Des milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes de France pour exprimer leur soutien à Gisèle Pelicot, victime d'une affaire de soumission chimique d'une ampleur inédite. L'affaire des viols de Mazan, qui a éclaté dans les médias, a secoué tout le pays, y compris en Corse, où un rassemblement s'est tenu devant le palais de justice d’Ajaccio et un deuxième à Bastia. Les manifestantes réclament justice pour Gisèle Pelicot mais aussi pour toutes les femmes victimes, insistant sur la nécessité de mettre fin à la banalisation du viol.
À Ajaccio, une soixantaine de personnes ont répondu à l'appel à manifester, interpellant les autorités judiciaires sur la gravité des crimes commis contre Gisèle Pelicot. Cette dernière, droguée à son insu par son mari pendant plus de dix ans et violée par une cinquantaine d'hommes, a choisi de faire juger cette affaire en public, refusant le huis clos. Le procès, débuté le 2 septembre dernier, met en lumière l'horreur des actes commis et soulève une vague d'indignation à travers la France.
Les femmes présentes ont partagé des témoignages bouleversants. « Partout, les femmes sont violées, ici pas moins qu’ailleurs. Pourtant, nous ne sommes pas en zone de guerre », a rappelé une des intervenantes. La colère s’est notamment amplifiée à la suite des propos de l’avocat de plusieurs accusés, affirmant « qu’il y a viol et viol ». Pour les manifestantes, le viol ne tolère aucune nuance : « Le viol n’a qu’une seule et unique définition. Pères de famille, voisins, policiers, militaires, des hommes que nous côtoyons au quotidien ont répondu à une annonce pour violer une femme inerte. Certains ont même demandé la recette de la drogue pour reproduire ces violences. »
Parmi les voix qui se sont élevées, certaines ont fait écho à des drames familiaux. Une mère de famille a évoqué sa grand-mère, mariée de force à 14 ans à un homme bien plus âgé, réduite à « un simple corps destiné à enfanter ». Maeli, une jeune femme présente à la manifestation, n’a pu contenir ses larmes en racontant les abus sexuels qu'elle a subis à huit ans. Son agresseur n’a jamais été poursuivi : « Le classement sans suite ne me reconnaît pas comme victime. Je me bats encore aujourd'hui pour que justice soit rendue. »
Aude Grisoni, militante du mouvement Collage Féminicide Corse, a pris la parole pour rappeler l’importance de ces mobilisations : « Ce procès choque, mais c’est une réalité que nous dénonçons depuis longtemps. Il est tragique qu’il faille attendre des affaires aussi atroces pour que l’opinion publique réagisse. Nous voulons que les femmes soient enfin entendues, crues et que justice leur soit rendue. »
À Ajaccio, une soixantaine de personnes ont répondu à l'appel à manifester, interpellant les autorités judiciaires sur la gravité des crimes commis contre Gisèle Pelicot. Cette dernière, droguée à son insu par son mari pendant plus de dix ans et violée par une cinquantaine d'hommes, a choisi de faire juger cette affaire en public, refusant le huis clos. Le procès, débuté le 2 septembre dernier, met en lumière l'horreur des actes commis et soulève une vague d'indignation à travers la France.
Les femmes présentes ont partagé des témoignages bouleversants. « Partout, les femmes sont violées, ici pas moins qu’ailleurs. Pourtant, nous ne sommes pas en zone de guerre », a rappelé une des intervenantes. La colère s’est notamment amplifiée à la suite des propos de l’avocat de plusieurs accusés, affirmant « qu’il y a viol et viol ». Pour les manifestantes, le viol ne tolère aucune nuance : « Le viol n’a qu’une seule et unique définition. Pères de famille, voisins, policiers, militaires, des hommes que nous côtoyons au quotidien ont répondu à une annonce pour violer une femme inerte. Certains ont même demandé la recette de la drogue pour reproduire ces violences. »
Parmi les voix qui se sont élevées, certaines ont fait écho à des drames familiaux. Une mère de famille a évoqué sa grand-mère, mariée de force à 14 ans à un homme bien plus âgé, réduite à « un simple corps destiné à enfanter ». Maeli, une jeune femme présente à la manifestation, n’a pu contenir ses larmes en racontant les abus sexuels qu'elle a subis à huit ans. Son agresseur n’a jamais été poursuivi : « Le classement sans suite ne me reconnaît pas comme victime. Je me bats encore aujourd'hui pour que justice soit rendue. »
Aude Grisoni, militante du mouvement Collage Féminicide Corse, a pris la parole pour rappeler l’importance de ces mobilisations : « Ce procès choque, mais c’est une réalité que nous dénonçons depuis longtemps. Il est tragique qu’il faille attendre des affaires aussi atroces pour que l’opinion publique réagisse. Nous voulons que les femmes soient enfin entendues, crues et que justice leur soit rendue. »