Reconquérir les espaces, et donner une nouvelle vie pour un développement durable au cours des prochaines années. Voilà l’objectif de ce projet, né d’une collaboration avec la Fiera di u turisimu campagnolu et concrétisé conjointement avec la commune, le Parc Naturel Régional de la Corse, l’Office de l’environnement, l’Office Nationale des forêts, la Chambre d’agriculture, le lycée agricole de Sartè. Pièce à vivre pour le berger, laboratoire…l’intégralité du projet était présenté officiellement ce 29 juillet, en présence des différents représentants des organismes. Une fierté mais aussi beaucoup d’émotion pour Paul José Caitucoli, maire de la commune d’Arghjusta è Muricciu, « Il y a beaucoup d’émotions car les pierres, si elles pouvaient parler, raconteraient beaucoup de notre histoire collective. Toute une histoire du 17 e siècle est présente ici.»
Un endroit empli de nostalgie mais aussi d’espoir
« Les premiers bergers auront dans cette montagne leur nom avec une photo dans les années qui viennent car ce sont eux qui ont fait ce territoire pour nourrir leur famille. », poursuit le maire, qui souhaite mettre en avant la mémoire des anciens. Au-delà des bergeries, il y a la volonté de créer un espace d’accueil et de faire revivre un lieu chargé d’histoire sur cette terre, « Ce lieu sera un espace di u cumunu. Une charte multiusagea été signée par l’ensemble des partenaires. Le but est que chacun se respecte sur ce territoire : chasseur, randonneurs, agriculteurs etc. »
Ce projet, financé par l’OEC et le PNRC, résultat d’un travail commun veut soutenir l’agriculture et l’écologie en envoyant un signal fort aux territoires
« Les éleveurs doivent avoir tous les outils pour faire leur métier, c’est ce que nous avons voulu apporter de plus. C’est un projet pilote, expérimental. Nous ferons en sorte qu’il se développe sur d’autres massifs. Les éleveurs ne peuvent pas payer pour les différents conflits entre des organismes. Nous devons travailler tous ensemble » détaille Paul José Caitucoli qui explique que remettre en état un tel lieu est une initiative déterminante. Cela permettra de gérer la transhumance, de redonner place au bergers qu’ils méritent, de renforcer l’économie des exploitations, mais aussi de revaloriser la richesse de nos terres.
« On ne se rend pas compte de la richesse de notre territoire et on constate que ces territoires se referment. Lorsqu’on arrive à réunir tout le monde autour de la table on arrive à être efficace! » souligne fièrement Marion Valenti, employée à la chambre d’agriculture dans son allocution.
Une vision partagée par le Président du Conseil d’administration du lycée agricole, Jean Jacques Lucchini, « Il est important de faire renaitre ce projet sur la commune. Je suis fier d’être aux côtés du maire, à qui ce projet tenait à cœur. Le lycée agricole est associé en terme éducatif et c’est essentiel pour la Corse de demain. C’est un projet pilote pour la Corse, un projet collectif où tout le monde a participé ! »
Une exploitation agricole qui sera un outil pédagogique pour les élèves
« C’est un pas fou pour un établissement scolaire. Cet outilpédagogique est indispensable pour avancer dans nos différents projets, pour l’insertion des jeunes en prenant en compte le territoire et son animation ! » explique Pascale Teyssere, la directrice du Campus agricorsica.
« Ici, je monte courir pour m’entraîner, mais aussi pour travailler en tant que conseiller municipal. Il y a eu la volonté de travailler pour faire quelque chose de bien et le plus beau des challenges pour nous est de garder une maîtrise sur ce milieu. C’est une bonne chose pour le village, la vallée mais aussi pour la Corse en général » explique Bastien Carracioli, conseiller municipal et élu au PNRC.
Au-delà d’une simple mise en valeur du patrimoine, ce projet, qui a dû attendre 10 ans pour voir le jour, est le premier pas vers un développement des zones pastorales. Un message d’espoir et de courage pour les générations à venir. Un sujet qui fera l’objet de débats lors de la foire de Filitosa avec des séminaires autour du thème de l’équilibre entre le pastoralisme et le tourisme.
Un endroit empli de nostalgie mais aussi d’espoir
« Les premiers bergers auront dans cette montagne leur nom avec une photo dans les années qui viennent car ce sont eux qui ont fait ce territoire pour nourrir leur famille. », poursuit le maire, qui souhaite mettre en avant la mémoire des anciens. Au-delà des bergeries, il y a la volonté de créer un espace d’accueil et de faire revivre un lieu chargé d’histoire sur cette terre, « Ce lieu sera un espace di u cumunu. Une charte multiusagea été signée par l’ensemble des partenaires. Le but est que chacun se respecte sur ce territoire : chasseur, randonneurs, agriculteurs etc. »
Ce projet, financé par l’OEC et le PNRC, résultat d’un travail commun veut soutenir l’agriculture et l’écologie en envoyant un signal fort aux territoires
« Les éleveurs doivent avoir tous les outils pour faire leur métier, c’est ce que nous avons voulu apporter de plus. C’est un projet pilote, expérimental. Nous ferons en sorte qu’il se développe sur d’autres massifs. Les éleveurs ne peuvent pas payer pour les différents conflits entre des organismes. Nous devons travailler tous ensemble » détaille Paul José Caitucoli qui explique que remettre en état un tel lieu est une initiative déterminante. Cela permettra de gérer la transhumance, de redonner place au bergers qu’ils méritent, de renforcer l’économie des exploitations, mais aussi de revaloriser la richesse de nos terres.
« On ne se rend pas compte de la richesse de notre territoire et on constate que ces territoires se referment. Lorsqu’on arrive à réunir tout le monde autour de la table on arrive à être efficace! » souligne fièrement Marion Valenti, employée à la chambre d’agriculture dans son allocution.
Une vision partagée par le Président du Conseil d’administration du lycée agricole, Jean Jacques Lucchini, « Il est important de faire renaitre ce projet sur la commune. Je suis fier d’être aux côtés du maire, à qui ce projet tenait à cœur. Le lycée agricole est associé en terme éducatif et c’est essentiel pour la Corse de demain. C’est un projet pilote pour la Corse, un projet collectif où tout le monde a participé ! »
Une exploitation agricole qui sera un outil pédagogique pour les élèves
« C’est un pas fou pour un établissement scolaire. Cet outilpédagogique est indispensable pour avancer dans nos différents projets, pour l’insertion des jeunes en prenant en compte le territoire et son animation ! » explique Pascale Teyssere, la directrice du Campus agricorsica.
« Ici, je monte courir pour m’entraîner, mais aussi pour travailler en tant que conseiller municipal. Il y a eu la volonté de travailler pour faire quelque chose de bien et le plus beau des challenges pour nous est de garder une maîtrise sur ce milieu. C’est une bonne chose pour le village, la vallée mais aussi pour la Corse en général » explique Bastien Carracioli, conseiller municipal et élu au PNRC.
Au-delà d’une simple mise en valeur du patrimoine, ce projet, qui a dû attendre 10 ans pour voir le jour, est le premier pas vers un développement des zones pastorales. Un message d’espoir et de courage pour les générations à venir. Un sujet qui fera l’objet de débats lors de la foire de Filitosa avec des séminaires autour du thème de l’équilibre entre le pastoralisme et le tourisme.