Impossible de pénétrer dans l’enceinte de la station d’épuration de Campo dell’Oro ce vendredi matin. Le site géré par Kyrnolia pour le compte de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) a été bloqué durant de longues heures par les véhicules des salariés de Sud Assainissement, venus dénoncer publiquement les « méthodes malveillantes » dont leur entreprise ferait l’objet.
« Jeudi, Kyrnolia nous a notifié l’interdiction d’accès à la station d’épuration dès lundi 27 janvier. L’argument avancé est une dette de 13 545 euros pour laquelle nous avons proposé un échéancier de 6 mensualités qu’elle refuse alors même qu’elle nous facture 35 000 euros par an pour pouvoir utiliser cette même station d’épuration », ont expliqué ses dirigeants. Toutefois, selon ces derniers, au-delà de cette version officielle, les relations avec Kyrnolia se seraient tendues au cours des derniers mois, depuis que l’entreprise travaille avec l’Office d’Équipement Hydraulique de la Corse « afin d’élaborer une offre avantageuse pour l’abonné » dans le cadre de candidatures à des délégations de services publics de gestion de l’eau et de l’assainissement. « Kyrnolia, qui ne peut envisager de céder sur leur monopole au profit d’entreprises insulaires, manœuvre de façon déloyale », souffle Thierry Pisticcini, l’un des dirigeants associés de l’entreprise, en estimant : « Depuis, il y a eu un changement de comportement instantané de leur part envers nous. Nous avions des habitudes de trésorerie, puisque nous faisions des ménages chez eux et que cela fait 15 ans que nous travaillons ensemble. Nous avions mis en place des systèmes de compensation entre les sommes qu’ils nous devaient et les sommes que nous leur devions sur le dépotage. Désormais, on nous oppose une fin de non-recevoir à ceci. On nous demande de régler en totalité un échéancier que nous avons en cours. Et on nous a dit que si on ne règle la pas la totalité de notre dette, le dépotage nous sera interdit à compter de lundi, ce qui pour nous veut dire une cession d’activité ».
« Jeudi, Kyrnolia nous a notifié l’interdiction d’accès à la station d’épuration dès lundi 27 janvier. L’argument avancé est une dette de 13 545 euros pour laquelle nous avons proposé un échéancier de 6 mensualités qu’elle refuse alors même qu’elle nous facture 35 000 euros par an pour pouvoir utiliser cette même station d’épuration », ont expliqué ses dirigeants. Toutefois, selon ces derniers, au-delà de cette version officielle, les relations avec Kyrnolia se seraient tendues au cours des derniers mois, depuis que l’entreprise travaille avec l’Office d’Équipement Hydraulique de la Corse « afin d’élaborer une offre avantageuse pour l’abonné » dans le cadre de candidatures à des délégations de services publics de gestion de l’eau et de l’assainissement. « Kyrnolia, qui ne peut envisager de céder sur leur monopole au profit d’entreprises insulaires, manœuvre de façon déloyale », souffle Thierry Pisticcini, l’un des dirigeants associés de l’entreprise, en estimant : « Depuis, il y a eu un changement de comportement instantané de leur part envers nous. Nous avions des habitudes de trésorerie, puisque nous faisions des ménages chez eux et que cela fait 15 ans que nous travaillons ensemble. Nous avions mis en place des systèmes de compensation entre les sommes qu’ils nous devaient et les sommes que nous leur devions sur le dépotage. Désormais, on nous oppose une fin de non-recevoir à ceci. On nous demande de régler en totalité un échéancier que nous avons en cours. Et on nous a dit que si on ne règle la pas la totalité de notre dette, le dépotage nous sera interdit à compter de lundi, ce qui pour nous veut dire une cession d’activité ».
De son côté, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Kyrnolia a tenu à contextualiser la situation en précisant que les tarifs et dispositions qu'elle applique ont été « établis par le contrat qui nous lie à la CAPA depuis le 04.12.2017 ». « Cette convention de dépotage des matières extérieures est tripartite et par conséquent est signée par Sud Assainissement. Suite aux difficultés de paiement rencontrées par Sud Assainissement, deux protocoles d'échelonnement des paiements ont été mis en place ces derniers mois. Ces protocoles n'ont pas été respectés. En conséquence, et conformément à nos obligations contractuelles et légales, Kyrnolia a notifié à Sud Assainissement, par courrier tout récemment, qu'elle ne pourrait plus bénéficier de l'utilisation de ces installations à partir du 27 janvier, dans le respect des délais réglementaires », précise-t-elle.
Si Sud Assainissement aurait voulu rencontrer la direction de Kyrnolia pour remettre les choses à plat, cette dernière n’a pas souhaité se rendre sur le site de la station d’épuration de Campo dell’Oro ce vendredi. Elle a seulement fait constater par huissier le blocage des activités qui a perduré jusqu’à la mi-journée. La dette de Sud Assainissement ayant été apurée dans la foulée, elle pourra toutefois continuer ses opérations de dépotage à partir de lundi.
Si Sud Assainissement aurait voulu rencontrer la direction de Kyrnolia pour remettre les choses à plat, cette dernière n’a pas souhaité se rendre sur le site de la station d’épuration de Campo dell’Oro ce vendredi. Elle a seulement fait constater par huissier le blocage des activités qui a perduré jusqu’à la mi-journée. La dette de Sud Assainissement ayant été apurée dans la foulée, elle pourra toutefois continuer ses opérations de dépotage à partir de lundi.
Mais au-delà de son cas personnel, par cette action symbolique, l’entreprise indique avoir souhaité mettre en lumière « des pratiques qui ne sont pas sereines et commerciales ». « Peut-être qu’avec nous ils ont voulu faire un exemple et montrer que les petites sociétés ne doivent pas se positionner comme concurrents sur les marchés de Kyrnolia », lance Thierry Pisticcini en ajoutant encore : « Nous attirons l’attention de tous dans ce bras de fer qui oppose chaque jour les petites entreprises corses face aux grands groupes qui mènent une politique de main mise et sur ces pratiques abusives visant à détruire les petites sociétés corses ».