A l’issue de ce premier conseil de surveillance depuis son élection en février dernier, son président, Laurent Marcangeli, député-maire d'Ajaccio, a tenu à s’exprimer sur ce sujet qui, au-delà de la ville dont il est le maire, a une vocation départementale, et régionale dans certaines spécialités.
« En tant que président du conseil de surveillance, il est de ma responsabilité de réagir au montant inquiétant de son déficit actuel qui est passé de 12,9 ME en 2013 à 20,99 ME en 2014 pour atteindre 27,18 ME en 2015 alors que l’Hôpital de la Miséricorde a été mis sous administration provisoire pendant plusieurs années, c'est-à-dire sous tutelle directe du ministère !
Je tiens à rappeler que lors de la signature du contrat de retour à l’équilibre, le déficit prévisionnel devait être ramené à 6,79 ME pour l’année 2015.
Aujourd’hui je ne pense pas que le fait de fermer les yeux sur la gravité de cette situation soit concevable, l’éventualité d’une mise en faillite de cet établissement avant l’ouverture du prochain, prévue dans 3 ans, est inacceptable.
J’interpellerai donc demain Madame Marisol Touraine, ministre de la santé, sur cette question éminemment capitale qui déterminera le devenir de la prise en charge sanitaire des citoyens vivant en Corse.
J’appelle de mes vœux une prise de conscience de l’Etat sur cette situation catastrophique ainsi qu’une prise de décisions qui aillent dans le sens d’une volonté de résolution rapide de ce problème structurel. »
« En tant que président du conseil de surveillance, il est de ma responsabilité de réagir au montant inquiétant de son déficit actuel qui est passé de 12,9 ME en 2013 à 20,99 ME en 2014 pour atteindre 27,18 ME en 2015 alors que l’Hôpital de la Miséricorde a été mis sous administration provisoire pendant plusieurs années, c'est-à-dire sous tutelle directe du ministère !
Je tiens à rappeler que lors de la signature du contrat de retour à l’équilibre, le déficit prévisionnel devait être ramené à 6,79 ME pour l’année 2015.
Aujourd’hui je ne pense pas que le fait de fermer les yeux sur la gravité de cette situation soit concevable, l’éventualité d’une mise en faillite de cet établissement avant l’ouverture du prochain, prévue dans 3 ans, est inacceptable.
J’interpellerai donc demain Madame Marisol Touraine, ministre de la santé, sur cette question éminemment capitale qui déterminera le devenir de la prise en charge sanitaire des citoyens vivant en Corse.
J’appelle de mes vœux une prise de conscience de l’Etat sur cette situation catastrophique ainsi qu’une prise de décisions qui aillent dans le sens d’une volonté de résolution rapide de ce problème structurel. »
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