Photo d'illustration
Entre avril et juin 2024, la Corse a connu sa meilleure avant-saison touristique depuis 2018. Le nombre de passagers transportés, maritime et aérien confondus, a atteint 2,3 millions, soit une hausse de 3,6 % par rapport à la même période en 2023. Cette tendance, amorcée depuis 2019 hors crise sanitaire, se confirme encore cette année, favorisée par des températures clémentes et des tarifs plus abordables en avant-saison.
La progression est particulièrement marquée dans le secteur maritime, qui enregistre une augmentation de 4,3 %, tandis que le transport aérien progresse de 3 %.
La montée en puissance du tourisme a eu des répercussions positives sur les hébergements marchands, en particulier dans les hôtels. Le nombre de nuitées a bondi de 11,3 % sur le trimestre, porté par une clientèle internationale en forte hausse (+27,3 %) et une augmentation plus modérée de la clientèle française (+5,7 %). Sur l’ensemble du trimestre, le nombre de nuitées dans les hôtels est resté supérieur à celui de 2023, contribuant à un regain d’activité dans le secteur de l’hébergement. Les autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) ont également bénéficié de cette dynamique, avec une augmentation de 2,1 % de la fréquentation. La progression est particulièrement marquée en avril (+5,2 %) et en mai (+8,6 %), bien que le mois de juin ait enregistré un recul de 3,3 % dû à une baisse de la clientèle résidente en France.
L'économie reste en retrait
Toutefois, cette fréquentation touristique record ne suffit pas à redresser l’économie régionale. L’Insee souligne que, malgré le dynamisme du secteur touristique, le nombre d’heures rémunérées a reculé de 0,3 % par rapport au deuxième trimestre 2023. Alors que l’activité économique nationale progresse légèrement (+0,4 %), la Corse apparaît comme la seule région à subir un tel repli, en partie dû à la contraction du secteur de la construction, un pilier de l'économie insulaire.
Le ralentissement de l’activité dans la construction pèse lourdement sur l’économie corse, contrebalançant l’impact positif du secteur touristique. Si l’emploi salarié se maintient et que le taux de chômage reste stable à un niveau relativement bas, les retombées économiques générées par l’avant-saison ne suffisent pas à compenser la baisse d’activité dans d’autres secteurs.
La progression est particulièrement marquée dans le secteur maritime, qui enregistre une augmentation de 4,3 %, tandis que le transport aérien progresse de 3 %.
La montée en puissance du tourisme a eu des répercussions positives sur les hébergements marchands, en particulier dans les hôtels. Le nombre de nuitées a bondi de 11,3 % sur le trimestre, porté par une clientèle internationale en forte hausse (+27,3 %) et une augmentation plus modérée de la clientèle française (+5,7 %). Sur l’ensemble du trimestre, le nombre de nuitées dans les hôtels est resté supérieur à celui de 2023, contribuant à un regain d’activité dans le secteur de l’hébergement. Les autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) ont également bénéficié de cette dynamique, avec une augmentation de 2,1 % de la fréquentation. La progression est particulièrement marquée en avril (+5,2 %) et en mai (+8,6 %), bien que le mois de juin ait enregistré un recul de 3,3 % dû à une baisse de la clientèle résidente en France.
L'économie reste en retrait
Toutefois, cette fréquentation touristique record ne suffit pas à redresser l’économie régionale. L’Insee souligne que, malgré le dynamisme du secteur touristique, le nombre d’heures rémunérées a reculé de 0,3 % par rapport au deuxième trimestre 2023. Alors que l’activité économique nationale progresse légèrement (+0,4 %), la Corse apparaît comme la seule région à subir un tel repli, en partie dû à la contraction du secteur de la construction, un pilier de l'économie insulaire.
Le ralentissement de l’activité dans la construction pèse lourdement sur l’économie corse, contrebalançant l’impact positif du secteur touristique. Si l’emploi salarié se maintient et que le taux de chômage reste stable à un niveau relativement bas, les retombées économiques générées par l’avant-saison ne suffisent pas à compenser la baisse d’activité dans d’autres secteurs.