Mardi 1er octobre, Michel Barnier a présenté son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, abordant de nombreux enjeux, dont celui de la décentralisation. Le Premier ministre a réaffirmé sa volonté de bâtir un « nouveau contrat de responsabilité entre les collectivités locales et l’État ». Dans ce cadre, il a annoncé la reprise des discussions avec les élus corses en vue de poursuivre le processus d’autonomie de l’île. « Le ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation reprendra le dialogue avec les élus et les responsables socio-économiques de la Collectivité de Corse », a déclaré Michel Barnier, en désignant Catherine Vautrin, la nouvelle ministre en charge de ces discussions.
Cette annonce a rapidement fait réagir Gérald Darlanin, ancien ministre de l’Intérieur, chargé du dossier corse sous le précédent gouvernement. Sur les réseaux sociaux, il a salué la volonté du Premier ministre de reprendre le dialogue, tout en exprimant ses réserves. « Je regrette le manque de précisions pour l’avenir de la Corse », a-t-il écrit, soulignant l'absence d’indications claires sur les modalités de cette nouvelle étape dans le processus d’autonomie.
Cette annonce a rapidement fait réagir Gérald Darlanin, ancien ministre de l’Intérieur, chargé du dossier corse sous le précédent gouvernement. Sur les réseaux sociaux, il a salué la volonté du Premier ministre de reprendre le dialogue, tout en exprimant ses réserves. « Je regrette le manque de précisions pour l’avenir de la Corse », a-t-il écrit, soulignant l'absence d’indications claires sur les modalités de cette nouvelle étape dans le processus d’autonomie.
Ce dernier avait, en tant que ministre, lancé le « processus de Beauvau », un cycle de discussions avec les élus insulaires, qui avait conduit à un accord en mars 2024 entre l’État et les élus insulaires, dans l’optique d’un processus d’autonomie accru pour la Cors.. Depuis, les négociations sont au point mort, en raison des élections législatives et du changement de gouvernement.