
Bapti de Nobili et Jacques Luciani, musiciens cortenais et très satisfaits de l'annonce de l'implantation du Conservatoire Henri Tomasi à Corte.
C’est donc dès la rentrée de septembre prochain que la directrice du Conservatoire de Corse Henri Tomasi et les professeurs de l’institution vont intervenir dans les écoles primaires ainsi qu’au collège et au lycée de Corte, pour anticiper l’ouverture d’une antenne en septembre 2024.
« Nous ferons donc des interventions dans les milieux scolaires avec la croisée des pratiques et la présentation d’instruments pour permettre aux jeunes Cortenais de découvrir ce qui se pratique au niveau du Conservatoire », a indiqué Jennifer Gamet-Rossi, la directrice du Conservatoire.
C’est un partenariat qui démarre avec la ville à l’initiative du maire, le docteur Xavier Poli, et d’Eric Boistard, le directeur général des services, « mais aussi de la CdC qui souhaite que la culture soit encore plus présente dans la ville de Corte ».
Jennifer Gamet-Rossi a également indiqué que le projet répond à une forte demande de la part de la population car de nombreux élèves se rendent régulièrement soit à Bastia soit à Ajaccio tandis qu’actuellement il n’y a aucune intervention dans le milieu scolaire. « La CdC a en effet affiché sa volonté de soutenir la ville de Corte dans cette mise en place de développement des activités culturelles. Et c’est notre mission de répondre aux sollicitations du public. Nous ne pouvions donc pas refuser ».
La mandoline au coeur du travail
Durant une année donc, il ne s’agira pour les responsables du Conservatoire Henri-Tomasi, que de séances de découvertes des pratiques que ce soit la danse, le théâtre, la musique et le chant. Au terme de cette étude les responsables seront en mesure de savoir précisément sur quelles spécialités va ouvrir l’antenne, sachant par exemple que la danse est déjà très présente à l’université et dans le milieu associatif. L’idée est de venir compléter l’offre du territoire, tout comme le théâtre à travers la licence Arts du spectacle.
« C’est un travail qui se fait avec l’Université de Corse, le Conservatoire et le maillage des associations pour ne laisser personne de côté. Nous ne ferons que compléter l’offre existante. L’objectif est bien de travailler tous ensemble. Le Conservatoire est déjà partenaire avec l’Université. Un partenariat que devrait se confirmer à travers la signature d’une convention, puisque nous avons été sollicités il y a 2 ans par Davia Benedetti, directrice du CCU, mais aussi par Antoine-Marie Leonelli dans le cadre de l'association Mondéo », a insisté Jennifer Gamet-Rossi.
Et la directrice de préciser que des efforts « seront faits plus particulièrement sur la mandoline, par exemple, puisque l’on sait que Corte a de tous temps été la capitale de cet instrument. Et il nous semble important de mettre la mandoline au cœur de notre travail, tout comme les instruments de musique traditionnelle. Mais il est important de réaliser cette étude pour ne pas ouvrir des filières qui sont déjà présentes ».
Au niveau du lieu d’implantation du Conservatoire, rien n’a encore été décidé, « car cela est à l’étude. Nous démarrons dans les écoles et nous avons un an pour décider du choix d’implantation. Nous pourrions tout aussi bien nous installer avec les associations existantes. L’idée étant de valoriser aussi ce qui se fait déjà en apportant la possibilité de délivrer des diplômes ».
Pour les Cortenais l’installation du Conservatoire Henri-Tomasi dans leur ville est jugé comme une excellente chose. Tous ont bien sûr en tête la formidable réussite de l’une de leur concitoyenne, en l’occurrence la mezzo soprano Eléonore Pancrazi, récompensée aux Victoires de la Musique Classique en 2019 à travers le prix Jeune Artiste. Elle tient d’ailleurs des premiers rôles dans divers Opéras à Genève, Liège ou Marseille.
Guitariste et mandoliniste reconnu, Jacques Luciani n’a pas caché son immense satisfaction à l’annonce de cette future ouverture : « Nous nous battons depuis plus de trente ans pour donner aux jeunes Cortenais la possibilité d’un enseignement musical diplômant. C’est aujourd’hui chose faite et c’est une très très bonne chose pour nos enfants ».
« Nous ferons donc des interventions dans les milieux scolaires avec la croisée des pratiques et la présentation d’instruments pour permettre aux jeunes Cortenais de découvrir ce qui se pratique au niveau du Conservatoire », a indiqué Jennifer Gamet-Rossi, la directrice du Conservatoire.
C’est un partenariat qui démarre avec la ville à l’initiative du maire, le docteur Xavier Poli, et d’Eric Boistard, le directeur général des services, « mais aussi de la CdC qui souhaite que la culture soit encore plus présente dans la ville de Corte ».
Jennifer Gamet-Rossi a également indiqué que le projet répond à une forte demande de la part de la population car de nombreux élèves se rendent régulièrement soit à Bastia soit à Ajaccio tandis qu’actuellement il n’y a aucune intervention dans le milieu scolaire. « La CdC a en effet affiché sa volonté de soutenir la ville de Corte dans cette mise en place de développement des activités culturelles. Et c’est notre mission de répondre aux sollicitations du public. Nous ne pouvions donc pas refuser ».
La mandoline au coeur du travail
Durant une année donc, il ne s’agira pour les responsables du Conservatoire Henri-Tomasi, que de séances de découvertes des pratiques que ce soit la danse, le théâtre, la musique et le chant. Au terme de cette étude les responsables seront en mesure de savoir précisément sur quelles spécialités va ouvrir l’antenne, sachant par exemple que la danse est déjà très présente à l’université et dans le milieu associatif. L’idée est de venir compléter l’offre du territoire, tout comme le théâtre à travers la licence Arts du spectacle.
« C’est un travail qui se fait avec l’Université de Corse, le Conservatoire et le maillage des associations pour ne laisser personne de côté. Nous ne ferons que compléter l’offre existante. L’objectif est bien de travailler tous ensemble. Le Conservatoire est déjà partenaire avec l’Université. Un partenariat que devrait se confirmer à travers la signature d’une convention, puisque nous avons été sollicités il y a 2 ans par Davia Benedetti, directrice du CCU, mais aussi par Antoine-Marie Leonelli dans le cadre de l'association Mondéo », a insisté Jennifer Gamet-Rossi.
Et la directrice de préciser que des efforts « seront faits plus particulièrement sur la mandoline, par exemple, puisque l’on sait que Corte a de tous temps été la capitale de cet instrument. Et il nous semble important de mettre la mandoline au cœur de notre travail, tout comme les instruments de musique traditionnelle. Mais il est important de réaliser cette étude pour ne pas ouvrir des filières qui sont déjà présentes ».
Au niveau du lieu d’implantation du Conservatoire, rien n’a encore été décidé, « car cela est à l’étude. Nous démarrons dans les écoles et nous avons un an pour décider du choix d’implantation. Nous pourrions tout aussi bien nous installer avec les associations existantes. L’idée étant de valoriser aussi ce qui se fait déjà en apportant la possibilité de délivrer des diplômes ».
Pour les Cortenais l’installation du Conservatoire Henri-Tomasi dans leur ville est jugé comme une excellente chose. Tous ont bien sûr en tête la formidable réussite de l’une de leur concitoyenne, en l’occurrence la mezzo soprano Eléonore Pancrazi, récompensée aux Victoires de la Musique Classique en 2019 à travers le prix Jeune Artiste. Elle tient d’ailleurs des premiers rôles dans divers Opéras à Genève, Liège ou Marseille.
Guitariste et mandoliniste reconnu, Jacques Luciani n’a pas caché son immense satisfaction à l’annonce de cette future ouverture : « Nous nous battons depuis plus de trente ans pour donner aux jeunes Cortenais la possibilité d’un enseignement musical diplômant. C’est aujourd’hui chose faite et c’est une très très bonne chose pour nos enfants ».