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Les brèves

Loi immigration : Pour A Manca "une loi scélérateé  15/12/2023

Le communiqué 


Après des semaines d’intoxication fondée sur une propagande digne des régimes totalitaires, le gouvernement Macron n’est pas parvenu à trouver une majorité sur un texte de loi portant sur le traitement de l’immigration.
Les circonstances de ce rejet par une majorité de parlementaires prouvent à quel point l’extrême droite continue de polluer les débats politiques.
Elle peut d’autant mieux le faire que ce gouvernement lui en fournit l’occasion.

Reste que le rejet de cette loi ne doit en aucun cas être considérée comme une victoire par les forces qui combattent le racisme et la xénophobie.
En effet, ce sont les votes des néo-fasciste du RN et de députés du LR qui ont amplement contribué au rejet de ce texte, jugé par eux trop laxiste car créant « un appel d’air » favorisant l’immigration.
Une majorité de médias n’a eu de cesse de marteler que l’opinion publique réclamait un durcissement des dispositions législatives concernant l’immigration, en en faisant ainsi un sujet prioritaire.
Que des franges de la société en Corse comme dans l’hexagone soient amplement influencées par l’extrême droite s'avère une réalité.

Cependant, ce qui préoccupe prioritairement le monde du travail, la jeunesse et les retraités, tient à l’effondrement des conditions de vie. En Corse, région parmi les plus touchées par la précarité, ce sont bien d’autres sujets qui occupent les esprits.
La cherté de la vie, augmentée par une inflation occasionnée par des manœuvres spéculatives. Le coût exorbitant du marché locatif. Des salaires inférieurs à la moyenne nationale française. Une précarité qui fait stagner des milliers de personne au niveau, voire en deçà du seuil de pauvreté. Le prix dément des hydrocarbures, du gaz et de l’électricité. La lourde addition à payer pour une couverture d’assurance maladie digne de ce nom.
Voilà les vrais sujets qui traversent notre société. Sujets auxquels on peut associer les conséquences du dérèglement climatique ainsi que les effets pervers d’une industrie du tourisme.

La Corse n’est pas menacée par des vagues migratoires. Elle est mise à l’encan par l’économie de marché et les classes sociales qui en tirent de juteux profits.

C’est donc du capitalisme dont il s’agit. Cette remise en question du système inquiète les nantis et leurs valets. Voilà pourquoi ces forces morbides tentent de faire diversion en cherchant comme à l’ordinaire un bouc émissaire.