Mafia en Corse - Jean-Félix Acquaviva (Fà populu inseme) : "les mécanismes mafieux sont à l'œuvre, nous ne le nions pas"

A la veille du second tour des territoriales qui se tiendra ce dimanche 27 juin, la question des dérives mafieuses s'invite pour la première fois dans les débats électoraux. Peut-on évoquer le mot Mafia en Corse ? Que comptent faire les futurs élus pour régler le problème ? Est-ce que les collectifs citoyens "Maffia no a vita iè" et le collectif "Massimu Susini" créés en 2019 sont une bonne chose ?

Questionné par CNI, Jean-Félix Acquaviva, député de Haute-Corse et candidat de la liste "Fà populu inseme" aux côtés de Gilles Simeoni, revient sur cette prise de conscience de la société corse et sur la fin de l'omerta. Pour lui, il ne faut pas se leurrer : "Les mécanismes mafieux sont à l'œuvre, nous ne le nions pas et il est important que le monde politique et le monde citoyen convergent".
Le député explique que son groupe à l'Assemblée nationale a beaucoup œeuvré en faveur de la confiscation des biens mal acquis et que la Collectivité de Corse a débuté des politiques publiques "sur la commande publique et sur le contrôle des organes délibérants" pour les communes et intercommunalités.