Mais le premier adjoint ne s'applique pas seulement à la critique, il revient également sur les actions qui ont été les leurs pendant ces quelques mois. Pendant qu'un Kamikaze préparait son retour de voyage de Paris, durant lequel il prenait sa distance avec le courage, nous avons célébré l'année du Japon, ce qui a permis d'apprécier que, même en situation de crise, la Cité Impériale faisait honneur à ses qualités d'accueil, et ce fut un succès. Nous avons travaillé à la mise en place d'un plan de redressement des moyens de la ville. Ses finances, son organisation, son patrimoine. Nous avons initié une réflexion sur le réaménagement du coeur de ville, pour l'Ajaccio d'aujourd'hui, mais pour l'Ajaccio de demain également. En respectant et en mettant en valeur notre patrimoine, notre histoire, en s'attaquant au chantier de réconciliation des quartiers, et plus largement d'une population lassée de ne plus être consultée pour exprimer ses désirs. Evidemment l'annulation du PLU a été abordé, là encore pas de cadeau pour leur adversaire principal malgré la volonté de l'équipe de restaurer l'esprit de Noël, se félicitant des animations de cette année qui ont été un vrai succès populaire. Après les remerciements, à Laurent Marcangeli, à sa femme et à tous leurs soutien Stéphane Sbraggia a lancé la place à François Filoni.
Des nouveaux sur la liste?
"Le débat municipal que nous avons débuté il y a de cela quelques semaines, je le veux propre et il le restera"
Pour Laurent Marcangeli, être maire, ça n'est pas seulement avoir des droits, mais c'est aussi avoir des devoirs. Le débat municipal que nous avons débuté il y a de cela quelques semaines, je le veux propre et il le restera. Nous parlerons des responsabilités des uns et des autres nous dirons ce qui nous sépare, ce qui fait que nous divergeons, mais je ne rentrerai jamais au grand jamais dans le ring de l'innommable.
Hommage a été fait à Jean Michel Gomilla après avoir remercié son équipe, et souligné que le seul qui a su rassembler c'était lui. L'UMP, le Centre, mais aussi des hommes et des femmes sans étiquettes politiques. Les seuls à avoir su rassembler vous les avez devant vous. Nous avons su rester debouts. Les erreurs, nous en avons surement commises, les personnes qui ne reconnaissent jamais leurs erreurs sont inquiétantes. Il s'avère qu'à Ajaccio, certains candidats m'inquiètent.
2. Nathalie RUGGERI
3. Stéphane SBRAGGIA
4. Marie-Antoinette SANTONI-BRUNELLI
5. Pierre-Louis CAU
6. Rose-Marie OTTAVY-SARROLA
7. Pierre PUGLIESI
8. Nicole OTTAVY
9. Stéphane VANNUCCI
10. Annie COSTA-NIVAGGIOLI
11. Jacques BILLARD
12. Marie-Ange BIANCAMARIA
13. François FILONI
14. Caroline CORTICCHIATO
15. Yoann HABANI
16. Simone GUERRINI
17. Jean-Jacques FERRARA
18. Marie ZUCCARELLI
19. Charly VOGLIMACCI
20. Annie SICHI
21. Jean-Pierre ARESU
22. Isabelle FELICIAGGI
23. Philippe KERVELLA
24. Isabelle JEANNE
25. Christian BALZANO
26. Camille BERNARD
27. Antoine PAOLINI
28. Isabelle FALCHI
29. Christian BACCI
30. Aurelia MASSEI
31. Christophe MONDOLONI
32. Emmanuelle VILLANOVA
33. Guy CASTELLANA
34. Isabelle SANNA
35. Jean-François LUCCIONI
36. Danielle FLAMENCOURT
37. Antoni CHAREYRE
38. Marie-Noëlle NADAL-LUCCIONI
39. Sébastien DELIPERI
40. Olivia PILLOTTI
41. Dominique CARLOTTI
42. Marina PUDDA
43. Patrick BIANCANIELLO
44. Marine PONZEVERA
45. Christophe FERRI-PISANI
46. Antoinette TORRE
47. Joseph FORCIOLI
48. Liliane MASSONI
49. Michel APPIETTO
Plainte en diffamation contre Simon Renucci
- On a l'impression que cette campagne est basée sur un Chjame e risponde permanent, à base de tract sur les voitures, ou dans les conférences de presse. Est-ce que vous allez proposer un programme? Des changements par rapport à mars dernier?
- Je proposerai mon programme au mois de janvier. Le 6 probablement à l'occasion d'une conférence de presse. Il sera sensiblement différent parce que les sept mois de responsabilités nous ont quand même donné un certain nombres de choses à l'esprit que nous n'avions pas lorsque nous sommes arrivés. La politique, c'est un chjame e risponde de toute manière, il y a un débat. Du moment qu'il soit respectueux…
Moi j'essaie d'être sur des faits concrets. Je ne fais pas de procès Stalinien ou de procès en sorcellerie à qui que ce soit. Je ne fais que repondre, parfois, à des attaques, qui, à mon avis, n'honore pas la chose publique. Et pour ma part, j'essaie de parler, sur mes tracts, puisqu'il y en a deux, que j'ai signé, un pour dire pourquoi je retournais aux urnes, c'était au mois d'octobre, et l'autre parce que je pense que l'annulation d'un PLU c'est très grave pour une ville, où j'ai dis qu'il y avait des responsabilités qui devaient être assumées.
Sinon, évidemment après, il y aura un débat. Ce débat, je ne le fuirai pas, je n ai pas pour habitude de le fuir, j'assumerai mes responsabilités, mais j'espère que ça sera le cas de tout le monde.
- Concrètement, qu'est ce que vous avez initié pendant ces sept mois?
- Nous avons lancé les audits organisationnels, financiers et patrimoniaux que nous avions promis lors de notre campagne électorale. Aujourd'hui nous avons les outils de mesure concrets pour pouvoir faire en sorte d'arranger la situation, des finances à l'organisation publique des pouvoirs municipaux. Ensuite, nous avons essayé d'être très présents sur la vision du développement de la ville d'Ajaccio. Une vision différente de celle de ceux qui nous ont précédé. Par exemple, sur la citadelle, nous sommes allés trouver l'Etat, nous avons passé une convention, ce qui n'avait jamais été le cas, pour faire en sorte que la ville, à terme, fasse l'acquisition de la citadelle, qu'on en fasse quelque chose et qu'elle soit réappropriée par la population d'Ajaccio. Nous avons également essayé de faire en sorte de lancer une grande concertation au niveau de la CAPA, sur les déplacements urbains. Nous sommes aussi en voie de création de sociétés publiques d'aménagement pour faire en sorte de faire l'acquisition de foncier, pour pouvoir faire des aménagements publics et des logements, notamment des logements sociaux et des logements pour accession à la propriété. En matière culturelle, nous avons décidé de miser sur la marque Napoléon. Je ne vois pas pourquoi , aujourd'hui cela rapporte des millions d'euros à d'autres, et nous notre ville, sa ville natale, n'est pas placée au sommet de l'échelle à ce niveau là. Nous avons aussi fait en sorte que la CAPA soit un outil qui fonctionne un peu mieux. Et surtout, ce que nous avons essayé de faire, c'est de constituer une équipe qui soit en capacité de gérer collectivement la ville d'Ajaccio, c'est à dire, une nouvelle gouvernance pour la Ville, mes adjoints ont eu de vraies délégations, ils ont été mis devant leurs responsabilités, je n'ai pas eu un règne autocratique, j'ai essayé de faire en sorte que les choses se passent tranquillement qu'il y ait des débats à l'intérieur de la majorité, mais également du débat avec les ajacciennes et les ajacciens. Nous avons aussi sauvé le programme ANRU, parce qu'il manquait quelques millions d'euros pour le boucler, nous l'avons fait.
- Vous êtes donc prêts pour réaliser un PLU? Envisagez vous un appel?
- Nous sommes prêts à faire face à cette grosse contrainte en aménageant le plan d'occupation des sols, pour faire en sorte que notre économie ne s'effondre pas, parce que c'est possible également. Nous serons prêts à faire un PLU pour y avoir réfléchi dans l'urgence, à la suite de l'annulation. Ca ne sera pas facile, mais nous allons le faire.
Non nous ne ferons pas appel! Nous consulterons quand même jusqu'au dernier moment des juristes, mais ma petite expérience me dit que là ou il y a eu défaut de concertation en appel, ça sera validé. Donc ça ne sert à rien de faire croire aux ajacciens que, par un coup de baguette magique, on va transformer des vessies en des lanternes.
- Un commentaire à faire sur la plainte déposée par le directeur de Pôle Emploi contre un membre du personnel embauché à la mairie?
- La ça ne concerne pas la Ville, ça concerne Pôle Emploi, cela a été dit de manière assez claire. Pour une plainte, de mémoire, à la rigueur, une mise en examen que ça fasse du bruit, il fautune condamnation devant un tribunal. Cette personne fait l'objet d'une plainte. Elle est présumée innocente, elle n'est pas encore mise en examen, ni envoyée devant un tribunal correctionnel. Il y a un ancien adjoint qui est renvoie au tribunal correctionnel au mois d'avril. Faites votre travail d'investigation, vous verrez, il est renvoyé pour des marchés publics de gardiennage de la ville d'Ajaccio. Il y en aura un bientôt, un ancien maire, qui sera renvoyé peut être, pour diffamation, parce qu'un candidat à déposé plainte, en l'occurrence moi. Mais moi je n'ai pas voulu le faire savoir. Aujourd'hui je le dis, parce que j'estime que le débat public doit être sain, et lorsque moi je fais un tract, je n'insulte pas les gens, je leur dis juste ce qu'ils ont fait, et je ne suis pas dans la diffamation.
- Le premier jugement rejette pourtant votre demande de suppression de certains propos que vous jugez diffamatoires
- Je demandais à ce que soit enlevé un certains nombres de mentions, dans le débat judiciaire, à caractère diffamatoire, parce qu'elles avaient été écrites dans le mémoire de monsieur Renucci. Si je réfléchis bien, c'est la seule demande qui pour moi même n'a pas été suivi. Franchement lorsqu'on voit ce qui a été demandé par monsieur Renucci et ses amis dans cette annulation, mon inéligibilité, la suspension immédiate du Conseil Municipal, je n'ai même pas été condamné au frais de justice, alors que normalement la personne qui ait censé avoir perdu, l'est. Globalement, ce jugement, si il ne m'avait pas convenu, j'aurais fait appel. Je fais de la politique depuis suffisamment longtemps pour ne pas accepter que demain, un jugement, porte atteinte à mon intégrité.
- Vous avez confiance pour la suite?
- J'ai confiance au bon sens des ajacciennes et des ajacciens. Je sais qu'ils savent qui ils ont en face d'eux, que ce soit ici avec moi, ou que ce soit avec les autres. Je sais très bien qu'ils seront de nature à confirmer ce qu'ils ont déjà dit, aux élections législatives, aux éléctions municipales de mars dernier, peut être même en l'amplifiant, parce qu'aujourd'hui cette ville a besoin d'avoir une équipe compétente et rassemblée à sa tête. J'espère que nous aurons la possibilité de continuer ce que nous avons entrepris pendant ces six mois. Je ne fais pas insulte à la démocratie, il y a un débat, j'espère qu'il se fera dans les meilleures conditions. Et que le meilleur gagne. J'espère que ce seront les propositions qui auront plus de temps dans le débat à partir de la rentrée, qu'il y aura un débat constructif. En tout cas moi, je débattrai avec ceux qui veulent parler de la ville et de leur avenir, pas avec ceux qui veulent parler de leur petite misère et d'eux mêmes. Je serais présent à ce rendez vous.