« Ce festival, créé en 2019, se déroule habituellement au sein du festival Arte Mare mais en cette année 2024, il devient indépendant, conséquence de la fermeture du Théâtre pour travaux » explique France-Anne Van Peteghem, directrice de la galerie.
«Cette édition 2024 est dédiée à notre ami Dominique Degli Esposti qui en avait fait partie en 2022 et qui nous a quittés cette année. Les kakémonos* qui sont accrochés sur les arbres, tout autour de la place du Marché, à l’occasion de ce vernissage, ont été réalisés par les artistes qui y participent, peintres, photographes et sculpteurs de toute la Corse, dont une céramiste et le groupe d’Anne Raffalli : La Laisse de mer, 16 artistes sensibles au dérèglement climatique et aux pollutions ».
L’exposition des kakémonos, peintures, sculptures, céramiques, photographies se poursuivra dans la galerie jusqu'au 17 septembre.
Toujours à l’occasion du vernissage de ce jeudi 22 août, à l’arrière de la Galerie Noir et Blanc, une installation éphémère de Daniel Stinus a animé la ruelle de la Conception.
« Les cinquante-deux créateurs concernés par l’expo Kakémonos dans la ville sont tous enracinés en Corse, et non japonais, mais la forme expressive à laquelle ils se frottent est nipponne, attestant d'une prise de risque artistique et d'une d’ouverture hors des sentiers battus », souligne Ange-Mathieu Mezzadri, directeur de la collection U Culombu au sein des éditions Maïa.
« Prendre des arbres pour supports amplifie l'implicite dynamique d'enracinement et d'ouverture avec la symbolique d'une descente des racines au plus profond et des branches s’ouvrant grandes pour saisir un maximum de soleil et croître. À cette croissance-ci se compare celle de l’artiste enraciné, par naissance ou par choix, autant qu'ouvert aux vents turbulents de l’inspiration. L’alchimie s'instaure autour de trois confluences : les arbres, le marché, les kakemonos ».
Parallèlement aux Kakémonos, la galerie invite à deux autres expositions individuelles d’Isabela Ciesla et Fabrice Gilod.
Originaire du sud-est de la Pologne, Izabela Lannoy est issue de l'école des Beaux-arts de Rzeszow où elle s'initie plus particulièrement à la peinture et à la sculpture sur bois. Elle poursuit son chemin artistique en France, à l'école de la joaillerie de Villeurbanne, se passionnant pour la création de bijoux. C’est en 1990 qu’elle découvre la Corse et s'installe à Porto où elle ouvre sa propre galerie d’art : Athena. Elle y organise les premières Rencontres internationales de Peinture, en plein air, en Corse. Au début des années 2000, la photo devient un métier et elle aménage son propre studio photo à Ajaccio. Ses travaux photographiques sont orientés vers la photographie de paysages en Corse et partout dans le monde.
Fabrice Gilod a lui pratiqué très tôt la photographie, au lycée, ainsi
que la sculpture, dans l’atelier de son père, Pierre Gilod. S’en suivent des études aux Beaux-Arts de Paris. En 1979, dans son propre atelier, il commence à réaliser des sculptures des décors événementiels pour les Galeries Lafayette, Hermès, Dior, Céline etc… À la même époque, son travail de plasticien issu de différentes pratiques le mène à travailler simultanément la peinture, la photo et la sculpture au sein de mêmes œuvres comme celles présentées à la Galerie Noir et Blanc pour cette exposition.
*Le kakemono désigne une toile verticale tendue.
«Cette édition 2024 est dédiée à notre ami Dominique Degli Esposti qui en avait fait partie en 2022 et qui nous a quittés cette année. Les kakémonos* qui sont accrochés sur les arbres, tout autour de la place du Marché, à l’occasion de ce vernissage, ont été réalisés par les artistes qui y participent, peintres, photographes et sculpteurs de toute la Corse, dont une céramiste et le groupe d’Anne Raffalli : La Laisse de mer, 16 artistes sensibles au dérèglement climatique et aux pollutions ».
L’exposition des kakémonos, peintures, sculptures, céramiques, photographies se poursuivra dans la galerie jusqu'au 17 septembre.
Toujours à l’occasion du vernissage de ce jeudi 22 août, à l’arrière de la Galerie Noir et Blanc, une installation éphémère de Daniel Stinus a animé la ruelle de la Conception.
« Les cinquante-deux créateurs concernés par l’expo Kakémonos dans la ville sont tous enracinés en Corse, et non japonais, mais la forme expressive à laquelle ils se frottent est nipponne, attestant d'une prise de risque artistique et d'une d’ouverture hors des sentiers battus », souligne Ange-Mathieu Mezzadri, directeur de la collection U Culombu au sein des éditions Maïa.
« Prendre des arbres pour supports amplifie l'implicite dynamique d'enracinement et d'ouverture avec la symbolique d'une descente des racines au plus profond et des branches s’ouvrant grandes pour saisir un maximum de soleil et croître. À cette croissance-ci se compare celle de l’artiste enraciné, par naissance ou par choix, autant qu'ouvert aux vents turbulents de l’inspiration. L’alchimie s'instaure autour de trois confluences : les arbres, le marché, les kakemonos ».
Parallèlement aux Kakémonos, la galerie invite à deux autres expositions individuelles d’Isabela Ciesla et Fabrice Gilod.
Originaire du sud-est de la Pologne, Izabela Lannoy est issue de l'école des Beaux-arts de Rzeszow où elle s'initie plus particulièrement à la peinture et à la sculpture sur bois. Elle poursuit son chemin artistique en France, à l'école de la joaillerie de Villeurbanne, se passionnant pour la création de bijoux. C’est en 1990 qu’elle découvre la Corse et s'installe à Porto où elle ouvre sa propre galerie d’art : Athena. Elle y organise les premières Rencontres internationales de Peinture, en plein air, en Corse. Au début des années 2000, la photo devient un métier et elle aménage son propre studio photo à Ajaccio. Ses travaux photographiques sont orientés vers la photographie de paysages en Corse et partout dans le monde.
Fabrice Gilod a lui pratiqué très tôt la photographie, au lycée, ainsi
que la sculpture, dans l’atelier de son père, Pierre Gilod. S’en suivent des études aux Beaux-Arts de Paris. En 1979, dans son propre atelier, il commence à réaliser des sculptures des décors événementiels pour les Galeries Lafayette, Hermès, Dior, Céline etc… À la même époque, son travail de plasticien issu de différentes pratiques le mène à travailler simultanément la peinture, la photo et la sculpture au sein de mêmes œuvres comme celles présentées à la Galerie Noir et Blanc pour cette exposition.
*Le kakemono désigne une toile verticale tendue.