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"Petits artistes de la mémoire" : prix académique et second prix national pour le CM2 de l’école « U Principellu » de Furiani


Philippe Jammes le Mercredi 16 Décembre 2020 à 17:30

Frédéric Lavigne, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse, Christian Mendive, directeur départemental académique des services de l’Éducation Nationale et Pierre-Michel Simonpietri, maire de Furiani, ont félicité officiellement ce mercredi les élèves de la classe de CM2 de l’école « U Principellu » à Furiani, lauréats du 1er prix académique et du second prix national du concours des Petits Artistes de la Mémoire pour l’année 2019-2020. A leurs cotés Philippe Grosjean, adjoint au délégué militaire départemental, Marguerite Mondoloni, directrice départemental de l’ONACVG (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre), Céline Giordano, inspectrice de circonscription de l’Education Nationale, Anne-Marie Amoretti, conseillère pédagogique en arts plastiques, Christiane Pietri, directrice de l’école U Principellu, Marie-Ange Santoni, institutrice de la classe de CM2.



 "Petits artistes de la mémoire" : prix académique et second prix national pour le  CM2  de l’école « U Principellu » de Furiani

Le concours « les petits artistes de la mémoire »  destiné aux élèves des classes de CM1et de CM2,  et organisé par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, en partenariat avec les services de l’Éducation Nationale, a pour objet de préserver et de transmettre à la jeune génération la mémoire des combattants de la Grande Guerre. Pluridisciplinaire (histoire, littérature et arts plastiques entre autres) et ouvert à la créativité des participants, ce concours qui a vu le jour en 2006 à l’occasion du 90ème anniversaire de l’ONACVG (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) invite les élèves de CM1-CM2, encadrés par leur enseignant, à s'approprier l'histoire du conflit par l'élaboration d'une production artistique sur l'itinéraire d'un poilu sur le front. Ce concours scolaire, ouvert prioritairement aux classes de CM2, Il vient combler, auprès des plus jeunes, la disparition des derniers témoins de la Grande Guerre.

Le travail de réflexion des élèves de Furiani s’est articulé autour de trois grandes étapes : sélection d’un "Poilu" originaire  de leur commune; recherche d’informations sur la Grande Guerre et sur le parcours du soldat choisi et réalisation par la classe d’une œuvre mémorielle, sous forme d’un carnet artistique retraçant l’histoire de ce poilu combattant et intégrant les réflexions menées autour de l’héritage contemporain de la Grande Guerre
Pour ce concours, les élèves de Furiani ont retracé le parcours de Paul Marietti et de ses deux frères, Xavier et Vincent, tous trois plongés dans la tourmente de la Première Guerre mondiale.
Avec ce prix, l'académie de la Haute-Corse comptabilise depuis 2010, 8 récompenses nationales, pour 10 participations, dont 3 premiers prix.

Ils ont dit

Christiane Pietri, directrice de l’école : «Leur tâche a été complexe car ils ont dû travailler sur la vie, les sentiments, la détresse, le destin tragique de ces trois Poilus. Ils y ont réussi avec le pouvoir des mots et des idées».


Marie-Ange Santoni, institutrice de la classe de CM2 : «L’histoire de ces Poilus, ce sont en fait leurs racines et chacun d’entre-nous se doit de connaitre son histoire »


Christian Mendive, directeur départemental académique des services de l’Éducation Nationale : «Ce carnet est une très belle réussite. Ce prix obtenu est magnifique. Il faut savoir faire vivre les choses sensibles pour que l’humanité soit plus humaine ».


Michel Simonpietri, maire de Furiani : «Je suis profondément heureux et fier de leur travail. Ce 2ème prix au plan national témoigne de l’excellence de leur travail. Ils sont des passeurs de mémoire. Ils peuvent être fiers de leur école et de leur commune ».


Frédéric  Lavigne, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse : «Ce prix perpétue les valeurs républicaines. Ces enfants ont fait un excellent travail en s’appropriant l’histoire des Poilus. En réalisant ce carnet, ils ont tout partagé avec eux. C’est un travail de précision, d’implication, d’une grande richesse et il traduit beaucoup d’émotion ».