Les frissons des grands soirs. Le poil hérissé dans les tribunes du Palatinu. Et les souvenirs des victoires. La Coupe de France a de nouveau fait battre les cœurs ajacciens, ce mardi soir. Les titres de 2016 et 2017 sont certes bien loin, mais le plaisir a été retrouvé. Même défait, le GFCA s’est permis le luxe de faire douter un nouveau pensionnaire de l’élite.
Le dernier représentant de Ligue B à ce stade de la compétition n’a pas fait tâche. Leur place, les Gaziers sont allés la chercher. Après l’obstacle parisien écarté dans une soirée déjà haletante, le GFCA est passé tout proche de la récidive contre les voisins de la Côte d’Azur, 10e de Ligue A. La piètre prestation d’une première manche où les apathiques gaziers se sont laissés gifler par de solides azuréens ne laissait pourtant pas entrevoir d’exploit.
Un départ catastrophique (1-9) et un trop grand nombre d’erreurs ont logiquement propulsé Nice devant (16-25). "Je nous ai vu blancs dès l’échauffement, ironisait l’entraîneur ajaccien Frédéric Ferrandez, le front encore luisant. L’enjeu était peut-être plus grand que nous ce soir et c’est dommage car il y avait moyen de faire quelque chose."
"Moyen", car dès le deuxième set, le GFCA est revenu avec bien d’autres intentions. Malgré un héroïque libéro niçois, Maxime Roatta a réussi à faire plier la défense au terme d’un point complètement dingue. Le début d’un nouveau match. Un mano à mano où des Gaziers croyant en leurs forces ont su se détacher et bien utiliser le contre adverse pour égaliser, dans un Palatinu en fusion (25-22).
Le dernier représentant de Ligue B à ce stade de la compétition n’a pas fait tâche. Leur place, les Gaziers sont allés la chercher. Après l’obstacle parisien écarté dans une soirée déjà haletante, le GFCA est passé tout proche de la récidive contre les voisins de la Côte d’Azur, 10e de Ligue A. La piètre prestation d’une première manche où les apathiques gaziers se sont laissés gifler par de solides azuréens ne laissait pourtant pas entrevoir d’exploit.
Un départ catastrophique (1-9) et un trop grand nombre d’erreurs ont logiquement propulsé Nice devant (16-25). "Je nous ai vu blancs dès l’échauffement, ironisait l’entraîneur ajaccien Frédéric Ferrandez, le front encore luisant. L’enjeu était peut-être plus grand que nous ce soir et c’est dommage car il y avait moyen de faire quelque chose."
"Moyen", car dès le deuxième set, le GFCA est revenu avec bien d’autres intentions. Malgré un héroïque libéro niçois, Maxime Roatta a réussi à faire plier la défense au terme d’un point complètement dingue. Le début d’un nouveau match. Un mano à mano où des Gaziers croyant en leurs forces ont su se détacher et bien utiliser le contre adverse pour égaliser, dans un Palatinu en fusion (25-22).
"A un petit set de la demi"
Bis repetita dans une troisième manche menée de bout en bout, où la malice de Gill et les parpaings de Pire ont usé un contre pourtant bien en place. Proches de la rupture dans les derniers instants (20-20), les Gaziers ont suivi l’élan de leur public pour prendre les devants (25-22).
Hélas, l’essoufflement a fini par se faire sentir. Un léger coup de moins bien et surtout, une équipe niçoise faisant l’étalage de toute sa solidité défensive ont permis aux Azuréens de remettre la pression (5-8). Quelques coups de vice, l’entrée d’un Bouallègue fantastique pour conclure les échanges et, au bout, un retour de Nice (22-25).
Le coup de trop sur la tête ? Même si les Niçois ont enchaîné cinq fautes consécutives au service d’entrée dans le tie-break, leur supériorité dans le jeu a fait la différence dans le cinquième set (11-15). "Ils ont fait beaucoup de fautes au service en fin de match mais on a manqué de lucidité et ça se paye cash, regrettait l’entraîneur gazier. Ça reste un très beau parcours, on finit à un petit set de la demi… On bisque un peu ce soir, mais ça fait partie du jeu. On a vu qu’on était au niveau d’équipes comme Paris et Nice. Ça va donner de l’expérience pour la suite du championnat et, on l’espère, les play-offs."
L’objectif, rappelons-le, reste la Ligue B. Et la réception de Mende (samedi à 20h), bien loin de cette parenthèse enchantée et de son lot d’émotions.
Hélas, l’essoufflement a fini par se faire sentir. Un léger coup de moins bien et surtout, une équipe niçoise faisant l’étalage de toute sa solidité défensive ont permis aux Azuréens de remettre la pression (5-8). Quelques coups de vice, l’entrée d’un Bouallègue fantastique pour conclure les échanges et, au bout, un retour de Nice (22-25).
Le coup de trop sur la tête ? Même si les Niçois ont enchaîné cinq fautes consécutives au service d’entrée dans le tie-break, leur supériorité dans le jeu a fait la différence dans le cinquième set (11-15). "Ils ont fait beaucoup de fautes au service en fin de match mais on a manqué de lucidité et ça se paye cash, regrettait l’entraîneur gazier. Ça reste un très beau parcours, on finit à un petit set de la demi… On bisque un peu ce soir, mais ça fait partie du jeu. On a vu qu’on était au niveau d’équipes comme Paris et Nice. Ça va donner de l’expérience pour la suite du championnat et, on l’espère, les play-offs."
L’objectif, rappelons-le, reste la Ligue B. Et la réception de Mende (samedi à 20h), bien loin de cette parenthèse enchantée et de son lot d’émotions.
AJACCIO – NICE : 2-3 (16-25 en 23’, 25-22 en 36’, 25-22 en 30’, 22-25 en 28’, 11-15 en 18’)
AJACCIO : Lacassie 3 (capitaine), Conré 13, S. Roatta 9, Gill 6, Freimanis 13, Carreno (libéro). Entrants : M. Roatta 12, Pire 9, Bouallègue 6.
Entraîneur : Frédéric Ferrandez.
NICE : Cuk 13, Mora 2, Rebeyrol 8, Medina 2, Doardo 22, Dagostino (libéro). Entrants : Marshall 11, Schalk 6, Paolinetti 17.
Entraîneur : Rafael Redwitz.
AJACCIO : Lacassie 3 (capitaine), Conré 13, S. Roatta 9, Gill 6, Freimanis 13, Carreno (libéro). Entrants : M. Roatta 12, Pire 9, Bouallègue 6.
Entraîneur : Frédéric Ferrandez.
NICE : Cuk 13, Mora 2, Rebeyrol 8, Medina 2, Doardo 22, Dagostino (libéro). Entrants : Marshall 11, Schalk 6, Paolinetti 17.
Entraîneur : Rafael Redwitz.
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