« Les retraités sont de plus en plus pauvres ». C’est le cri d’alarme lancé par l’intersyndicale des retraités de Corse-du-Sud (qui compte dans ses rangs la CGT, FO, la FSU, la CFE-CGC, l’UNSA, la CFTC, et la FGR-FP). Dans le cadre d’une action nationale menée un peu partout sur le territoire, ce jeudi matin, devant la Carsat à Ajaccio, l’organisation a entendu demander au Gouvernement la revalorisation immédiate des pensions face à l’inflation.
« Face à l’inflation de 2,9% sur les quatre premiers mois de 2022 et à la mobilisation des retraités qui s’était faite le 24 mars avait conduit le Gouvernement à accorder une augmentation de 4% au 1er juillet, ce qui a compensé en partie l’inflation de 4,5 % entre le 1er janvier (date de la dernière revalorisation des pensions) et le 1er juillet », note Dominique Lanfranchi pour l’intersyndicale en pointant que « 2022 était une année électorale ». « Depuis, l’inflation de 2,8 % des 4 premiers mois de l’année de 2023 n’est pas du tout compensée et le Gouvernement ne se tracasse pas puisqu’il n’y a plus d’élections en vue », siffle-t-il. Pourtant, l’intersyndicale pointe que depuis un an « les prix des produits de première nécessité et des dépenses incompressibles augmentent bien plus que les 6 % de l’inflation officielle ». « Le gaz 80 %, l’électricité 28 %, les pâtes 37 %, les légumes frais 33 %, le beurre 30 % … », énumère Dominique Lanfranchi.
Dans le même temps, il avance que 13% des retraités « ont fait recours à des associations caritatives, à des magasins de déstockage pour se nourrir », « 22 % renoncent à des soins » et « 49 % à des dépenses telles que la culture, les sports et les loisirs », en notant en outre que « l’écart se creuse dans les zones rurales ». « Sur les pensions les plus basses, on a perdu 7,9% de pouvoir d’achat depuis janvier 2017 », déplore-t-il, « Les prix flambent c’est maintenant que les pensions de base et les retraites complémentaires doivent être augmentées. Les retraités ne peuvent pas attendre janvier 2024, d’autant plus qu’en Corse 50% des retraités vivent sous le seuil de pauvreté. Donc la situation est ici encore plus aiguë ».
Face à l’ensemble de ces constats, l’intersyndicale des retraités de Corse-du-Sud a revendiqué « une indemnité de vie chère » à hauteur de 200€.
« Face à l’inflation de 2,9% sur les quatre premiers mois de 2022 et à la mobilisation des retraités qui s’était faite le 24 mars avait conduit le Gouvernement à accorder une augmentation de 4% au 1er juillet, ce qui a compensé en partie l’inflation de 4,5 % entre le 1er janvier (date de la dernière revalorisation des pensions) et le 1er juillet », note Dominique Lanfranchi pour l’intersyndicale en pointant que « 2022 était une année électorale ». « Depuis, l’inflation de 2,8 % des 4 premiers mois de l’année de 2023 n’est pas du tout compensée et le Gouvernement ne se tracasse pas puisqu’il n’y a plus d’élections en vue », siffle-t-il. Pourtant, l’intersyndicale pointe que depuis un an « les prix des produits de première nécessité et des dépenses incompressibles augmentent bien plus que les 6 % de l’inflation officielle ». « Le gaz 80 %, l’électricité 28 %, les pâtes 37 %, les légumes frais 33 %, le beurre 30 % … », énumère Dominique Lanfranchi.
Dans le même temps, il avance que 13% des retraités « ont fait recours à des associations caritatives, à des magasins de déstockage pour se nourrir », « 22 % renoncent à des soins » et « 49 % à des dépenses telles que la culture, les sports et les loisirs », en notant en outre que « l’écart se creuse dans les zones rurales ». « Sur les pensions les plus basses, on a perdu 7,9% de pouvoir d’achat depuis janvier 2017 », déplore-t-il, « Les prix flambent c’est maintenant que les pensions de base et les retraites complémentaires doivent être augmentées. Les retraités ne peuvent pas attendre janvier 2024, d’autant plus qu’en Corse 50% des retraités vivent sous le seuil de pauvreté. Donc la situation est ici encore plus aiguë ».
Face à l’ensemble de ces constats, l’intersyndicale des retraités de Corse-du-Sud a revendiqué « une indemnité de vie chère » à hauteur de 200€.