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Gérer un établissement de santé de 180 salariés demande forcément du temps et de l’énergie. C’est justement pour cela que le docteur Ange Cucchi, ancien directeur de la clinique de l’Ospedale, à Porto-Vecchio, a récemment souhaité se mettre en retrait, afin de renouer avec son activité de gastro-entérologue. « Une clinique, c’est une entreprise, avec tous les tenants et les aboutissants qui vont avec », explique le nouveau PDG, le docteur Rémy François. « Il y a la gestion financière, la gestion des ressources humaines, et surtout une grande diversité à prendre en compte. On retrouve des métiers de médecine très qualifiés, mais aussi des postes d’entretien, de secrétariat… Ce n’est pas évident de tout coordonner. »
Et alors qu’il aurait pu s’orienter vers des grands groupes continentaux (voire internationaux) pour céder son affaire, le docteur Ange Cucchi a souhaité privilégier un repreneur de l’île. « C’est tout à son honneur », félicite Rémy François. « Il a cherché une institution corse en matière de santé, et comme je suis déjà le président du centre de rééducation du Finosello, à Ajaccio, c’est comme ça que s’est noué le premier contact. » Officiellement, le transfert des parts a finalement été entériné début novembre 2022. Et à l’appui du nouveau président, se trouvent maintenant deux directeurs généraux : son fils, le docteur Étienne François - amené à prendre les rênes de la structure - ainsi que le docteur Marie-Thérèse Gaffory.
Et alors qu’il aurait pu s’orienter vers des grands groupes continentaux (voire internationaux) pour céder son affaire, le docteur Ange Cucchi a souhaité privilégier un repreneur de l’île. « C’est tout à son honneur », félicite Rémy François. « Il a cherché une institution corse en matière de santé, et comme je suis déjà le président du centre de rééducation du Finosello, à Ajaccio, c’est comme ça que s’est noué le premier contact. » Officiellement, le transfert des parts a finalement été entériné début novembre 2022. Et à l’appui du nouveau président, se trouvent maintenant deux directeurs généraux : son fils, le docteur Étienne François - amené à prendre les rênes de la structure - ainsi que le docteur Marie-Thérèse Gaffory.
« Aucun poste ne sera menacé par le changement de propriétaire »
Rémy François le sait, la gestion de la clinique de l’Ospedale s’apparente à une responsabilité d’ampleur. « C’est l’établissement de santé du grand sud, il n’y a pas d’hôpital, pas d’autre option », commente le nouveau PDG. « La clinique est fondamentalement indispensable pour les gens qui veulent accéder à un établissement de santé. Mais surtout, elle sécurise un territoire. Si cet établissement n’existait pas, ce serait compliqué pour les habitants, mais également pour le tourisme. On ne se rend pas en vacances là ou ne peut pas être soigné. » L'importance de ce pôle de santé se mesure aussi à son champ d'action, qui comprend chirurgie, médecine, radiologie, urgences, maternité… Et le premier souhait de l’équipe dirigeante, c’est de renforcer tout cela.
« Déjà, il faut savoir qu’aucun poste ne sera menacé par le changement de propriétaire », rassure d’emblée Rémy François. « En revanche, on va tout faire pour développer nos différentes activités, c’est évident. On va recruter des nouveaux chirurgiens en ophtalmologie et en ORL, on est en train d’ajouter des lits en soins palliatifs... » Des améliorations qui sont envisageables grâce à de nouveaux investissements importants. « On est en train de débloquer une enveloppe d’un million et demi d'euros pour améliorer le fonctionnement de la clinique. Et d’autre part, on a un projet immobilier qui concerne l’architecture des urgences. Là, il est question de deux millions d’euros. »
Ce développement semble d’ailleurs indispensable, au regard de l’importance croissante de la clinique de l’Ospedale. « Sur le mois de décembre, qui est un mois creux, il y a eu près de 30 % d’activité supplémentaire en 2022 par rapport à 2021 », chiffre Rémy François. « C’est un territoire qui est en train de bouger. L’activité existe de façon soutenue même en hiver. La population a augmenté, et les personnes qui ont des résidences secondaires restent plus longtemps. » Pour assurer au mieux la dispense des soins autour de Porto-Vecchio, la clinique peut également compter sur un travail coordonné avec les médecins généralistes et les hôpitaux de proximité. « C’est un volet que l’on compte aussi développer », ambitionne le nouveau PDG, visiblement plein de volonté.
« Déjà, il faut savoir qu’aucun poste ne sera menacé par le changement de propriétaire », rassure d’emblée Rémy François. « En revanche, on va tout faire pour développer nos différentes activités, c’est évident. On va recruter des nouveaux chirurgiens en ophtalmologie et en ORL, on est en train d’ajouter des lits en soins palliatifs... » Des améliorations qui sont envisageables grâce à de nouveaux investissements importants. « On est en train de débloquer une enveloppe d’un million et demi d'euros pour améliorer le fonctionnement de la clinique. Et d’autre part, on a un projet immobilier qui concerne l’architecture des urgences. Là, il est question de deux millions d’euros. »
Ce développement semble d’ailleurs indispensable, au regard de l’importance croissante de la clinique de l’Ospedale. « Sur le mois de décembre, qui est un mois creux, il y a eu près de 30 % d’activité supplémentaire en 2022 par rapport à 2021 », chiffre Rémy François. « C’est un territoire qui est en train de bouger. L’activité existe de façon soutenue même en hiver. La population a augmenté, et les personnes qui ont des résidences secondaires restent plus longtemps. » Pour assurer au mieux la dispense des soins autour de Porto-Vecchio, la clinique peut également compter sur un travail coordonné avec les médecins généralistes et les hôpitaux de proximité. « C’est un volet que l’on compte aussi développer », ambitionne le nouveau PDG, visiblement plein de volonté.