
Photo illustration archives CNI - Michel Luccioni
Depuis le 14 mars dernier, le port du masque n’est plus obligatoire, excepté dans les transports en commun et les établissements de santé. Pourtant, dans la rue, dans certains commerces ou encore dans les assemblées politiques, il commence à faire son retour.
Comme sur le visage de Solange, 72 ans. « Je continue de mettre le masque dans les magasins parce que l'épidémie n'est pas terminée. C'est une habitude que j'ai prise et qu'il faudra sans doute poursuivre, surtout pour les personnes âgées comme moi », explique t-elle. « Moi, en général, je ne le porte plus, mais quand il y a vraiment beaucoup de monde, dans les supermarchés par exemple, je le remets », indique pour sa part Hyacinthe, la cinquantaine.
Comme sur le visage de Solange, 72 ans. « Je continue de mettre le masque dans les magasins parce que l'épidémie n'est pas terminée. C'est une habitude que j'ai prise et qu'il faudra sans doute poursuivre, surtout pour les personnes âgées comme moi », explique t-elle. « Moi, en général, je ne le porte plus, mais quand il y a vraiment beaucoup de monde, dans les supermarchés par exemple, je le remets », indique pour sa part Hyacinthe, la cinquantaine.
« On est sur une sorte de sixième vague »
Il faut dire que la circulation virale est redevenue importante sur l’île. Sur la semaine du 21 au 27 mars, on recense 6 022 cas confirmés, soit en moyenne 860 cas quotidiens, selon les données de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Corse. Le 23 mars dernier, l’autorité sanitaire alertait déjà sur l’augmentation taux d’incidence de 90 % sur la semaine précédente, atteignant 1 233 pour 100 000 habitants. Une semaine plus tard, si l’évolution est moindre, 1 7047 cas pour 100 000 habitants, soit une augmentation de 41 % du taux d’incidence, « cela reste élevé », estime la directrice l’ARS Marie-Hélène Lecenne.
Cette augmentation de la circulation du virus commence d’ailleurs à se ressentir sur l’activité hospitalière, avec 50 nouvelles admissions en une semaine, dont six en réanimation, contre 39 nouvelles admissions au cours de la semaine précédente, dont 5 en réanimation. Il s’agit donc « très clairement » pour la directrice de l'ARS d’une « reprise de l’épidémie », constatée « depuis quinze jours ». « On est sur une sorte de sixième vague », analyse Marie-Hélène Lecenne, avec un sous-variant BA.2 « encore plus contagieux » que son prédécesseur BA.1.
Cette augmentation de la circulation du virus commence d’ailleurs à se ressentir sur l’activité hospitalière, avec 50 nouvelles admissions en une semaine, dont six en réanimation, contre 39 nouvelles admissions au cours de la semaine précédente, dont 5 en réanimation. Il s’agit donc « très clairement » pour la directrice de l'ARS d’une « reprise de l’épidémie », constatée « depuis quinze jours ». « On est sur une sorte de sixième vague », analyse Marie-Hélène Lecenne, avec un sous-variant BA.2 « encore plus contagieux » que son prédécesseur BA.1.
Le port du masque « recommandé » pour les plus fragiles
La Corse est particulièrement touchée par ce phénomène de reprise épidémique. « On est dans les trois, quatre régions les plus concernées », indique la directrice de l’ARS. Un facteur d’inquiétude pour l’ARS. La structure démographique de l’île, ainsi que taux de couverture vaccinale (67,3 % en Corse contre 78 % en France métropolitaine) en deçà de la moyenne nationale « font peser sur les personnes fragiles un risque accru d’hospitalisation ».
Dans ce contexte, l’ARS recommande le port du masque « pour les personnes à risque de développer une forme grave (personnes âgées, personnes immuno déprimées, personnes souffrant de comorbidités) et pour les personnes symptomatiques ou cas contacts ». « Il n’y a actuellement plus de consigne de port du masque, mais si on est fragile ou cas contact, c’est le bon sens », indique Marie-Hélène Lecenne. « En milieu clos, il faut avoir ce réflexe-là. En dehors d’une consigne nationale précise, le bon sens veut qu’on soit toujours vigilant », précise t-elle.
Invité de l'émission « Face aux candidats » sur M6, le 23 mars dernier, le président de la République Emmanuel Macron n'a pas exclu un retour du masque. « Si les choses devaient se dégrader, le président que je suis prendra ses responsabilités pour protéger », a t-il prévenu.
Dans ce contexte, l’ARS recommande le port du masque « pour les personnes à risque de développer une forme grave (personnes âgées, personnes immuno déprimées, personnes souffrant de comorbidités) et pour les personnes symptomatiques ou cas contacts ». « Il n’y a actuellement plus de consigne de port du masque, mais si on est fragile ou cas contact, c’est le bon sens », indique Marie-Hélène Lecenne. « En milieu clos, il faut avoir ce réflexe-là. En dehors d’une consigne nationale précise, le bon sens veut qu’on soit toujours vigilant », précise t-elle.
Invité de l'émission « Face aux candidats » sur M6, le 23 mars dernier, le président de la République Emmanuel Macron n'a pas exclu un retour du masque. « Si les choses devaient se dégrader, le président que je suis prendra ses responsabilités pour protéger », a t-il prévenu.