"Alors que le Conseil Exécutif de Corse a affiché ses orientations pour une nouvelle politique des transports, force est de constater qu’à aucun moment, l’Assemblée de Corse n’a été appelée à valider ces choix, notamment en ce qui concerne la création d’une compagnie publique régionale. Des choix qui pourraient conduire à la reconstitution d’un monopole et à l’impossibilité de respecter dans la réalité le droit de la concurrence. Aussi, sur ce sujet, est-il nécessaire de faire apparaître une volonté clairement exprimée par une majorité de l’Assemblée de Corse, d’autant plus que rapidement, ce serait l’argent des contribuables ou des consommateurs corses qui serait sollicité. On constate par ailleurs une grande incertitude en ce qui concerne les rapprochements annoncés entre deux opérateurs privés jusque là concurrents. On évoque également une possible demande de résiliation par le groupe Rocca de la reprise de la SNCM, ce qui conduirait évidemment à remettre en cause le plan social ayant fait l’objet d’un accord. Face à cette opacité et à cette confusion, il est nécessaire que la commission compétente de l’Assemblée de Corse (la Commission du Développement) soit saisie d’urgence de ce dossier et tenue informée régulièrement par l’exécutif d’une situation qui faute de clarté et de transparence, pourrait dégénérer. C’est en ce sens que je développerai les arguments du groupe « Le Rassemblement » à la prochaine conférence des présidents convoquée ce mercredi 10 février à 10h00 à la présidence de l’Assemblée de Corse."
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