À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, mardi 22 mars, la Communauté de communes Marana-Golo a organisé une grande matinée pour aborder le sujet de la préservation et de la sécurisation de la ressource en eau. Selon le président de la ComCom Jean Dominici, qui a introduit la conférence, "l'eau devient une ressource de plus en plus vulnérable et face à l’urgence climatique et aux fréquents épisodes de sécheresse, il est nécessaire de sensibiliser l’ensemble des ses usagers à adopter une gestion raisonnée et raisonnable de cette ressource".
Pour ce faire, la Communauté de Communes a entamé des programmes de réparation des fuites et de rénovation des réseaux et mettra en place une tarification incitative à partir du second semestre 2023. "Les élus de Marana-Golo ont pris conscience de l’urgence de penser et agir différemment. Il est indispensable de concilier les enjeux économiques avec ceux de l’accès à la ressource Eau, afin d'élaborer un projet de société pour les cinquante prochaines années" a détaillé le président avant de laisser la parole à deux conférencier de renom.
Au cours de leurs interventions Antoine Orsini, hydrobiologiste à l’Université de Corse et à Stéphane Ghiotti, directeur de recherche au CNRS ont aidé le public à mieux comprendre la sécheresse "qui met à rude épreuve l'environnement et interroge les pratiques ainsi que les modes de vie de tous".
"Le principal risque à venir sera l’augmentation des épisodes de sécheresse. Cela ne signifie pas, paradoxalement, comme l’on a trop tendance à le croire, une baisse des précipitations. En fait, les volumes resteront globalement les mêmes mais comme il fera beaucoup plus chaud, l’évapotranspiration sera plus importante. Sans oublier qu’il y aura un changement de répartition hydrologique des sols dans l’espace et dans le temps. Cette augmentation de la sécheresse exercera une pression sur les ressources en eau et sur un certain nombre d’usages notamment le refroidissement des centrales nucléaires, l’alimentation en eau potable, la qualité des milieux aquatiques et bien sûr l’agriculture", analyse le chercheur du CNRS selon lequel, le partage de l'eau face à la sécheresse et au réchauffement climatique, est un de principaux enjeux de demain.
Pour ce faire, la Communauté de Communes a entamé des programmes de réparation des fuites et de rénovation des réseaux et mettra en place une tarification incitative à partir du second semestre 2023. "Les élus de Marana-Golo ont pris conscience de l’urgence de penser et agir différemment. Il est indispensable de concilier les enjeux économiques avec ceux de l’accès à la ressource Eau, afin d'élaborer un projet de société pour les cinquante prochaines années" a détaillé le président avant de laisser la parole à deux conférencier de renom.
Au cours de leurs interventions Antoine Orsini, hydrobiologiste à l’Université de Corse et à Stéphane Ghiotti, directeur de recherche au CNRS ont aidé le public à mieux comprendre la sécheresse "qui met à rude épreuve l'environnement et interroge les pratiques ainsi que les modes de vie de tous".
"Le principal risque à venir sera l’augmentation des épisodes de sécheresse. Cela ne signifie pas, paradoxalement, comme l’on a trop tendance à le croire, une baisse des précipitations. En fait, les volumes resteront globalement les mêmes mais comme il fera beaucoup plus chaud, l’évapotranspiration sera plus importante. Sans oublier qu’il y aura un changement de répartition hydrologique des sols dans l’espace et dans le temps. Cette augmentation de la sécheresse exercera une pression sur les ressources en eau et sur un certain nombre d’usages notamment le refroidissement des centrales nucléaires, l’alimentation en eau potable, la qualité des milieux aquatiques et bien sûr l’agriculture", analyse le chercheur du CNRS selon lequel, le partage de l'eau face à la sécheresse et au réchauffement climatique, est un de principaux enjeux de demain.