Photos Michel Luccioni
Si la semaine du 14 septembre la Corse avait connu une diminution des taux d’incidence et de positivité, la situation sur la semaine du 21 septembre est quelque peu différente. Certes, au global, on constate une diminution de la circulation du virus, mais ces chiffres cachent de fortes disparités territoriales, car cela est principalement dû à la baisse des indicateurs en Haute-Corse. En Corse-du-Sud, la situation est jugée « plus préoccupante » par les autorités.
Une situation plus préoccupante en Corse-du-Sud
Au niveau régional, le taux positivité est de 3,6%, 2,4% en Haute-Corse et 4,9% en Corse-du-Sud. Mais c’est surtout le taux d’incidence pour les plus de 65 ans, en augmentation sur la Corse-du-Sud, qui inquiète. « C’est le public susceptible d’avoir besoin d’aller à l’hôpital » commente la directrice de l’ARS Marie-Hélène Lecenne.
Les hôpitaux insulaires se préparent donc à une reprise, car, selon l’ARS, un taux d’incidence élevé chez les plus de 65 ans permet d’envisager une hausse des hospitalisations dans les 8 à 15 jours à venir. Ce que redoutent ARS et préfecture, c’est donc un engorgement des services, surtout avec l’arrivée des pathologies hivernales. C’est pourquoi ils recommandent une couverture vaccinale élargie, pourquoi pas jusqu’aux enfants.
D’autant que les hôpitaux sont déjà sous tension, notamment au niveau des services de réanimation : à Bastia, il n’y a déjà plus qu’une place. En cas de saturation, Ajaccio doit donc s’attendre à de nouveaux transferts. C’est pourquoi dès à présent une nouvelle organisation est à l’étude, et sera finalisée en milieu de semaine prochaine. Une partie de l’activité chirurgicale devrait être déprogrammée sur Ajaccio et Bastia pour se déporter sur les cliniques privées, mais dans une moindre mesure que lors de l’activation du plan blanc en mars dernier.
Des « coups de sonde » dans les EHPAD et les milieux sportifs
Si aucun nouveau cas n’a été identifié dans les établissements médico-sociaux (contre 8 la semaine du 14 septembre), la vigilance des autorités sanitaires demeure importante sur ce secteur, avec une veille quotidienne. Des « coups de sonde », selon les termes de la directrice de l’ARS, sont également organisés dans les EHPAD et pour les personnes dépendantes à domicile, notamment à Porto-Vecchio, qui avait été placée en zone d’alerte renforcée le 25 septembre dernier. Une démarche similaire est menée sur le Sartenais-Valinco avec des tests antigéniques, moins précis mais plus rapides, pour les personnes dépendantes à domicile. Des campagnes sont également en cours à l’université de Corte ainsi qu’à destination des personnels soignants.
Le sport étant « un cadre qui peut présenter des risques », des accords sont en cours avec plusieurs fédérations pour pratiquer des tests sur les participants et ainsi prévenir l’apparition de nouveaux clusters. « Le but est d’intervenir dans tous les milieux à risques pour casser la chaîne de transmission » explique Marie-Hélène Lecenne,
Jouer collectif
Pour le préfet Pascal Lelarge, « plus que jamais, il faut jouer collectif ». Ainsi, si les règles sont une chose, c'est surtout « l’état d’esprit » qui compte pour le représentant de l’Etat. Un état esprit qui doit être avant tout celui de la responsabilisation individuelle. « Tout ce qui n’est pas interdit n’est pas pour autant autorisé » indique le préfet, qui ne semble pas vraiment enclin à allonger la liste officielle - déjà bien fournie, des restrictions et interdictions.
Une situation plus préoccupante en Corse-du-Sud
Au niveau régional, le taux positivité est de 3,6%, 2,4% en Haute-Corse et 4,9% en Corse-du-Sud. Mais c’est surtout le taux d’incidence pour les plus de 65 ans, en augmentation sur la Corse-du-Sud, qui inquiète. « C’est le public susceptible d’avoir besoin d’aller à l’hôpital » commente la directrice de l’ARS Marie-Hélène Lecenne.
Les hôpitaux insulaires se préparent donc à une reprise, car, selon l’ARS, un taux d’incidence élevé chez les plus de 65 ans permet d’envisager une hausse des hospitalisations dans les 8 à 15 jours à venir. Ce que redoutent ARS et préfecture, c’est donc un engorgement des services, surtout avec l’arrivée des pathologies hivernales. C’est pourquoi ils recommandent une couverture vaccinale élargie, pourquoi pas jusqu’aux enfants.
D’autant que les hôpitaux sont déjà sous tension, notamment au niveau des services de réanimation : à Bastia, il n’y a déjà plus qu’une place. En cas de saturation, Ajaccio doit donc s’attendre à de nouveaux transferts. C’est pourquoi dès à présent une nouvelle organisation est à l’étude, et sera finalisée en milieu de semaine prochaine. Une partie de l’activité chirurgicale devrait être déprogrammée sur Ajaccio et Bastia pour se déporter sur les cliniques privées, mais dans une moindre mesure que lors de l’activation du plan blanc en mars dernier.
Des « coups de sonde » dans les EHPAD et les milieux sportifs
Si aucun nouveau cas n’a été identifié dans les établissements médico-sociaux (contre 8 la semaine du 14 septembre), la vigilance des autorités sanitaires demeure importante sur ce secteur, avec une veille quotidienne. Des « coups de sonde », selon les termes de la directrice de l’ARS, sont également organisés dans les EHPAD et pour les personnes dépendantes à domicile, notamment à Porto-Vecchio, qui avait été placée en zone d’alerte renforcée le 25 septembre dernier. Une démarche similaire est menée sur le Sartenais-Valinco avec des tests antigéniques, moins précis mais plus rapides, pour les personnes dépendantes à domicile. Des campagnes sont également en cours à l’université de Corte ainsi qu’à destination des personnels soignants.
Le sport étant « un cadre qui peut présenter des risques », des accords sont en cours avec plusieurs fédérations pour pratiquer des tests sur les participants et ainsi prévenir l’apparition de nouveaux clusters. « Le but est d’intervenir dans tous les milieux à risques pour casser la chaîne de transmission » explique Marie-Hélène Lecenne,
Jouer collectif
Pour le préfet Pascal Lelarge, « plus que jamais, il faut jouer collectif ». Ainsi, si les règles sont une chose, c'est surtout « l’état d’esprit » qui compte pour le représentant de l’Etat. Un état esprit qui doit être avant tout celui de la responsabilisation individuelle. « Tout ce qui n’est pas interdit n’est pas pour autant autorisé » indique le préfet, qui ne semble pas vraiment enclin à allonger la liste officielle - déjà bien fournie, des restrictions et interdictions.
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