paradoxe » qui pousse certains à s’en prendre aux élus de proximité. « Ce sont généralement le premier sondeur des maux d’une société et c’est souvent les premiers qui répondent aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens, ce sont les plus accessibles, ceux sur lesquels souvent il y a peu de filtres. Normalement on doit avoir avec cette proximité une réponse plus apaisée aux maux d’une société et c’est bien là le drame de la situation c’est que ces personnes qui normalement étaient les premiers remparts de l’expression démocratique deviennent finalement les premiers remparts à toutes les formes d’exutoires et s’exposent très gravement. C’est un verrou essentiel de la démocratie et de nos sociétés qui est très atteint », a-t-il déploré en arguant : « Il ne faut pas s’étonner que beaucoup d’élus envisagent de ne pas se représenter et abandonner ce premier rempart démocratique essentiel ».
Dans ce droit fil, Stéphane Sbraggia a invité l’État à être « un peu plus à l’écoute des élus de proximité qui sont au contact direct des situations de terrain ». « On se sent franchement souvent isolés et quand on commence à avoir un peu peur lorsqu’on est dans l’exercice normal de ses fonctions, il faut quand même se demander à un moment donné si quelque chose ne va pas », a-t-il encore avancé.