L'intersyndicale FO-Solidaires a manifesté ce jeudi matin devant les locaux de la DGFIP de Corse du Sud, dans le cadre de la journée nationale de grève de la fonction publique.
Même si la motion de censure envers le gouvernement Barnier a été votée hier soir, entrainant sa chute, les syndicats de la fonction publique étaient quand même dans la rue ce jeudi 5 décembre, à l’appel de l’ensemble des syndicats. Parmi eux, les agents des finances publiques de Corse du Sud, issus de l’intersyndicale FO-Solidaires, ont manifesté leur mécontentement devant les locaux de la Direction régionale, comme l’explique Mathieu Caillaud, secrétaire départemental FO-DGFIP 2A : « Aujourd’hui, c’est une journée nationale de grève pour combattre la stigmatisation dont font l’objet les agents de la fonction publique, quel que soient les Ministres (NDLR Stanislas Guerrini puis Guillaume Kasbarian). Maintenant, nous voyons que tout cela commence à avoir des répercussions au niveau local avec des suppressions d’emploi alors que nous subissons depuis trop d’années déjà un traitement de défaveur par rapport à la moyenne nationale ».
Un taux de vacance de poste deux fois supérieur à la moyenne nationale
Ainsi, selon les syndicats FO-Solidaires, les finances publiques compteraient 230 agents répartis dans les différents corps de métier, une vingtaine de moins, que le nombre nécessaire à la réalisation de leurs tâches : « Ces chiffres ce sont ceux de la Direction elle-même. A ce jour, il nous manque déjà une vingtaine d’agents, auxquels vont s’ajouter de nombreux départs à la retraite au cours de l’année à venir et vont aggraver considérablement la baisse de nos effectifs. Ce n’est plus tenable dans les services ». Depuis maintenant trois années, le taux des effectifs est de 93% au niveau de la moyenne nationale contre seulement 83% des effectifs nécessaires en Corse du Sud. Un manque criant de personnels qui ne permet plus de répondre à la mission de service public selon le syndicat : « Ce sont évidemment les particuliers qui sont les premiers concernés par ces sous-effectifs, avec une qualité de service rendu aux usagers qui se dégrade. Nous n’avons plus les moyens de rendre un service public de qualité. Ce sont aussi les employeurs et les entrepreneurs, à qui nous devons des remboursements de crédits d’impôts, qui sont concernés car les délais sont forcément plus longs. Nous avons deux fois plus d’emplois vacants que la moyenne nationale, c’est insupportable ».
Un point d'étape après le CSAL de début d'année 2025
Une délégation intersyndicale a ensuite été reçue par François Martin, le nouveau directeur régional, arrivé seulement lundi, à qui il a été demandé des renforts supplémentaires : « Il faut qu’il se batte pour obtenir ces emplois supplémentaires et qui sont indispensables pour la bonne continuité de nos missions. Ce sont des emplois que l’Administration nous doit et elle le reconnait d’ailleurs. C’est un premier jour de manifestation et un signal d’alerte. On attend de voir maintenant si nos revendications vont être entendues et si le nouveau directeur va réussir à obtenir ces moyens supplémentaires ». Un point d’étape devrait être fait après la réunion du Comité Social d’Administration Local qui aura lieu en début d’année, et qui permettra d’y voir plus clair sur notamment les éventuelles suppressions d’effectifs, envisagées un temps par l’ancien gouvernement et qui pourrait ainsi aggraver la situation des finances publiques de Corse du Sud, en termes de ressources humaines.
Un taux de vacance de poste deux fois supérieur à la moyenne nationale
Ainsi, selon les syndicats FO-Solidaires, les finances publiques compteraient 230 agents répartis dans les différents corps de métier, une vingtaine de moins, que le nombre nécessaire à la réalisation de leurs tâches : « Ces chiffres ce sont ceux de la Direction elle-même. A ce jour, il nous manque déjà une vingtaine d’agents, auxquels vont s’ajouter de nombreux départs à la retraite au cours de l’année à venir et vont aggraver considérablement la baisse de nos effectifs. Ce n’est plus tenable dans les services ». Depuis maintenant trois années, le taux des effectifs est de 93% au niveau de la moyenne nationale contre seulement 83% des effectifs nécessaires en Corse du Sud. Un manque criant de personnels qui ne permet plus de répondre à la mission de service public selon le syndicat : « Ce sont évidemment les particuliers qui sont les premiers concernés par ces sous-effectifs, avec une qualité de service rendu aux usagers qui se dégrade. Nous n’avons plus les moyens de rendre un service public de qualité. Ce sont aussi les employeurs et les entrepreneurs, à qui nous devons des remboursements de crédits d’impôts, qui sont concernés car les délais sont forcément plus longs. Nous avons deux fois plus d’emplois vacants que la moyenne nationale, c’est insupportable ».
Un point d'étape après le CSAL de début d'année 2025
Une délégation intersyndicale a ensuite été reçue par François Martin, le nouveau directeur régional, arrivé seulement lundi, à qui il a été demandé des renforts supplémentaires : « Il faut qu’il se batte pour obtenir ces emplois supplémentaires et qui sont indispensables pour la bonne continuité de nos missions. Ce sont des emplois que l’Administration nous doit et elle le reconnait d’ailleurs. C’est un premier jour de manifestation et un signal d’alerte. On attend de voir maintenant si nos revendications vont être entendues et si le nouveau directeur va réussir à obtenir ces moyens supplémentaires ». Un point d’étape devrait être fait après la réunion du Comité Social d’Administration Local qui aura lieu en début d’année, et qui permettra d’y voir plus clair sur notamment les éventuelles suppressions d’effectifs, envisagées un temps par l’ancien gouvernement et qui pourrait ainsi aggraver la situation des finances publiques de Corse du Sud, en termes de ressources humaines.