Depuis 11 ans, il travaille dans l’ombre des musiciens. Pourtant, sans le très discret Alberto Intrieri, pas de concert de clôture ! «La 1ère fois que je suis venu pour ces Rencontres c’était en tant que musicien » souligne t-il. «J’étais alors au conservatoire de Milan. En 2010 on m’a appelé pour faire les arrangements. J’avais préparé le concert d’ouverture avec 6 chansons et un Ave Maria orchestral. Depuis je viens tous les ans » L’italien du conservatoire de Milan est l’arrangeur attitré de ces rendez-vous musicaux. Cette soirée de gala, clôture de cette très belle édition 2021, était placée sous la baguette du maestro Alessandro Bombonati. L’ensemble des musiciens qui ont participé aux Rencontres ont interprété, en formation symphonique, le chant final «Erba Murella », une création conçue spécialement pour cette édition. Des paroles signées Ange Salducci et une musique de Charles Pach, le tout arrangé par Alberto Intrieri.
La Civica Scuola di Musica Claudio Abbado
Alberto Intrieri est musicien. Il joue aussi bien du violon que du piano ou de l’alto. Il donne des cours à Milan à la très célèbre Civica Scuola di Musica Claudio Abbado. Il est aussi arrangeur et depuis 2010 il a donc en charge le concert de clôture des RMM.
«Les organisateurs m’envoient la fiche audio, le descriptif de l’œuvre : textes, partitions, mélodies» explique t-il.
«Je dispose aussi de la liste des musiciens et des instruments qu’ils jouent. Je fais alors une partition générale et donne à chacun son rôle. Ce travail prend un bon mois en tout. J’imagine le son dans ma tête. Une fois sur place, mon travail consiste à contrôler que tous les musiciens disposent de leur partition et j’établis leur position sur scène avec le chef d’orchestre. Parfois je dois remodeler au dernier moment car un instrument vient s’ajouter, comme par exemple un trombone cette année. Il y avait aussi plus de cordes que prévu et cela a changé la dynamique. On en a discuté avec le chef d’orchestre. On a relu la partition et ajouté une option».
Pour ce concert de clôture sur scène pas moins de 70 musiciens, cordes, vents et percussions, la soprano Anne Laure Allègre, le baryton Jean-Marc Gionca, le ténor Paul-André Frattacini et la chorale Corse-joie. «Comme il y a des formations de toute la Méditerranée, avec le chef on travaille en français, en italien voire en anglais. Cette édition est importante pour tous car elle est post-pandémie. Les musiciens ont été très touchés par la pandémie et le confinement. C’est un moment délicat mais c’est important de se retrouver ».
Joaquín Rodrigo et "Erba Murella"
Au programme de cette soirée, un cocktail de 8 minutes de chacune des formations : France, Italie, Espagne, Liban, Tunisie, Grèce …. Puis tous les musiciens, en mode orchestre symphonique, ont interprété une œuvre du compositeur espagnol Joaquín Rodrigo, le 2ème mouvement d’un concerto avec en soliste Sergi Vicente, de l’orchestre de Barcelone. Moment de choix, l’interprétation de l’œuvre inédite d’Ange Salducci et Charles Pach : Erba Murella (l’Immortelle) dont Alberto Intrieri a fait aussi tous les arrangements. «Charles et moi avons écrit ce morceau il y 3 mois, pour la circonstance » explique Ange Salducci. «J’ai choisi le thème de cette plante bien connue et reconnue qu’est l’immortelle corse. Pour moi cette plante, statique devant l’agitation des gens, transmet de l’émotion. J’en fais une comparaison avec les hommes. Dans ce chant, la soprano représente l’immortelle et le chœur l’accompagne, comme un chemin ». La musique a été composée par Charles Pach, qu’on ne présente plus. « J’avais déjà 8 mesures de cette musique dans mes tiroirs. Je l’avais composée au piano. J’ai donc repris ces mesures pour en faire un morceau entier ». Le compositeur bastiais possède aussi dans ses tiroirs de nombreuses compositions. «Ce sont des musiques qui pourraient très bien être des musiques de films et je suis bien sûr à dispositions des réalisateurs et producteurs pour leur faire écouter ». Des projets, Ange Salducci et Charles Pach en ont beaucoup et espèrent que cette « Erba Murella » leur servira de tremplin.
La Civica Scuola di Musica Claudio Abbado
Alberto Intrieri est musicien. Il joue aussi bien du violon que du piano ou de l’alto. Il donne des cours à Milan à la très célèbre Civica Scuola di Musica Claudio Abbado. Il est aussi arrangeur et depuis 2010 il a donc en charge le concert de clôture des RMM.
«Les organisateurs m’envoient la fiche audio, le descriptif de l’œuvre : textes, partitions, mélodies» explique t-il.
«Je dispose aussi de la liste des musiciens et des instruments qu’ils jouent. Je fais alors une partition générale et donne à chacun son rôle. Ce travail prend un bon mois en tout. J’imagine le son dans ma tête. Une fois sur place, mon travail consiste à contrôler que tous les musiciens disposent de leur partition et j’établis leur position sur scène avec le chef d’orchestre. Parfois je dois remodeler au dernier moment car un instrument vient s’ajouter, comme par exemple un trombone cette année. Il y avait aussi plus de cordes que prévu et cela a changé la dynamique. On en a discuté avec le chef d’orchestre. On a relu la partition et ajouté une option».
Pour ce concert de clôture sur scène pas moins de 70 musiciens, cordes, vents et percussions, la soprano Anne Laure Allègre, le baryton Jean-Marc Gionca, le ténor Paul-André Frattacini et la chorale Corse-joie. «Comme il y a des formations de toute la Méditerranée, avec le chef on travaille en français, en italien voire en anglais. Cette édition est importante pour tous car elle est post-pandémie. Les musiciens ont été très touchés par la pandémie et le confinement. C’est un moment délicat mais c’est important de se retrouver ».
Joaquín Rodrigo et "Erba Murella"
Au programme de cette soirée, un cocktail de 8 minutes de chacune des formations : France, Italie, Espagne, Liban, Tunisie, Grèce …. Puis tous les musiciens, en mode orchestre symphonique, ont interprété une œuvre du compositeur espagnol Joaquín Rodrigo, le 2ème mouvement d’un concerto avec en soliste Sergi Vicente, de l’orchestre de Barcelone. Moment de choix, l’interprétation de l’œuvre inédite d’Ange Salducci et Charles Pach : Erba Murella (l’Immortelle) dont Alberto Intrieri a fait aussi tous les arrangements. «Charles et moi avons écrit ce morceau il y 3 mois, pour la circonstance » explique Ange Salducci. «J’ai choisi le thème de cette plante bien connue et reconnue qu’est l’immortelle corse. Pour moi cette plante, statique devant l’agitation des gens, transmet de l’émotion. J’en fais une comparaison avec les hommes. Dans ce chant, la soprano représente l’immortelle et le chœur l’accompagne, comme un chemin ». La musique a été composée par Charles Pach, qu’on ne présente plus. « J’avais déjà 8 mesures de cette musique dans mes tiroirs. Je l’avais composée au piano. J’ai donc repris ces mesures pour en faire un morceau entier ». Le compositeur bastiais possède aussi dans ses tiroirs de nombreuses compositions. «Ce sont des musiques qui pourraient très bien être des musiques de films et je suis bien sûr à dispositions des réalisateurs et producteurs pour leur faire écouter ». Des projets, Ange Salducci et Charles Pach en ont beaucoup et espèrent que cette « Erba Murella » leur servira de tremplin.